Economie
Sénégal-Hydrocarbures : Conférence-exposition MSGBC Oil, Gas & Power, l’avenir du gaz et les investissements au menu

« Si la lumière est dans ton cœur, tu trouveras toujours ton chemin. »Rûmi
La deuxième édition de la conférence-exhibition MSGBC Oil, Gas and Power est prévue du 1er au 2 septembre 2022 au Centre International de Conférences Abdou Diouf (CICAD). Organisée par Energy Capital and Power (ECP), la rencontre est placée sous le Très Haut patronage de S.E. M. Macky SALL, Président de la République du Sénégal, sous l’égide du Ministère du Pétrole et des Energies, avec COS-PETROGAZ, PETROSEN et INPG comme partenaires. Le thème retenu cette année est : « L’avenir du gaz naturel : La croissance grâce aux investissements stratégiques et à la réglementation ».
Le MSGBC, comme son abrégé l’indique, rassemble des pays de la sous-région que sont la Mauritanie, le Sénégal, la Gambie, la Guinée Bissau et la Guinée Conakry. D’importants investisseurs étrangers, avec des délégations venant des États-Unis, d’Australie, d’Europe, d’Asie et du Moyen-Orient sont attendus à cette rencontre, ainsi que des représentants d’autres pays africains comme le Maroc et la Côte d’Ivoire.
La conférence se tient au moment où les projets gazier et pétrolier de la sous-région, notamment ceux de Grand Tortue Ahmeyim (GTA) et Sangomar, connaissent des développements très encourageants, dans un contexte historique où le gaz est perçu comme l’énergie de transition par excellence.
“Cette deuxième édition du sommet MSGBC Oil, Gas and Power, au moment où son Excellence Monsieur Macky SALL est à la tête de l’Union Africaine, est une bonne occasion pour nous de discuter de manière approfondie sur les questions de transition énergétique équitable, durable et adaptée aux besoins de l’Afrique, pour son développement. Nous avons la chance qu’elle se tienne avant le sommet de la COP 27 prévu au Caire en novembre 2022, ce qui nous permet d’harmoniser nos positions et de parler d’une seule voix pour l’Afrique à cette rencontre cruciale», a dit Mme Aïssatou Sophie GLADIMA, Ministre du Pétrole et des Energies du Sénégal.
La première édition de la conférence, qui s’est tenue en décembre 2021, a vu la participation de plus de 800 délégués, de plus de 60 intervenants et de 54 représentants des médias, ainsi que des émissaires de 24 pays.
Economie
Russie-Gaz : Gazprom va se retirer du consortium grec Prometheus Gas
« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Albert Einstein

Gazprom va prochainement se retirer du consortium grec Prometheus Gas, dont l’actionnaire grec Copelouzos qui détient 50% du capital va racheter l’autre moitié appartenant jusqu’ici au géant russe de gaz naturel, ont indiqué lundi à l’AFP deux sources concordantes au fait du dossier.
« Le conseil d’administration de Gazprom a décidé de mettre fin à sa participation dans Prometheus Gas S. A. », a indiqué à l’AFP une source au sein de la direction de Gazprom.
« Le gaz russe est fourni à la Grèce conformément aux obligations contractuelles », a indiqué cette source.
Selon un responsable du groupe grec Copelouzos à Athènes ayant requis l’anonymat, « c’est un divorce par contentement en raison surtout de la guerre en Ukraine et des sanctions européennes ».
Cette décision met fin à un partenariat qui datait de 1991.
Article à lire
Mais « le contrat actuel en cours arrivera à terme en décembre 2027, comme prévu », a toutefois précisé à l’AFP la source au sein de Copelouzos.
La quantité de gaz russe « a diminué considérablement depuis l’année dernière et le prix a augmenté », a rappelé le responsable grec.
La presse grecque spécialisée a récemment rapporté le « divorce » entre Gazprom et Prometheus Gas, soulignant que le groupe Copelouzos deviendrait désormais l’unique actionnaire de Prometheus Gas.
Il s’agit d' »un développement attendu » vu les changements géopolitiques et la refonte complète du marché du gaz dans les Balkans et en Europe, avait indiqué la semaine dernière le site d’information financière « Mononews ».
Le groupe grec Copelouzos a récemment procédé à de nouveaux investissements dans une centrale électrique et une usine de stockage et de regazéification du gaz liquéfié (GNL) à Alexandroupolis, ville située dans le Nord-est de la Grèce.
Malgré ses liaisons historiques avec la Russie, la Grèce, en tant que pays membre de l’Union européenne, a depuis l’offensive en Ukraine soutenu les sanctions occidentales qui ont conduit à une forte baisse des livraisons de gaz russe vers l’Europe.
Economie
Pétrole-Norvège : Le fonds souverain norvégien, le plus gros du monde, a perdu plus de 150 milliards d’euros en 2022
« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Albert Einstein

Le fonds souverain de la Norvège, le plus gros au monde, a annoncé mardi avoir perdu plus de 150 milliards d’euros en 2022 du fait des mauvaises performances des marchés financiers provoqués par la guerre en Ukraine et la détérioration économique mondiale.
Le fonds dans lequel le pays nordique -plus gros producteur d’hydrocarbures d’Europe de l’Ouest- verse ses revenus pétroliers a terminé l’année avec un rendement négatif de 14,1%, correspondant à des pertes de 1.637 milliard de couronnes (151 milliards d’euros), et une valeur totale de 12.429 milliards de couronnes (1.148 milliard d’euros), indique-t-il dans un communiqué.
Depuis sa création en 1990, ce fonds souverain créé pour gérer la manne pétrolière, est régulièrement abondé par une fraction des recettes des hydrocarbures. Avec l’envolée des cours du brut et du gaz, les revenus redistribués au fonds vont fortement augmenter cette année ainsi qu’en 2023 et 2024, d’après les prévisions de ses analystes.
Article à lire
C’est à son directeur d’en faire le meilleur usage et de trouver les placements judicieux pour le faire fructifier, et ainsi effacer les pertes actuelles. Le fonds investit les deux tiers de son portefeuille en action.
Cela peut paraître risqué mais sa participation est toujours très limitée, pas plus de 5% du capital d’une entreprise. Il gère des capitaux sur le long terme. Il n’est donc pas soumis à des obligations de résultats annuels comme le sont les hedge funds, les fonds d’investissement privés qui doivent satisfaire leurs actionnaires.
Economie
Indice Mo Ibrahim : le Sénégal à la 9ème place en Afrique
« Le hasard, c’est Dieu qui se promène incognito. » Albert Einstein

L’Indice Ibrahim de la gouvernance en Afrique (Iiag) a sorti son classement 2022. Le Sénégal se positionne à la 9ème place.
Avec 62,4 points, le Sénégal se retrouve dans le top 10 des pays africains. Le score de Gouvernance globale du Sénégal s’est amélioré ces dix dernières années (2012-2021/ + 1,5).
L’île Maurice occupe la première place. Elle est suivie des Seychelles et de la Tunisie. Au pied du podium, on a le Cabo Verde qui est suivi du Botswana. Le Maroc ferme le Top 10. En Afrique de l’Ouest, notre pays est classé en troisième position derrière le Cabo Verde et le Ghana.
Article à lire
Publié depuis 2007, l’Iiag évalue les performances de 54 pays africains en matière de gouvernance au cours des dix dernières années.
La Fondation Mo Ibrahim définit la gouvernance comme la fourniture de biens publics dans les domaines politique, social, économique et environnemental que chaque citoyen est en droit d’attendre de l’État, et que tout État est tenu d’offrir à ses citoyens.
-
Economie2 ans ago
Cameroun- Transport : Projet de construction de la voie ferrée Yaoundé-Douala, l’Etat lance un appel à manifestation d’intérêt pour les études techniques
-
Développement personnel2 ans ago
Développement Personnel : résumé du livre l’ego est l’ennemi de Ryan Holiday
-
Economie2 ans ago
Sénégal-Mine : la société d’exploration THOR annonce des résultats prometteurs dans la zone de Kéniéba
-
Economie2 ans ago
Agriculture-Algérie: Réduire les importations agricoles de 2,5 milliards de dollars à l’horizon 2024
-
Economie1 an ago
Europe-Gaz : Le gazoduc russo-allemand du géant Gazprom «entièrement achevé»
-
Développement personnel2 ans ago
Dev Personnel : Qu’est-ce que la confiance en soi ?
-
Economie2 ans ago
Lutte contre la pauvreté : l’ONU lance un appel humanitaire de 35 milliards de dollars pour 2021
-
Economie1 an ago
Allemagne : L’inflation attendue à 3% en 2021, avant une décrue en 2022