Economie
Sénégal-Hydrocarbures : Pas de pénurie en vue assure le Ministre du Pétrole

« Vous pensez être la peine, en réalité vous êtes le médicament qui la guérit. Vous pensez être la serrure de votre cœur, en réalité vous êtes la clé qui l’ouvre. « Rûmi
Le ministre du Pétrole assure que pour le moment, il n’est pas prévu une hausse du prix des hydrocarbures malgré la tension à l’international.
Elle a souligné que les prix du gaz et du pétrole ont grimpé entraînant une tension au niveau mondial. «Actuellement, le prix du baril du pétrole est à 105 dollars après avoir frôlé les 139 dollars. Donc, nous avons dépassé les prévisions pour le budget qui tablait sur un prix du baril aux environs de 60 dollars. Déjà, de janvier à avril, le gouvernement du Sénégal a injecté 100 milliards de FCFa et nous pensons que le déficit que nous aurons pour 2022 s’élèvera à 455 milliards de FCfa au taux de 100 dollars le baril », a expliqué le ministre du Pétrole et des Energies.
Aïssatou Sophie Gladima a rappelé qu’un point quotidien est fait chaque jour avec le ministère des Finances pour suivre le marché afin que le moment venu, voir ce qu’il y a lieu de faire pour assurer l’équilibre macroéconomique. « Pour le moment, aucune hausse n’est prévue. En effet, le gouvernement a décidé de bloquer tous les prix pour le gasoil, l’essence et l’électricité. Nous allons continuer jusqu’à la limite du possible à bloquer les prix tout en souhaitant une sortie de crise. C’est l’option du chef de l’Etat dans le cadre de sa politique sociale en faisant des subventions, en enlevant des taxes et certains programmes », a fait savoir Mme Gladima. Pour ce qui est de l’approvisionnement du marché, elle soutient que les efforts seront poursuivis.
« Des subventions vont être sûrement opérées pour l’approvisionnement du marché. Nous demandons aux compagnies d’acheter quels que soient les prix du marché et de voir ensuite avec le ministère des Finances et du Budget comment combler les pertes commerciales occasionnées par l’augmentation des produits à l’échelle internationale », a confié le ministre du Pétrole et des Energies.
Economie
L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.
Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.
En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.
Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.
Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.
Economie
Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.
« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.
« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.
Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.
Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.
Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.
Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.
Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.
Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.
Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».
Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.
Economie
Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar
« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.
Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.
Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :
- Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
- Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
- Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
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