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Economie

Tourisme-Transport Aérien : Le Maroc va investir plus de 49 millions d’euros en 2021

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Le Royaume Chérifien va investir plus de 49 millions d’euros dans le secteur du tourisme et du transport aérien, durement affecté par la pandémie. Les revenus touristiques en baisse de 92% au cours des 3 premiers trimestres de 2020. Cela passera par la modernisation des aéroports de Rabat, Casablanca et Nador se poursuivra.

Le secteur du tourisme et du transport aérien au Maroc bénéficiera d’un investissement de 534,12 millions de dirhams (49,4 millions EUR) en 2021. L’annonce a été faite, par la ministre du Tourisme, de l’Artisanat, du Transport aérien et de l’Economie sociale.

La Société marocaine d’ingénierie touristique (SMIT) et l’Office national marocain du tourisme (ONMT) bénéficieront respectivement d’une subvention de 300 millions et 134,7 millions de dirhams. Alors que la dotation de la SMIT a subi une coupe de 18%, le budget de l’ONMT est maintenu inchangé. Et ce dans l’optique de promouvoir davantage le tourisme national en vue de récupérer les parts de marchés perdues suite à la crise sanitaire liée à la pandémie de Covid-19, a expliqué la ministre. Par ailleurs, les établissements de formation dans le secteur bénéficieront d’une affectation de 16,9 millions de dirhams.

Le secteur du tourisme qui représente 7% du PIB du Maroc a connu une contraction historique avec 78% de baisse des arrivées (janvier – septembre). De 13 millions d’arrivées en 2019, le Maroc n’aura enregistré que 2,2 millions au cours des neuf premiers mois de l’année. Conséquence : les entrées en devise ont été également impactées avec une baisse de 92% comparativement à 2019.

Dans le sous-secteur du transport aérien, les chantiers en cours vont se poursuivre. Il s’agit notamment de la construction du nouveau terminal de l’aéroport international Rabat-Salé (dont l’investissement est estimé de 1,6 milliard de dirhams) qui apportera une capacité supplémentaire de 4 millions de passagers. Les travaux en cours à l’aéroport Mohammed V de Casablanca et à l’aéroport de Nador dans le nord-est du pays devraient s’achever d’ici 2021.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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