Connect with us
pub

entreprenariat

Entreprenariat-Malawi : des déchets transformés en gaz et électricité pour les familles pauvres

Published

on

L’entrepreneur malawite Clement Kandodo a conçu une machine permettant de recycler les déchets organiques en biogaz et en engrais. Son initiative, Ecogen, a pour objectif de lutter contre la déforestation causée par l’utilisation du bois de chauffe et l’accès difficile à l’énergie électrique.

Clement Kandodo a mis au point un biodigesteur, dispositif technique de transformation des excréments et autres déchets organiques en gaz naturel. Cette transformation passe par un processus naturel de fermentation qui dégrade la matière organique pour obtenir le méthane, un gaz moins toxique et moins explosif que le butane couramment utilisé dans les ménages. L’appareil a également pour particularité de produire de l’électricité verte à partir de ces déchets.

Contrairement aux systèmes de biogaz traditionnels qui utilisent principalement la bouse de vache, les biodigesteurs de EcoGen peuvent être utilisés avec n’importe quel déchet organique, parmi lesquels les déchets agricoles, les déchets de cuisine, etc. Par cette initiative, Clement Kandodo veut fournir des solutions technologiques durables pour la production d’énergies renouvelables.

En transformant les déchets organiques en biogaz, en électricité et en engrais, le jeune entrepreneur contribue à la réduction de la pauvreté dans les ménages qui n’ont pas accès au gaz domestique et au service électrique public, mais aussi à combler le manque d’intrants agricoles chez les petits exploitants. EcoGen promeut une économie circulaire où les déchets constituent une source de développement pour le Malawi.

L’utilisation de bois de chauffe et de charbon de bois pour la cuisson entraîne la déforestation. Par ailleurs, la fumée produite par ce type de combustible crée un risque pour la santé, car elle peut être à l’origine de complications respiratoires. Selon Clement Kandodo, l’utilisation du biogaz permet aussi un gain de temps considérable pour les familles.

« Les femmes qui cuisinent au bois passent en moyenne 7 heures par semaine à en ramasser. En outre, le processus d’allumage du foyer, de cuisson et de nettoyage avec la biomasse consomme en moyenne 4 heures de temps par jour. Cela signifie une perte de temps, temps qui pourrait être utilisé pour la génération de revenus, l’éducation ou d’autres activités », a-t-il expliqué.

L’initiative a particulièrement été utile en période de Covid-19 auprès des agriculteurs et des familles, réduisant les déplacements pour la recherche d’engrais, de sources d’énergie et de nourriture. Le 18 décembre dernier, EcoGen a été sélectionnée par la Banque africaine de développement lors de la compétition AfricavsVirus Challenge, pour recevoir une subvention pouvant atteindre 20 000 USD ainsi que l’accès à des services d’aide au développement de l’entreprise.

SOURCE AGENCE ECOFIN

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

Published

on

Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.

Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.

En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.

Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.

Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.

Continue Reading

Economie

Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

Published

on

Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.

Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.

« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.

« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.

Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.

Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.

Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.

Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.

Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.

Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.

Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.

Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.

Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».

Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.

Continue Reading

Economie

Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar

Published

on

Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.

Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.

Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :

  • Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
  • Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
  • Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
Continue Reading

Tendance