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santé et bien-être

Sénégal : La lèpre ne touche un sénégalais sur 55.000, selon le Ministre de la Santé

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

Une personne sur 55.000 a la lèpre au Sénégal, un taux de prévalence très faible, qui pousse les autorités à supprimer la loi de 1976 autorisant la création des villages de reclassement des lépreux, a expliqué lundi la ministre de la Santé et de l’Action sociale, Marie Khémesse Ngom Ndiaye aux députés.

« Des enquêtes épidémiologiques montrent que le Sénégal est à un cas de lèpre pour 55.000 habitants3, a déclaré le ministre de la santé aux parlementaires lors de l’examen du projet de loi portant abrogation de la loi du 25 mars 1976 relative au traitement de la lèpre et au reclassement social des lépreux guéris ou mutilés.

« Les villages de reclassement étaient une source de stigmatisation, l’Etat du Sénégal s’est dit qu’il fallait abroger cette loi », a-t-elle expliqué.

Elle estime que « les Sénégalais qui habitaient ces villages étaient des citoyens dignes, qui avaient accès aux services sociaux de base ».

Le projet de loi relatif aux médicaments, aux autres produits de santé et à la pharmacie, adopté ce lundi en même temps que celui concernant les villages de reclassement des lépreux, « renforce également le cadre réglementaire de l’Etat, car ces produits constituent des piliers importants du secteur de la santé et de l’action sociale », a souligné Marie Khémesse Ngom Ndiaye.

Le troisième projet de loi adopté par les députés ce lundi concerne l’exercice de la chirurgie dentaire et l’Ordre national des chirurgiens-dentistes.

« C’est une loi très importante parce qu’elle permet de réglementer ladite profession », a souligné la ministre de la Santé et de l’Action sociale.

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santé et bien-être

Comprendre la trisomie 21 pour un bon accompagnement et une prise en charge médicale

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La trisomie 21, ou syndrome de Down, est une anomalie génétique qui survient lorsqu’une personne possède un chromosome en plus. Normalement, les humains ont 46 chromosomes, organisés en 23 paires. Chez les personnes trisomiques, on relève 47 chromosomes au lieu de 46, avec un troisième exemplaire du chromosome 21. 

La trisomie 21 affecte le développement de l’enfant sur divers plans. En ce qui concerne le développement social, la trisomie peut affecter la communication et les interactions en créant des problèmes de comportement.

C’est parce que ces enfants rencontrent des difficultés à comprendre les émotions et les intentions des autres, et cela affecte leur estime de soi à cause des préjugés et de la discrimination. Par exemple, un enfant trisomique peut avoir du mal à se faire des amis et peut être plus timide que les autres enfants. 

Sur le plan du développement moteur, la trisomie peut être à l’origine du retard du langage et de la marche dû à la diminution du tonus musculaire. Elle peut engendrer des problèmes de coordination et d’équilibre. Par exemple, un enfant trisomique peut avoir besoin de plus de temps pour apprendre à marcher et à parler, et peut avoir besoin de kinésithérapie pour renforcer ses muscles.

Il y a aussi des cas de microcéphalie où la taille de la tête est inférieure à la moyenne ce qui peut affecter le cerveau et entraîner des crises. Il est important aussi de citer les malformations cardiaques congénitales fréquentes avec un risque accru de troubles de la vision et de l’audition. 

Sur le plan du développement psychologique, la trisomie peut être à l’origine du retard de développement cognitif, ce qui fait que les enfants trisomiques peuvent apprendre plus lentement que les autres enfants. Les difficultés d’apprentissage sont plus accentuées dans les domaines comme la mémoire et le langage, et ces enfants peuvent nécessiter plus de soutien à l’école car ils ont des difficultés à suivre le rythme des autres élèves. 

La prise en charge éducative et sociale d’un enfant trisomique doit être un engagement à long terme qui nécessite une approche multidisciplinaire et individualisée. Elle doit se faire dans un environnement riche en stimulation avec une équipe pluridisciplinaire et à travers une collaboration étroite des professionnels.

Cette prise en charge se fait également à travers des projets éducatifs individualisés, un suivi par un orthophoniste pour développer le langage, la participation à des activités de loisirs inclusives et le soutien psychologique pour l’enfant et sa famille.

Notre Institut Envol joue un rôle crucial dans l’insertion des enfants affectés par la trisomie 21. Sur le plan médical, il y a l’intervention des médecins comme les pédiatres, les neurologues et les cardiologues pour un bilan diagnostic.

Nous avons aussi des interventions thérapeutiques adaptées aux besoins de chaque enfant telles que la kinésithérapie, l’orthophonie et la psychomotricité. Sur le plan pédagogique, l’Institut propose des programmes d’éducation spécialisée pour stimuler le développement de l’enfant en lui offrant des opportunités d’apprentissage et de découverte à travers des jeux, des activités et des interactions sociales.

Sur le plan psychologique, il y a un soutien émotionnel et affectif pour l’enfant et sa famille pour son bien-être. L’Institut accompagne par ailleurs les enfants trisomiques dans leur développement social et leur future insertion professionnelle.

Avec un soutien adéquat, les enfants trisomiques peuvent apprendre à vivre de manière autonome et indépendante. Ils peuvent développer des compétences quotidiennes dans des domaines tels que la gestion de leur temps, l’hygiène personnelle et même la préparation des repas.

La trisomie 21 n’est pas une maladie mais une condition génétique

Elle n’est pas due à la sorcellerie ni aux esprits comme certains le pensent

Les enfants trisomiques ne sont pas « inférieurs », ils sont simplement uniques, avec le même potentiel que tous les autres enfants

Ils méritent d’avoir les mêmes chances de réussir dans la vie. 

avec l’OMS et les Nations Unies

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santé et bien-être

Le Nigeria reçoit 10 000 doses de vaccin contre la variole des États-Unis

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Le Nigeria a reçu 10 000 doses de vaccin contre la variole de la part de l’Agence américaine pour le développement international (USAID). Il s’agit du premier lot de vaccins à atteindre le pays, qui a confirmé 40 cas, sans décès jusqu’à présent.

Muyi Aina, directeur exécutif de l’Agence nationale de développement des soins de santé primaires (NPHCDA), a qualifié cette donation d' »étape cruciale » pour le Nigeria.

« Nous sommes conscients que le vaccin n’est pas vraiment en surplus. Je pense que nous recevons 10 000 des quelque 200 000 doses disponibles dans le monde », a déclaré M. Aina dans un communiqué.

Le gouvernement nigérian a décidé de donner la priorité à cinq États pour recevoir les vaccins, à savoir Bayelsa, Edo, Cross-River et Lagos, selon le communiqué de l’USAID.

La NHPCDA n’a pas encore indiqué quand les vaccins seraient distribués ni qui serait traité en priorité.

« Nous encourageons le gouvernement du Nigéria à continuer à mobiliser les ressources nationales pour obtenir davantage de vaccins contre la variole », a déclaré l’ambassadeur américain Richard Mills lors de la cérémonie de remise des vaccins au gouvernement nigérian.

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74 eme session du comité régional de l’OMS pour l’Afrique, le Sénégal représenté

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Le Sénégal est représenté à la 74e session du Comité régional de l’OMS pour l’Afrique par le Dr Ibrahima Sy, Ministre de la Santé et de l’Action sociale. La session a démarré le 26 et prendra fin le 30 août à Brazzaville, en République du Congo.

Placée sous le thème « Tous engagés pour la santé, la santé pour tous », la session a été ouverte en présence de hauts responsables, parmi lesquels le Président du Congo et le Directeur Général de l’OMS.

Parmi les principaux points à l’ordre du jour, figurent la réduction des taux élevés de mortalité infantile et la nécessité d’inverser d’urgence la tendance de cette menace considérable chez les enfants d’Afrique. La poliomyélite et le cancer du col de l’utérus sont deux autres défis sanitaires qui feront l’objet d’une attention particulière.

Elle rassemble 47 ministres africains de la Santé pour évaluer les progrès réalisés en matière de santé sur le continent et aborder les défis liés à l’atteinte de la Couverture sanitaire universelle.

Pour la poliomyélite, l’objectif est de renforcer les engagements et d’élaborer des stratégies pour parvenir à une éradication complète de cette maladie. Concernant le cancer du col de l’utérus, la nécessité de donner la priorité à la prévention par la vaccination et le dépistage du papillomavirus humain sera soulignée lors d’une manifestation parallèle spéciale.

Endiguer le MPOX

« L’OMS s’est engagée à travailler avec les pays africains et ses partenaires pour contenir rapidement l’épidémie de mpox, et je suis convaincu que nous y parviendrons », a déclaré le Dr Tedros. « Mais cette situation d’urgence met en évidence les faiblesses de l’architecture de la sécurité sanitaire en Afrique et dans le monde. C’est pourquoi tous les États Membres doivent s’engager activement dans les négociations sur l’accord de lutte contre les pandémies et investir dans l’OMS et la santé publique, afin de protéger les générations présentes et futures ».

Il a félicité les États Membres pour les améliorations qu’ils ont apportées à la préparation aux situations d’urgence et aux soins de santé primaires. Il les a également remerciés pour le rôle clé qu’ils ont joué dans la négociation de l’accord de l’OMS sur les pandémies et pour leur soutien au cycle d’investissement de l’OMS visant à accroître le financement durable de l’Organisation.

Selon le Dr Tedros, la nouvelle épidémie de mpox souligne la nécessité d’un engagement et d’un investissement soutenus pour protéger et promouvoir la santé publique sur le continent africain.

« Je suis convaincu qu’avec le leadership des pays touchés par le mpox, le soutien de l’OMS et le partenariat avec CDC Afrique et d’autres organisations, nous pourrons maîtriser rapidement ces épidémies, comme nous l’avons fait pour de nombreuses autres épidémies ces dernières années », a déclaré le Dr Tedros.

« Cependant, des insuffisances subsistent dans l’architecture de la sécurité sanitaire, en Afrique et dans le monde. C’est pourquoi j’invite tous les États Membres à s’engager activement dans les négociations relatives à l’accord sur les pandémies, à les achever d’ici à la fin de l’année, et à participer activement au cycle d’investissement de l’OMS. »

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