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Société

Au Sénégal, des «nervis» sont-ils de sortie?

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« Ne croupissons pas dans la vallée du désespoir. » Martin Luther King

Statu quo au Sénégal après l’explosion de violences qui a agité le pays jeudi et vendredi derniers, dans la foulée de la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko à deux ans de prison ferme pour « corruption de la jeunesse ». Dans ce contexte de tension latente, la présence de « nervis » – des hommes de main – aux côtés des forces de maintien de l’ordre pose question. 

Des dizaines de véhicules, notamment des pick-up blancs non immatriculés, stationnent depuis dimanche devant le siège de l’Alliance pour la République (APR), le parti présidentiel, dans le quartier de Mermoz. Des jeunes sortent du bâtiment avant de s’engouffrer dans les voitures. « Ils arrivent, ils vont passer devant les policiers pour aller arrêter les gens et ils sont armés », décrit Maître Moussa Diop, désormais membre de la plateforme des Forces Vives F24, qui a dénoncé ce lundi 5 juin le recrutement de nervis par le pouvoir.

« Il y a des personnes qui dépendent du parti au pouvoir. Je tiens à le préciser parce que j’ai des images, j’ai aussi le point de départ. Elles sont utilisées par le pouvoir pour faire un travail qui n’est pas le leur. On ne peut pas prendre des personnes privées pour assurer l’ordre public. »

Moussa Diop a quitté la coalition présidentielle en 2020, et dit « ne pas avoir connu de nervis » avant les émeutes meurtrières de mars 2021. Pourtant, « cette pratique est loin d’être nouvelle dans l’histoire politique du Sénégal », affirme un responsable de la société civile, « et par différents partis ». À chaque pic de tensions, ces pick-up redoutés font leur apparition.

Alors que le ministre Mame Mbaye Niang a appelé à « faire face, quartier par quartier », qui sont donc ces jeunes regroupés ces derniers jours au siège de l’APR ? « Toutes les personnes au siège de l’Alliance pour la République, ce sont des militants. L’Alliance pour la République n’a recruté aucun jeune pour faire face à qui que ce soit. Notre parti a toujours disposé d’un parc automobile », justifie le député Abdou Mbow, porte-parole adjoint du parti. Quant aux individus que l’on voit sur des pick-up aux côtés des forces de défense et de sécurité et qui ne sont pas en tenue, le cadre de l’APR répond : « Dans tous les pays du monde, on voit des policiers en civil. Ce sont des questions qu’on doit poser aux forces de défense et de sécurité. »

De son côté, la police a dénoncé la présence de « civils armés » au sein des manifestants.

Avec Rfi

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Société

La Crimée est touchée par une cyberattaque «sans précédent», annonce un responsable russe

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

La Crimée est touchée par une cyberattaque «sans précédent», annonce ce vendredi un responsable russe, quelques heures après une frappe ukrainienne ayant endommagé le siège de la flotte russe de la mer Noire dans cette péninsule ukrainienne annexée par Moscou.

   « Cyberattaque sans précédent contre les fournisseurs d’accès à internet en Crimée. Nous sommes en train de réparer les pannes d’internet dans la péninsule », a affirmé sur Telegram Oleg Krioutchko, un conseiller du dirigeant installé par la Russie dans la péninsule, sans toutefois indiquer si cette attaque informatique était directement liée aux frappes.

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Société

Ghana: 9 morts lors d’une attaque dans le Nord-Est

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Une attaque d’individus non-identifiés armés a fait 9 morts et plusieurs blessés au Ghana. Les assaillants ont tiré sur deux véhicules transportant des commerçants, qui se rendaient à un grand marché au Togo.

L’embuscade a eu lieu ce 21 septembre 2023 dans le district de Pusiga dans le nord-est du pays, près de la frontière avec le Burkina Faso, confronté à une insurrection jihadiste. La plupart des victimes sont des femmes, selon un responsable local.

À ce stade, les pistes sont minces sur le mobile et l’identité des assaillants. Les forces de l’ordre sont sur place et le chef du district de Pusiga a déclaré qu’une enquête a été ouverte pour tenter d’établir les causes de cette attaque. Aucun groupe ne l’a encore revendiquée.

Cette attaque intervient dans une période de tensions communautaires entre les ethnies Kusasi et Mamprusi, dans la région de Bawku, proche de la frontière avec le Burkina Faso.

Ces tensions ont monté d’un cran en février dernier lorsqu’un officier de l’immigration a été tué et deux de ses collègues blessés. Dans la foulée, les autorités ghanéennes avaient envoyé 1 000 soldats à la frontière avec le Burkina Faso pour sécuriser les lieux.

Le ministre de la Défense avait déclaré que les violences intercommunautaires étaient en train de profiter aux groupes jihadistes présents dans la région.

En effet, pour les analystes, les agents de l’immigration au Ghana aujourd’hui, passent plus de temps à répondre aux troubles interethniques qu’à sécuriser les frontières. Ce qui rend les frontières vulnérables aux attaques terroristes.

Le fait que les assaillants s’en sont pris à des civils, en train d’aller à un marché, suggère pour certains experts, l’implication des jihadistes.   

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Société

Financement libyen de la présidentielle 2007: procès ordonné en 2025 pour Sarkozy et 12 personnes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.

Deux magistrates financières ont signé jeudi le renvoi devant le tribunal correctionnel de Paris de Nicolas Sarkozy et de douze personnes pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle 2007 que l’ex-chef de l’État nie en bloc, a indiqué vendredi le procureur national financier Jean-François Bohnert dans un communiqué. 

Déjà jugé dans le dossier dit des écoutes et dans l’affaire Bygmalion, l’ancien président de la République devrait comparaître pendant quatre mois début 2025 pour corruption passive, association de malfaiteurs, financement illégal de campagne électorale et recel de détournement de fonds publics libyens.

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