Société
Santé-Ibuprofène : la publicité bientôt interdite pour les dosages à 400 mg

« Sourire mobilise 15 muscles, mais faire la gueule en sollicite 40. Reposez-vous : Souriez ! » Christophe André, écrivain, psychiatre et psychothérapeute français
La publicité auprès du grand public pour promouvoir le plus fort dosage de l’ibuprofène (400 mg), utilisé pour soulager la douleur et faire baisser la fièvre, sera interdite à compter du 2 avril, a annoncé jeudi l’Agence nationale de la sécurité du médicament (ANSM). Cette mesure vise à populariser «une meilleure pédagogie pour une meilleure utilisation» de ces médicaments, disponibles sans ordonnance et très consommés en France, explique Dr Philippe Vella, directeur médical au sein de l’ANSM.
Cette interdiction «dans les journaux, à la télévision, sur les sites internet ou dans tout autre média grand public», s’inscrit dans la continuité des actions en faveur du bon usage de l’ibuprofène, sans remettre en cause l’efficacité et la sécurité de ces médicaments quand ils sont utilisés correctement, précise l’agence. L’ibuprofène est le plus utilisé de tous les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) en France.
Cette interdiction de promotion dans les médias a été décidée après «une analyse globale de l’ensemble des publicités» autour des spécialités à base d’ibuprofène 400 mg qui a montré que ces communications commerciales «n’ont pas été de nature à inciter les patients» à suivre le bon usage de ces médicaments, explique l’agence.
Les recommandations préconisent en effet de «privilégier la prise d’ibuprofène dosé à 200 mg en première intention», c’est-à-dire de débuter le traitement par la dose la moins forte, rappelle le gendarme du médicament. Les publicités en faveur du dosage à 400mg rappellent bien ce principe de précaution auprès du grand public par un message encourageant à utiliser «la plus faible dose possible», selon l’ANSM.
Mais, de façon «majoritaire», elles ont entraîné une augmentation des ventes de ces spécialités et, en parallèle, l’ANSM a constaté une hausse «des signalements des effets indésirables graves en lien avec la dose d’ibuprofène» notamment des hémorragies gastro-digestives et des atteintes rénales. Au total, «16 laboratoires sont concernés par l’ibuprofène 400 mg, ce qui représente environ une trentaine de marques de médicaments» (telles que Advil 400, Nurofen 400, Spedifen 400 et tous les génériques dont le nom commence par ibuprofène avec le nom du laboratoire et le dosage à côté), a détaillé M. Vella. Ils ont été informés de cette «mesure contraignante».
Depuis fin 2019, ces produits ne sont plus disponibles dans les rayons des pharmacies, mais sur demande au pharmacien. «L’important c’est d’en prendre sur la durée la plus courte possible, pas plus de trois jours en cas de fièvre et cinq jours en cas de douleur, en commençant par la dose de 200 mg et en respectant l’intervalle d’au moins 6H entre deux prises», indique Dr Vella.
En cas de fièvre ou de douleur, il faut commencer par le paracétamol, rappelle cet expert. Le paractémol reste d’ailleurs privilégié: environ 600 millions de boîtes vendues en 2022 comparé à environ 34 millions de boîtes d’ibuprofène (tous dosages), dont 30 millions d’ibuprofène 400 et 4 millions d’ibuprofène 200. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens ne doivent pas être utilisés en cas de varicelle, de troubles de la coagulation, d’ulcère à l’estomac, de maladies du rein et du foie notamment. Ils sont aussi contre-indiqués à partir du sixième mois de grossesse.
Société
Le Sénégal a numérisé 20 millions d’actes d’état civil sur un objectif de 30 millions

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Aliou Ousmane Sall, directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), a annoncé ce mardi que le Sénégal a numérisé et indexé 20 millions d’actes d’état civil, dans le cadre d’un objectif global de 30 millions. Cette avancée a été partagée lors de la réunion interministérielle sur la problématique de l’état civil et la sécurité des documents officiels.
Cette initiative fait partie de la mise en place d’un système d’information sur l’état civil du Sénégal, visant à moderniser la gestion des actes officiels. M. Sall a précisé que 2 800 agents, dont 631 officiers d’état civil et 631 préposés aux archives, ont été formés pour accompagner ce processus de modernisation.
Le coût total de la numérisation est estimé à plus de 68 milliards de francs CFA, montant couvrant les besoins aussi bien au niveau national qu’au sein des représentations diplomatiques. Le directeur de l’ANEC a souligné que la digitalisation est essentielle pour une gestion efficace et durable de l’état civil, tout en insistant sur la nécessité d’une large sensibilisation des populations.
Par ailleurs, Aliou Ousmane Sall a présenté le programme « NEKKAL », destiné à moderniser l’état civil et garantir le droit à l’identité pour tous les citoyens. Il a précisé que la cartographie du réseau d’état civil répertorie 596 centres et 30 postes consulaires.
Société
Sénégal : Décès du Pr. Madior Diouf, universitaire et ancien ministre

« Ne te demande pas ou la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C’est le plus difficile à faire. » Shams de Tabriz
Professeur de littérature à l’université Cheikh Anta Diop, Madior Diouf a rendu l’âme. Le natif de Fatick a été ministre de la Culture dans le second gouvernement de Moustapha Niasse.
Il a été aussi secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), parti créé le 3 février 1976 par Cheikh Anta Diop qui promeut une vision démocratique alternative.
Société
Afrique Sud: Les familles des victimes de l’apartheid intentent une action en dommages et intérêts contre le gouvernement

« Ne te demande pas ou la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C’est le plus difficile à faire. » Shams de Tabriz
Vingt-cinq familles de victimes et survivants de crimes politiques commis à l’époque de l’apartheid ont poursuivi le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son gouvernement pour ce qu’ils considèrent comme un manquement à l’obligation d’enquêter correctement sur ces infractions et de rendre la justice.
Le groupe demande environ 167 millions de rands (9 millions de dollars) de dommages et intérêts, selon l’affaire déposée à la Haute Cour de Pretoria, la capitale, lundi, et partagée par la Fondation pour les droits de l’homme, une ONG soutenant les familles, jeudi.
Ils demandent également une ordonnance obligeant M. Ramaphosa à créer une commission d’enquête sur « l’ingérence politique qui a entraîné la suppression de plusieurs centaines de crimes graves liés au passé de l’Afrique du Sud », selon une déclaration publiée par les requérants.
Un porte-parole de M. Ramaphosa a déclaré que son équipe juridique répondrait aux documents judiciaires en conséquence et que le président n’avait jamais interféré avec le travail des agences chargées de l’application de la loi ou ne leur avait jamais ordonné de ne pas poursuivre les crimes commis à l’époque de l’apartheid.
L’Afrique du Sud a été dirigée par une minorité blanche pendant des décennies, appliquant une ségrégation raciale institutionnalisée, avant de devenir une démocratie multiraciale en 1994.
Le Congrès national africain (ANC) gouverne depuis lors, mais a été contraint l’année dernière de partager le pouvoir avec des partis plus petits après avoir perdu sa majorité lors d’une élection nationale.
Le premier requérant dans cette affaire est Lukhanyo Calata, le fils de Fort Calata, l’un des quatre militants anti-apartheid connus sous le nom des « quatre de Cradock » qui ont été tués en 1985.
Personne n’a été poursuivi dans cette affaire et une troisième enquête doit commencer cette année, mais de nombreuses personnalités liées aux meurtres sont décédées, selon la déclaration.
« La justice retardée de cette manière a fait en sorte que nos familles soient définitivement privées de justice », a déclaré M. Calata.
Parmi les autres requérants figurent deux survivants du massacre de Highgate, en 1993, au cours duquel un groupe d’hommes masqués a abattu cinq clients dans un bar d’hôtel, ainsi que les membres des familles d’autres militants anti-apartheid qui ont été tués ou qui ont disparu.
L’Afrique du Sud a mis en place sa Commission vérité et réconciliation (CVR) en 1996 pour aider à mettre au jour les violations des droits de l’homme perpétrées sous le régime de l’apartheid. Après sa dissolution en 2002, la CVR a remis une liste de plusieurs centaines de cas aux procureurs de l’État pour qu’ils poursuivent l’enquête, mais nombre d’entre eux n’ont jamais été poursuivis.
« La suppression des efforts de responsabilisation après la CVR a entraîné la perte de témoins, d’auteurs et de preuves, ce qui rend les poursuites judiciaires impossibles dans la plupart des cas et prive les survivants et les familles des victimes de leurs droits à la justice, à la vérité et à la clôture », a déclaré Odette Geldenhuys, une avocate représentant les requérants.
L’indemnisation demandée prend la forme de « dommages-intérêts constitutionnels », accordés lorsqu’un tribunal juge qu’il y a eu violation de droits constitutionnels par l’État.
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