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Société

Sénégal : les besoins en mouton pour la Tabaski estimés à 810 000 têtes

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Le Sénégal a besoin pour la fête de Tabaski 2024 de 810 000 moutons. Des besoins que la production locale ne couvre pas. Le déficit est comblé par les importations de la Mauritanie, du Mali ; les principaux pays d’origine des moutons importés.

A l’issue du Conseil interministériel consacré à la préparation de la Tabaski, le gouvernement a pris une série de mesures pour assurer un bon approvisionnement du pays en moutons.

Il s’agit notamment de la facilitation du transport des moutons, de la mise en place de points de vente de moutons à Dakar et dans les capitales régionales, de la subvention de l’aliment de bétail et de la suspension des taxes et impôts sur le commerce des moutons aux frontières et sur les marchés.

Au cours de la réunion, le Premier ministre a instruit le ministre des Infrastructures et des Transports terrestres de veiller au respect de la « tarification consensuelle » du transport des animaux issue de la concertation entre les transporteurs et les opérateurs de moutons de Tabaski, afin d’éviter les surenchères souvent observées dans ce domaine à l’approche de la fête.

Il a demandé au Ministre du Commerce de veiller au bon approvisionnement du marché en denrées de base telles que l’oignon, l’huile et la pomme de terre, et de prendre les mesures appropriées pour lutter contre la spéculation.

Le ministère de la santé sera également mis à contribution, avec la mise en place de points sanitaires rapprochés et équipés sur le champ de foire et dans les points de vente de Dakar, et le déploiement d’équipes de prévention et de communication sur la sécurité sanitaire et environnementale.

Le gouvernement voudrait que les demandes de crédit présentées par les éleveurs pour l’opération Tabaski 2024 soient traitées le plus rapidement possible.

Le Premier ministre a demandé une étude sur les dettes des éleveurs envers les institutions financières, ainsi que sur les retards dans le versement des fonds de refinancement de l’Etat à ces derniers. Il souhaite que la durée des prêts accordés aux opérateurs soit supérieure à un an.

Pour augmenter l’offre nationale d’ovins, Ousmane Sonko a demandé au ministre de l’élevage de mener des consultations avec les parties intéressées, de finaliser « dans les meilleurs délais » les textes d’application du code pastoral avec « une attention particulière à la répression du vol de bétail » et d’actualiser le recensement du cheptel pastoral.

L’objectif de ces mesures est d’assurer un approvisionnement correct du pays en moutons et en denrées alimentaires courantes, afin que les Sénégalais puissent fêter la Tabaski dans la joie et la convivialité.

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Société

Le Sénégal a numérisé 20 millions d’actes d’état civil sur un objectif de 30 millions

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Aliou Ousmane Sall, directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), a annoncé ce mardi que le Sénégal a numérisé et indexé 20 millions d’actes d’état civil, dans le cadre d’un objectif global de 30 millions. Cette avancée a été partagée lors de la réunion interministérielle sur la problématique de l’état civil et la sécurité des documents officiels.

Cette initiative fait partie de la mise en place d’un système d’information sur l’état civil du Sénégal, visant à moderniser la gestion des actes officiels. M. Sall a précisé que 2 800 agents, dont 631 officiers d’état civil et 631 préposés aux archives, ont été formés pour accompagner ce processus de modernisation.

Le coût total de la numérisation est estimé à plus de 68 milliards de francs CFA, montant couvrant les besoins aussi bien au niveau national qu’au sein des représentations diplomatiques. Le directeur de l’ANEC a souligné que la digitalisation est essentielle pour une gestion efficace et durable de l’état civil, tout en insistant sur la nécessité d’une large sensibilisation des populations.

Par ailleurs, Aliou Ousmane Sall a présenté le programme « NEKKAL », destiné à moderniser l’état civil et garantir le droit à l’identité pour tous les citoyens. Il a précisé que la cartographie du réseau d’état civil répertorie 596 centres et 30 postes consulaires.

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Société

Sénégal : Décès du Pr. Madior Diouf, universitaire et ancien ministre

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Professeur de littérature à l’université Cheikh Anta Diop, Madior Diouf  a rendu l’âme.  Le natif de Fatick a été ministre de la Culture dans le second gouvernement de Moustapha Niasse. 

Il a été aussi secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), parti créé le 3 février 1976 par Cheikh Anta Diop qui promeut une vision démocratique alternative. 

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Société

Afrique Sud: Les familles des victimes de l’apartheid intentent une action en dommages et intérêts contre le gouvernement

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Vingt-cinq familles de victimes et survivants de crimes politiques commis à l’époque de l’apartheid ont poursuivi le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son gouvernement pour ce qu’ils considèrent comme un manquement à l’obligation d’enquêter correctement sur ces infractions et de rendre la justice.

Le groupe demande environ 167 millions de rands (9 millions de dollars) de dommages et intérêts, selon l’affaire déposée à la Haute Cour de Pretoria, la capitale, lundi, et partagée par la Fondation pour les droits de l’homme, une ONG soutenant les familles, jeudi.

Ils demandent également une ordonnance obligeant M. Ramaphosa à créer une commission d’enquête sur « l’ingérence politique qui a entraîné la suppression de plusieurs centaines de crimes graves liés au passé de l’Afrique du Sud », selon une déclaration publiée par les requérants.

Un porte-parole de M. Ramaphosa a déclaré que son équipe juridique répondrait aux documents judiciaires en conséquence et que le président n’avait jamais interféré avec le travail des agences chargées de l’application de la loi ou ne leur avait jamais ordonné de ne pas poursuivre les crimes commis à l’époque de l’apartheid.

L’Afrique du Sud a été dirigée par une minorité blanche pendant des décennies, appliquant une ségrégation raciale institutionnalisée, avant de devenir une démocratie multiraciale en 1994.

Le Congrès national africain (ANC) gouverne depuis lors, mais a été contraint l’année dernière de partager le pouvoir avec des partis plus petits après avoir perdu sa majorité lors d’une élection nationale.

Le premier requérant dans cette affaire est Lukhanyo Calata, le fils de Fort Calata, l’un des quatre militants anti-apartheid connus sous le nom des « quatre de Cradock » qui ont été tués en 1985.

Personne n’a été poursuivi dans cette affaire et une troisième enquête doit commencer cette année, mais de nombreuses personnalités liées aux meurtres sont décédées, selon la déclaration.

« La justice retardée de cette manière a fait en sorte que nos familles soient définitivement privées de justice », a déclaré M. Calata.

Parmi les autres requérants figurent deux survivants du massacre de Highgate, en 1993, au cours duquel un groupe d’hommes masqués a abattu cinq clients dans un bar d’hôtel, ainsi que les membres des familles d’autres militants anti-apartheid qui ont été tués ou qui ont disparu.

L’Afrique du Sud a mis en place sa Commission vérité et réconciliation (CVR) en 1996 pour aider à mettre au jour les violations des droits de l’homme perpétrées sous le régime de l’apartheid. Après sa dissolution en 2002, la CVR a remis une liste de plusieurs centaines de cas aux procureurs de l’État pour qu’ils poursuivent l’enquête, mais nombre d’entre eux n’ont jamais été poursuivis.

« La suppression des efforts de responsabilisation après la CVR a entraîné la perte de témoins, d’auteurs et de preuves, ce qui rend les poursuites judiciaires impossibles dans la plupart des cas et prive les survivants et les familles des victimes de leurs droits à la justice, à la vérité et à la clôture », a déclaré Odette Geldenhuys, une avocate représentant les requérants.

L’indemnisation demandée prend la forme de « dommages-intérêts constitutionnels », accordés lorsqu’un tribunal juge qu’il y a eu violation de droits constitutionnels par l’État.

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