Société
Soudan : Les affrontements se poursuivent à Khartoum pour le contrôle du pouvoir

“La politique est le premier des arts et le dernier des métiers.”Voltaire
Depuis plus de cent jours, le Soudan est en proie à des affrontements violents alors que deux généraux rivaux tenter de contrôler le pouvoir. Les paramilitaires ont ainsi bombardé dimanche une base militaire à Khartoum, ordonnant l’évacuation d’un quartier voisin.
Les Forces de soutien rapide (FSR) du général Mohamed Hamdane Daglo ont attaqué le QG de la division blindée de l’armée du général Abdel Fattah al-Burhane, dans le quartier d’Al-Chajara dans le sud de la capitale, ont rapporté des habitants.
Des centaines de personnes en fuite
Des centaines d’habitants des quartiers d’Al-Sahafa et de Jabra ont fui leurs maisons, a affirmé l’un d’eux. « Des paramilitaires ont frappé à ma porte et m’ont ordonné de partir sous 24 heures », a renchérit Fawzi Radouane, resté seul dans la capitale pour surveiller le domicile familial.
« Ils nous ont dit que le quartier était une zone d’opération et qu’ils ne voulaient pas de civils », a abondé Nasser Hussein, un autre habitant de Jabra. De « violents affrontements avec tous types d’armes » ont également eu lieu dans la banlieue nord de Khartoum, selon des témoins.
La guerre pour le pouvoir a fait depuis le 15 avril plus de 3.900 morts et plus de 3,5 millions de déplacés et réfugiés. Plusieurs millions d’habitants de Khartoum vivent enfermés chez eux, soumis à de sévères pénuries d’eau, de nourriture et d’électricité par une chaleur étouffante.
Le Darfour également au cœur des combats
Au Darfour, dans l’ouest du pays, qui avec Khartoum concentre l’essentiel des combats, des milliers de personnes ont été déplacées de Nyala, chef-lieu du Darfour-Sud et deuxième ville du Soudan, où « des obus tombent sur des maisons de civils », selon un habitant. Issa Adam, un habitant de Nyala, a ainsi fui vers le camp de déplacés de Kalma. « Nous avons abandonné nos maisons à cause des bombardements, nous sommes maintenant sans abri en pleine saison des pluies », a-t-il affirmé.
« Les affrontements avaient lieu près de chez nous et nos voisins en ont été victimes. On a pris nos enfants et on s’est réfugié au camp d’Otach où nous n’avons accès à aucune organisation » humanitaire, selon un autre habitant de Nyala, Mohammed Khater. « On a peur que les combats arrivent jusqu’ici ».
Des affrontements entre l’armée et les FSR ont également lieu à Zalingei, capitale du Darfour-Centre, a affirmé une source militaire. Des villes et des villages entiers ont été détruits au Darfour, fief des FSR déjà meurtri dans les années 2000 par une guerre civile sanglante.
Société
Le Sénégal a numérisé 20 millions d’actes d’état civil sur un objectif de 30 millions

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Aliou Ousmane Sall, directeur général de l’Agence nationale de l’état civil (ANEC), a annoncé ce mardi que le Sénégal a numérisé et indexé 20 millions d’actes d’état civil, dans le cadre d’un objectif global de 30 millions. Cette avancée a été partagée lors de la réunion interministérielle sur la problématique de l’état civil et la sécurité des documents officiels.
Cette initiative fait partie de la mise en place d’un système d’information sur l’état civil du Sénégal, visant à moderniser la gestion des actes officiels. M. Sall a précisé que 2 800 agents, dont 631 officiers d’état civil et 631 préposés aux archives, ont été formés pour accompagner ce processus de modernisation.
Le coût total de la numérisation est estimé à plus de 68 milliards de francs CFA, montant couvrant les besoins aussi bien au niveau national qu’au sein des représentations diplomatiques. Le directeur de l’ANEC a souligné que la digitalisation est essentielle pour une gestion efficace et durable de l’état civil, tout en insistant sur la nécessité d’une large sensibilisation des populations.
Par ailleurs, Aliou Ousmane Sall a présenté le programme « NEKKAL », destiné à moderniser l’état civil et garantir le droit à l’identité pour tous les citoyens. Il a précisé que la cartographie du réseau d’état civil répertorie 596 centres et 30 postes consulaires.
Société
Sénégal : Décès du Pr. Madior Diouf, universitaire et ancien ministre

« Ne te demande pas ou la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C’est le plus difficile à faire. » Shams de Tabriz
Professeur de littérature à l’université Cheikh Anta Diop, Madior Diouf a rendu l’âme. Le natif de Fatick a été ministre de la Culture dans le second gouvernement de Moustapha Niasse.
Il a été aussi secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), parti créé le 3 février 1976 par Cheikh Anta Diop qui promeut une vision démocratique alternative.
Société
Afrique Sud: Les familles des victimes de l’apartheid intentent une action en dommages et intérêts contre le gouvernement

« Ne te demande pas ou la route va te conduire. Concentre-toi sur le premier pas. C’est le plus difficile à faire. » Shams de Tabriz
Vingt-cinq familles de victimes et survivants de crimes politiques commis à l’époque de l’apartheid ont poursuivi le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son gouvernement pour ce qu’ils considèrent comme un manquement à l’obligation d’enquêter correctement sur ces infractions et de rendre la justice.
Le groupe demande environ 167 millions de rands (9 millions de dollars) de dommages et intérêts, selon l’affaire déposée à la Haute Cour de Pretoria, la capitale, lundi, et partagée par la Fondation pour les droits de l’homme, une ONG soutenant les familles, jeudi.
Ils demandent également une ordonnance obligeant M. Ramaphosa à créer une commission d’enquête sur « l’ingérence politique qui a entraîné la suppression de plusieurs centaines de crimes graves liés au passé de l’Afrique du Sud », selon une déclaration publiée par les requérants.
Un porte-parole de M. Ramaphosa a déclaré que son équipe juridique répondrait aux documents judiciaires en conséquence et que le président n’avait jamais interféré avec le travail des agences chargées de l’application de la loi ou ne leur avait jamais ordonné de ne pas poursuivre les crimes commis à l’époque de l’apartheid.
L’Afrique du Sud a été dirigée par une minorité blanche pendant des décennies, appliquant une ségrégation raciale institutionnalisée, avant de devenir une démocratie multiraciale en 1994.
Le Congrès national africain (ANC) gouverne depuis lors, mais a été contraint l’année dernière de partager le pouvoir avec des partis plus petits après avoir perdu sa majorité lors d’une élection nationale.
Le premier requérant dans cette affaire est Lukhanyo Calata, le fils de Fort Calata, l’un des quatre militants anti-apartheid connus sous le nom des « quatre de Cradock » qui ont été tués en 1985.
Personne n’a été poursuivi dans cette affaire et une troisième enquête doit commencer cette année, mais de nombreuses personnalités liées aux meurtres sont décédées, selon la déclaration.
« La justice retardée de cette manière a fait en sorte que nos familles soient définitivement privées de justice », a déclaré M. Calata.
Parmi les autres requérants figurent deux survivants du massacre de Highgate, en 1993, au cours duquel un groupe d’hommes masqués a abattu cinq clients dans un bar d’hôtel, ainsi que les membres des familles d’autres militants anti-apartheid qui ont été tués ou qui ont disparu.
L’Afrique du Sud a mis en place sa Commission vérité et réconciliation (CVR) en 1996 pour aider à mettre au jour les violations des droits de l’homme perpétrées sous le régime de l’apartheid. Après sa dissolution en 2002, la CVR a remis une liste de plusieurs centaines de cas aux procureurs de l’État pour qu’ils poursuivent l’enquête, mais nombre d’entre eux n’ont jamais été poursuivis.
« La suppression des efforts de responsabilisation après la CVR a entraîné la perte de témoins, d’auteurs et de preuves, ce qui rend les poursuites judiciaires impossibles dans la plupart des cas et prive les survivants et les familles des victimes de leurs droits à la justice, à la vérité et à la clôture », a déclaré Odette Geldenhuys, une avocate représentant les requérants.
L’indemnisation demandée prend la forme de « dommages-intérêts constitutionnels », accordés lorsqu’un tribunal juge qu’il y a eu violation de droits constitutionnels par l’État.
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