Non catégorisé
L’Ukraine saisit un navire camerounais après la suspension des immatriculations de la flotte naviguant à l’étranger
Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Certes Allah a pardonné à ma communauté les mauvaises pensées provenant de l’esprit, tant que celles-ci ne se concrétisent ni en actes, ni en paroles. » [Sahih al-Bukhari 5269]
Les autorités ukrainiennes ont annoncé le 11 juillet 2024 la saisie du navire Usko MFU, un cargo battant pavillon camerounais, qu’elles accusent d’avoir transporté des céréales en provenance de la Crimée occupée par la Russie, selon le site de la Radio-télévision belge de la communauté française (RTBF).
D’après la même source, le capitaine azerbaïdjanais de ce navire est accusé d’avoir enfreint la loi ukrainienne qui interdit d’entrer ou de sortir des territoires ukrainiens occupés par la Russie, dont la Crimée.
Les services de sécurité ukrainiens ont précisé que douze autres membres d’équipage non ukrainiens étaient à bord. Le navire a été arraisonné alors qu’il se trouvait dans les eaux roumaines du Danube et se dirigeait vers la mer Noire.
Il est actuellement chargé d’orge à destination du port de Souda en Grèce. Selon le bureau du procureur général d’Ukraine, « le Usko MFU est entré à deux reprises au moins dans le port de Sébastopol, principal port de la péninsule de Crimée, après avoir désactivé son système AIS permettant de le suivre ».
Le bureau du procureur général d’Ukraine précise que la première fois, en novembre 2023, le navire était reparti chargé de 3 000 tonnes de produits agricoles pour le compte d’une entreprise turque. Fin mai 2024, poursuit-il, le navire est entré dans le port de Sébastopol pour la seconde fois, où il a déchargé des marchandises en provenance de Turquie.
« Puis il a quitté le port, indiquant comme destination Istanbul. Toutefois, après avoir réactivé son AIS, le 2 juillet, le navire est entré dans un port de Moldavie ».
Cette opération illustre les enjeux maritimes du conflit russo-ukrainien. Elle intervient trois mois après l’annonce des autorités camerounaises de suspendre, pour une période de six mois renouvelables, les immatriculations des engins flottants naviguant hors des eaux territoriales camerounaises.
Dans un communiqué signé le 22 avril dernier, le ministre des Transports, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe, précisait qu’un recensement physique de ces engins opérant sous le pavillon camerounais serait réalisé pendant cette période afin de procéder à la numérisation du registre des immatriculations.
La décision ministérielle faisait suite à l’audience qu’il avait accordée le 14 mars dernier au Haut-Commissaire du Royaume-Uni au Cameroun, Barry Lowen, venu exprimer les préoccupations de l’Organisation maritime internationale (OMI) au sujet des activités de certains « navires fantômes » battant pavillon camerounais.
Il s’agit des bateaux qui ne respectent pas les réglementations internationales et les meilleures pratiques, souvent sans assurance et évitant délibérément les inspections. L’OMI soupçonne ces bateaux de faire partie de la flotte utilisée par la Russie pour exporter son pétrole et le vendre à plus de 60 dollars le baril, contournant ainsi les sanctions imposées à la Russie par les pays du G7 (États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne, France, Italie, Japon, Canada), l’Union européenne et l’Australie.
Economie
Inde-Gaz Naturel: Les acheteurs de GNL adoptent l’indice de référence américain pour équilibrer la volatilité

Un homme vint chez le Prophète ﷺ et lui dit : « Ô Messager d’Allah ! Quelle est la personne avec qui je dois le mieux me comporter ? » Il dit : « Ta mère ». Il dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ta mère ». Il dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ta mère ». Il dit : « Et qui encore ? » Il dit : « Ton père ». [Al-Bukhari 5971]
Les importateurs indiens de gaz naturel liquéfié ont signé une série d’accords d’achat à long terme liés au prix de référence américain, le dernier effort des acheteurs du pays pour se protéger des marchés volatils.
Les entreprises publiques ont signé au moins quatre contrats depuis décembre, totalisant près de 11 millions de tonnes par an, dont le prix est fixé selon l’indice Henry Hub, selon les dirigeants au fait des transactions. Jusqu’à présent, la plupart des contrats à long terme indiens étaient indexés sur le pétrole brut, méthode traditionnelle de fixation du prix des contrats de GNL.
Fixer le prix du carburant selon l’indice Henry Hub ne signifie pas nécessairement que le carburant proviendra des États-Unis, mais plutôt une mesure visant à couvrir les risques.
Les consommateurs indiens — des centrales électriques aux usines pétrochimiques — sont très sensibles aux prix, car le gaz est en concurrence directe avec des alternatives moins chères et plus polluantes. Les entreprises qui dépendaient du marché spot ou de contrats liés au pétrole ont été régulièrement contraintes de réduire leurs achats en raison des flambées des prix.
Les contrats à terme sur le gaz américain ont également été relativement moins volatils et plus liquides que le marché de référence au comptant asiatique, le Japan-Korea Marker.
« La moyenne des dix dernières années montre qu’il y a eu des périodes pendant les mois d’hiver où l’indice de référence JKM a augmenté au-delà de l’imagination, tandis que les prix Henry Hub ont connu une croissance proportionnellement plus faible », a déclaré VRK Gupta, directeur financier de Bharat Petroelum Corp Ltd.
En février, BPCL a signé un accord avec ADNOC Trading portant sur 2,5 millions de tonnes de GNL sur cinq ans. Le raffineur basé à Mumbai évaluera la performance de l’accord et pourrait signer d’autres contrats de ce type, a déclaré M. Gupta.
Indian Oil Corp. a signé la semaine dernière un accord avec Trafigura pour 2,5 millions de tonnes, soit 27 cargaisons, réparties sur cinq ans, avec des livraisons commençant au milieu de cette année.
Les contrats récents ont été signés avec un taux de 115 % sur Henry Hub, majoré de 5 à 6 dollars par million d’unités thermiques britanniques. La livraison est prévue directement en Inde et comprend les frais de transport.
Economie
Sénégal-Criminalité financière : la Douanes saisie de 7,8 milliards de FCFA de billets noirs

“La flamme de l’inspiration doit être encouragée. Placez un verre autour de cette petite bougie et protégez-la du découragement ou du ridicule.” — Mary Higgins Clark
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité économique et financière, les Douanes sénégalaises viennent de réaliser une opération historique avec la saisie de billets noirs d’une valeur totale de 7 milliards 851 millions de francs CFA, soit l’équivalent de plus de 11 millions d’euros. Une action d’envergure qui confirme la montée en puissance des services douaniers dans la traque du faux monnayage à l’échelle nationale.
La plus importante saisie de billets noirs jamais enregistrée par l’Administration des Douanes a eu lieu dans la nuit du 1er au 2 mai 2025, à Pikine, dans la banlieue dakaroise. Cette opération, menée par la Brigade mobile des Douanes de Pikine, relevant de la Subdivision de Dakar-extérieur (Direction régionale Ouest), a permis de mettre la main sur 10 millions d’euros en coupures de 500 €, soit une contrevaleur de 6 milliards 650 millions de francs CFA.
Dans le cadre de la même intervention, les agents ont également saisi 1,5 million de dollars en billets noirs, soit 868 millions de francs CFA supplémentaires. Deux individus ont été interpellés.
Parallèlement, une autre opération a été menée le 28 avril 2025 à Thiès par le Groupement polyvalent de Recherche et de Répression de la Fraude (GPR), une unité spécialisée dans la lutte contre le faux monnayage. Cette mission a permis la saisie de 5 850 billets noirs en coupures de dollars et d’euros, représentant une contrevaleur estimée à 333 millions de francs CFA. Deux autres individus ont été arrêtés, l’un à Thiès, l’autre à Sirmang (région de Fatick).
Ces différentes opérations ont été rendues possibles grâce à un dispositif de renseignement et de surveillance proactif, qui constitue aujourd’hui un pilier fondamental de la stratégie de lutte contre les réseaux de faux monnayeurs au Sénégal. Elles témoignent de la capacité opérationnelle croissante des unités douanières et de leur coordination efficace sur le terrain.
Dans son communiqué officiel, l’Administration des Douanes sénégalaises réaffirme sa détermination à lutter contre le faux monnayage, fléau qui mine l’économie nationale et favorise les circuits financiers illicites. Elle renouvelle son engagement à combattre toutes les formes de criminalité économique à travers des opérations ciblées, une meilleure intelligence économique, et la collaboration interservices.
Non catégorisé
Sénégal-Mine : 236,59 milliards FCFA générés par le secteur extractif au 1er premier semestre selon l’ITEI

« Commencez là où vous êtes. Utilisez ce que vous avez. Faites ce que vous pouvez. » —Arthur Ashe
Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) a publié son rapport semestriel révélant une forte contribution du secteur minier qui représente près de 80 % des revenus extractifs totaux, tandis que les exportations sont dominées par l’acide phosphorique et l’or.
Le Comité national de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (CN-ITIE) du Sénégal a publié ce lundi son rapport de conciliation portant sur le premier semestre de l’année fiscale 2024. Ce document, fruit d’un processus structuré incluant compilation de données contextuelles et financières, rapprochement des paiements et des recettes, et investigation des écarts identifiés, offre un panorama détaillé de la contribution du secteur extractif à l’économie nationale.
Le rapport révèle que le total des revenus générés par le secteur extractif pour le premier semestre 2024 s’élève à 236,59 milliards FCFA (391,49 millions USD), incluant les paiements sociaux et environnementaux. Sur ce montant, 225,49 milliards FCFA ont été affectés directement au budget de l’État.
Le secteur minier domine largement avec une contribution de 187,35 milliards FCFA, représentant 79,19 % des revenus extractifs. Ce montant équivaut déjà à 56,36 % du total des revenus du secteur minier générés sur l’ensemble de l’exercice 2023.
Le secteur des hydrocarbures a contribué à hauteur de 45,79 milliards FCFA, soit 19,36 % des revenus totaux. Cette performance marque une augmentation significative de 15,14 milliards FCFA par rapport à l’année 2023 entière, où ce secteur avait généré 30,65 milliards FCFA.
Cette progression s’explique principalement par les paiements exceptionnels effectués par Woodside Energy Senegal, notamment 3 milliards FCFA pour des « Customs audit 2016-2021 » et 21,75 milliards FCFA pour « Import duty payment. »
Production : or et matériaux de construction en tête
Dans le secteur minier, la production d’or s’est établie à 106 579 onces troy pour une valeur estimée à 154,46 milliards FCFA. Le ciment arrive en deuxième position avec 2 527 640 tonnes produites pour une valeur de 120,56 milliards FCFA.
L’acide phosphorique (240 475 tonnes), le clinker (1 million 494 624 tonnes), l’ilménite (254 041 tonnes) et le phosphate (932 008 tonnes) complètent le tableau des principales productions minières du pays, avec des valeurs respectives de 85,15 milliards, 61,19 milliards, 42,16 milliards et 32,99 milliards FCFA.
Pour le secteur des hydrocarbures, la production reste limitée à 1 million 525 544 Nm³ de gaz naturel provenant des périmètres Gadiaga/Sadiartou, pour une valeur de 251,71 millions FCFA.
Les exportations du secteur extractif ont atteint 468,42 milliards FCFA (775,12 millions USD) au premier semestre 2024. L’acide phosphorique occupe la première place avec 242 468 tonnes exportées pour une valeur de 140,72 milliards FCFA, représentant 30,04 % des exportations du secteur.
L’or arrive en deuxième position avec 102 925 onces troy exportées, valorisées à 137,22 milliards FCFA (29,29% des exportations). Le ciment complète le podium avec 1 million 138 190 tonnes exportées pour une valeur de 54,70 milliards FCFA.
Sur les 26 sociétés ayant soumis un formulaire de déclaration, 11 ont communiqué le détail de leur effectif, totalisant 1 773 employés au premier semestre 2024. Les nationaux représentent 92 % de ces effectifs, témoignant d’un fort ancrage local du secteur.
La masse salariale globale déclarée s’élève à 19,78 milliards FCFA, dont 18,99 milliards pour les employés du secteur minier et 0,78 milliard pour ceux du secteur des hydrocarbures.
Dépenses sociales : éducation et fonds sociaux prioritaires
Les entreprises extractives ont réalisé 2,57 milliards FCFA de dépenses sociales au premier semestre 2024, dont 1,77 milliard de paiements obligatoires et 797 millions de paiements volontaires.
Dans le secteur minier, Sabodala Gold Operations (SGO) se distingue comme le plus grand contributeur avec 906,94 millions FCFA de dépenses sociales obligatoires, principalement destinées aux fonds sociaux pour les communautés environnantes. Ces fonds ont notamment financé la construction de routes comme la « Bembou Road 2024 » et diverses infrastructures locales.
L’éducation constitue le principal bénéficiaire des dépenses sociales, avec 32,47 % des paiements obligatoires et 10,88 % des paiements volontaires dédiés à ce secteur.
Dans le secteur des hydrocarbures, Total E&P Sénégal et Woodside Energy Senegal sont les plus grands contributeurs avec respectivement 362,55 millions et 170,87 millions FCFA de dépenses sociales.
Par ailleurs, les dépenses environnementales reportées ont atteint 972,10 millions FCFA au premier semestre 2024.
Les Industries Chimiques du Sénégal (ICS) en sont le principal contributeur avec 880,32 millions FCFA (90,56 % du total), correspondant principalement aux compensations et commissions du comité d’évaluation des impenses consécutives à la délocalisation des villages établis sur l’emprise de leur exploitation.
De même, les taxes environnementales versées par les entreprises extractives à la Direction de l’Environnement et des Établissements Classés (DEEC) et à la Direction des Eaux et Forêts, Chasses et Conservation des Sols (DEFCCS) ont totalisé 173,62 millions FCFA, avec Grande Côte Opérations (71,7 millions) et SOCOCIM (62,5 millions) comme principaux contributeurs.
Contenu local en progression
Le rapport met également en lumière l’impact du secteur extractif sur l’économie locale à travers les achats auprès de fournisseurs nationaux. Sur un volume total de transactions de 862,82 milliards FCFA, 342 milliards FCFA (soit 39,64 %) ont été effectués auprès de fournisseurs locaux.
Dans le secteur minier, les transactions avec les fournisseurs locaux ont atteint 193,90 milliards FCFA, avec SOCOCIM (66,46 milliards), SGO (57,39 milliards) et ICS (42,01 milliards) comme principales entreprises contributrices.
Pour le secteur des hydrocarbures, les transactions locales se sont élevées à 148,10 milliards FCFA, dominées par Woodside Energy Sénégal avec 144,73 milliards FCFA d’achats locaux.
Ce rapport semestriel, une initiative innovante du Comité national ITIE, vise à mettre à la disposition du public des informations plus récentes sur le secteur extractif du Sénégal, conformément aux principes de transparence et de bonne gouvernance promus par l’Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives.
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