Connect with us
pub

Bon Coin

Chronique : Disparition de Diary Sow en France, les chiffres qui font peur

Published

on

La disparition mystérieuse de Diary Sow à Paris a provoqué une véritable onde de choc dans tout le pays. La jeune fille en classe préparatoire au lycée Louis le Grand n’a  plus donné signe de vie depuis le 4 janvier dernier malgré les multiples avis de recherches lancés sur les réseaux sociaux. Les jours qui passent sans nouvelle d’elle augmentent les inquiétudes. C’est pire encore si on interroge les statistiques en France.

Selon les chiffres du ministère de l’intérieur 40 000 personnes disparaissent chaque année. Parmi ces disparitions, 10 000 cas sont souvent non élucidés laissant souvent les familles dans la plus grande détresse. Pour le cas de Diarry Sow une enquête judiciaire peut-être ouverte, mais une procédure officielle ne peut être lancée que si la disparition est jugée inquiétante par la police. « Contrairement aux mineurs ou personnes vulnérables, pour les majeurs, seules des absences jugées « inquiétantes » par les policiers ou les gendarmes, sur la base d’éléments convaincants, seront ajoutées au fichier des personnes recherchées (FPR) et feront l’objet de recherches. Il faut pour cela que les enquêteurs aient des raisons de penser qu’il peut s’agir d’un crime, d’un accident… et non d’un départ volontaire. » Parce que dans la majorité des cas, si une personne disparait, il s’agit souvent de simples fugues ou de disparition volontaire. Pour le cas de Diarry Sow, son signalement ne sera pas lancé au niveau national tant que des éléments probants ne montrent pas qu’elle était « dépressive » ou avait reçu des menaces de mort entre autres indications qui laissent croire que sa vie était en danger. Ou alors, il faudra batailler ferme pour que sa disparition soit considérée comme inquiétante. Dans de pareil cas une entente diplomatique peut accélérer la procédure de recherches. Pour mieux qualifier les faits, l’enquête auprès de son école, ses proches ou ses parents relèvera sans doute dans quel état Diarry se trouvait avant sa disparition. En de pareilles circonstances, il faudra redouter un enlèvement, une séquestration ou homicide. Dans tous les cas une disparition est toujours délicate parce qu’il n’y a pas de scène de crime, on imagine le pire sans vouloir y croire. Le temps joue certes à notre défaveur, mais il faudra espérer une bonne nouvelle chaque jour qui passe. Des personnes disparues depuis des années réapparaissent tous les jours saines et sauves. 

Ngagne Demba Fall

Journaliste-écrivain

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bon Coin

Sport : Finale Hub School Basket-ball vendredi 23 Septembre, Institut Edge vs Ucao

Published

on

“Les gens ne réalisent pas à quel point un simple livre peut changer toute une vie.” MALCOLM X  

Vendredi 23 septembre 2022, se jouera au stadium Marius Ndiaye la finale de l’édition Hub School Basket-Ball. Elle opposera L’institut Edge à l’université catholique de l’Afrique de l’Ouest, tenante du titre.

Institut Edge pionnier dans la formation des métiers du sport a fait un parcours remarquable. Elle est la premiere équipe du tournoi à se qualifier. Une qualification faite avec aisance.

Vendredi Edge compte arracher de la plus belle des manières le titre de champion des mains de l’Ucao.

Continue Reading

Bon Coin

Pétrole-Formation : L’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (UN-IDEP) lance des cours en ligne sur le Journalisme d’investigation dans le Secteur des Ressources naturelle

Published

on

L’Institut Africain de Développement Economique et de Planification (UN-IDEP) a plaisir de vous informer du lancement du cours en ligne sur « Le Journalisme d’investigation dans Le Secteur des Ressources naturelles » prévu du 17 octobre au 18 décembre.

Pour de plus amples détails, trouvez ci-attaché l’annonce du cours également disponible via le lien suivant : https://knowledge.uneca.org/idep/fr/node/138

La date limite pour l’inscription est le 1er octobre 2022. Toutes les soumissions de candidatures se feront directement en ligne avec les documents requis via le formulaire de candidature électronique accessible en cliquant sur le lien suivant : https://idep-applications.uneca.org/

Veuillez prendre un peu de votre temps s’il vous plait pour assister l’IDEP à disséminer cette information au sein des Départements ministériels et Institutions concernés afin qu’ils désignent des personnes aux profils pertinents dans vos pays, sous-régions et au sein de vos réseaux respectifs. 

Continue Reading

Bon Coin

Chronique : L’Etat, les tarikhas, le leg et la liberté d’expression

Published

on

« Le talent vient de Dieu. Si on vous en a donné, alors valorisez-le, cultivez-le, travaillez-le et développez-le. » Denzel Washington

L’Etat, les tarikhas, le leg et la liberté d’expression sont trois éléments sacrés au Sénégal qui ne peuvent cohabiter que sous le sceau du respect mutuel, et dans un espace où le moindre écart ne peut être toléré. Il y va d’une co-responsabilité qui en appelle à une attitude d’engagement collectif par rapport aux limites de chacun.

Dans le choc des différences, seul le respect tient à équidistance les ardeurs et velléités multiformes. L’Etat, garant de l’observation stricte du respect des règles, ne peut se soustraire à l’exemplarité par acte et la parole. La responsabilité administrative publique encadre la liberté d’expression par un compromis que certains assimilent à un devoir de réserve.

Dans tous les cas, elle limite le champ d’expression. Si tenté qu’on puisse être, il ne peut être exprimé tout ce qui est pensé. Non pas par crainte coercitive ou répressive, mais pour la réduction de perspectives de potentiels heurts sociaux, culturels, confrériques ou inter-religieux.  Ainsi arrive le leg socioculturel et religieux dont la valeur patrimoniale est inestimable. Il donne le sentiment d’une richesse intrinsèquement liée à l’âme des dépositaires que nous sommes.

Qui y touche, touche tous les sénégalais parce qu’il agresse chacun de nous dans notre fort intérieur, met en danger la cohésion sociale dont les soubassements reposent justement sur ce respect susmentionné transmis de génération en génération. Il faut en être conscient et comprendre que le Sénégal reste un pays unique, assez unique pour fonctionner sur la base d’un mode de gestion unique.

Sa stabilité et sa démocratie  ne sont pas miraculeuses et fortuites, mais relèvent de la culture et de la pérennité de certaines valeurs fondamentales d’horizons divers, versées toutes dans le panier de la cohésion sociale. Ce panier, que tout le monde regarde avec fierté et amour, nourrit les esprits d’une ouverture exceptionnelle. L’acception de l’autre par le respect de ce qui lui appartient, de ce qu’il est et de ce qu’il respecte. Le respect des autres est le respect de soi, parce que le respect de soi permet d’en avoir pour les autres.

L’irrespect ou encore le mépris religieux, de quelque nature que ce soit, ne saurait prospérer au Sénégal. La cohésion sociale est le plus grand trésor que les familles religieuses musulmanes, chrétiennes et nos aïeux nous ont confiée, sous l’accompagnement de l’Etat. 

Nous ne devons négliger et encore moins salir ce qu’eux et leurs successeurs ont eu la générosité de nous transmettre. Que les lueurs de ces illustres érudits éclairent encore nos chemins et nous guident toujours vers l’unité, la paix et l’amour des uns envers les autres. Que Dieu bénisse le Sénégal !

Cheikh Mbacké SENE

Continue Reading

Tendance