Développement personnel
La peur vous contrôle-t-elle ?
« Si vous voulez être un guerrier, vous devez vous entraîner. » Denzel Washington

DEUX CHOSES AUXQUELLES VOUS DEVEZ RÉFLÉCHIR
La peur ne nous contrôle pas en dominant nos émotions. Elle nous contrôle en nous convainquant discrètement que notre confort est plus important que le bonheur.
Le seul vrai risque est de ne pas prendre de risques. Le seul véritable échec est de ne pas avoir d’échecs. La seule vraie douleur est l’évitement de la douleur.
Les questions que tu dois te poser
Quand, dans votre vie, avez-vous choisi le confort plutôt que le bonheur ? Choisissez-vous le confort au détriment du bonheur en ce moment même ? Quelles ont été les répercussions de ce choix ?
Qui seriez-vous si vous ne ressentiez pas le besoin de rester dans le confort et la sécurité ? En quoi votre vie serait-elle différente aujourd’hui ?
Article à lire
Développement Personnel : Résumé du livre « Le pouvoir de la confiance en soi » de Brian Tracy (Première partie )
https://www.droitdanssesbottes.com/developpement-personnel/developpement-personnel-resume-du-livre-le-pouvoir-de-la-confiance-en-soi-de-brian-tracy-premiere-partie/ : La peur vous contrôle-t-elle ?UNE CHOSE À ESSAYER CETTE SEMAINE
Quelle est la chose que vous pouvez faire cette semaine qui soit à la fois inconfortable et bonne pour vous ? Essayez et voyez ce qui se passe.
Il peut s’agir d’une chose aussi importante que de mettre fin à une mauvaise relation ou aussi petite que de faire de l’exercice pendant vingt minutes. Mais faites-le et notez comment vous vous sentez – pas comment vous vous sentez, mais comment vous vous sentez à propos de ce que vous ressentez.
Idéalement, vous vous sentez mal, mais vous vous sentez bien d’avoir été malheureux. C’est le point idéal. C’est là que nous voulons vivre. C’est ce que nous voulons être.
« N’oubliez pas : Les petits changements mènent à des percées durables. » Mark Manson
Développement personnel
Quels sont les enjeux et les solutions face à la crise des valeurs ?

Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Celui qui construit une mosquée pour Allah, Allah lui construit son équivalent au Paradis ». [Sahih Muslim 533]
Les Sénégalais ont toujours été socialisés aux valeurs telles le « jom » (abnégation), le « kersa » (pudeur), la « soutoura » (discrétion) et la « téranga » (l’hospitalité). Ces valeurs, bien que préexistantes, ont été renforcées par l’Islam et le Christianisme.
Aujourd’hui, notre société est confrontée à de profonds bouleversements. Le Sénégal, « Sunugal », notre pirogue des valeurs, tangue dangereusement. On observe une déviance de plus en plus prononcée de ces normes qui ont toujours été notre force. Le pays à certains égards devient méconnaissable. La gravité de la situation fait que se demandent : comment restaurer l’éthique et l’harmonie dans notre société ?
- Brève revue des concepts
- La téranga
Le Sénégal est reconnu mondialement pour deux valeurs importantes qu’aucun pays ne lui dispute : son plat national, le ceebu jën (riz au poisson), inscrit en 2021 au patrimoine immatériel de l’UNESCO, après des années de persévérance et sa téranga (hospitalité légendaire). La téranga, n’est pas seulement une question d’hospitalité ou d’accueil, mais aussi un esprit d’ouverture de partae et de respect.
- Le Jom
Le Jom est une valeur qui se traduit par l’abnégation et le sens de l’honneur. Il combine deux attitudes complémentaires : refuser la honte et s’engager avec détermination dans des actions nobles. Les personnes reconnues ayant « le jom » sont dans leurs sociétés dignes de confiance car ayant un code d’honneur.
- La kersa
La kersa (pudeur) est une valeur qui se manifeste dans le langage, l’habillement et les interactions sociales. C’est une forme de respect et d’équilibre.
- La Soutoura
La soutoura (discrétion) est proche de la kersa. Cette vertu insiste davantage sur la retenue et le respect de la dignité d’autrui.
- La crise des valeurs dans notre société
Aujourd’hui, avec la crise des valeurs, les valeurs connues de la société sénégalaise sont menacées. L’hospitalité est souvent motivée par des intérêts commerciaux.
Le jom se perd, particulièrement chez les jeunes qui constituent la plus grande frange de la population africaine. Cependant, la défaite scolaire, les grossesses précoces ou les conduites délictueuses ne suscitent plus de honte. La pudeur recule, notamment dans les médias et sur les réseaux sociaux, où les polémiques et les insultes deviennent un fonds de commerce.
La pudeur, recule chez les femmes notamment dans les médias et les réseaux sociaux ou le sexe et les insultes deviennent un fonds de commerce entres les mains des journalistes et des politiciens formés à l’école occidentale. On peut maintenant tout dire et faire au nom de la liberté. Le Prophète (paix et salut sur lui) a dit : « Parmi les paroles prophétiques qui ont atteint les gens, il y a : Si tu n’as pas de pudeur, fais ce que tu veux. » (Rapporté par Al-Bukhari)
Cette régression est aggravée par l’explosion des médias, la démission de nombreux éducateurs traditionnels dont certains sont tombés dans la course effrénée à l’enrichissement matériel. Celà a donné le « tekki », le parvenir, par tous les moyens, même au prix de notre vie. Et ce sont ceux-là qui font état de leurs richesses qui demandent partout dans les journaux, pourquoi donc les jeunes prennent-ils les pirogues au prix de leur vie pour « tekki ».
- Problématique de la restauration de l’éthique et l’harmonie dans notre société ?
Il faut comprendre la crise des valeurs dans notre société, avant de tenter de trouver la solution idoine.
Le 3éme couplet de notre hymne national dit :
Sénégal, nous faisons nôtre ton grand dessein :
Rassembler les poussins à l’abri des milans
Pour en faire, de l’est à l’ouest, du nord au sud,
Dressé, un même peuple, un peuple sans couture
Mais un peuple tourné vers tous les vents du monde.
Sénégal, un même peuple, un peuple sans couture
Mais un peuple tourné vers tous les vents du monde.
Oui nous sommes unis et ouverts, buvant à tous les vents du monde. Cependant avant cette ouverture, nous n’avons pas su rassembler les poussins à l’abri des milans.
Les poussins, c’est-à-dire la jeunesse des années soixante, celle des années de l’Indépendance, ont aujourd’hui soixante ans et partent à la retraite. Ouverts à tous les vents du monde sans protection, les différentes générations se sont progressivement perverties avec l’explosion des moyens de communication. La télévision sans réelle censure a été le premier média incriminé dans la perversion des jeunes et des femmes. Aujourd’hui, les réseaux sociaux avec l’accès quasi universel au téléphone portable ont donné un coup de grâce à la plupart de ces valeurs traditionnelles.
Il faut admettre qu’il existe une crise des valeurs d’une ampleur telle qu’il est urgent d’intervenir pour que la volonté de résoudre cette crise soit réelle et active. Cela est d’autant plus important que certains décideurs honnêtes cherchent les causes des problèmes de notre société ailleurs que dans cette crise des valeurs.
Si la société clame à ses dirigeants que la pauvreté est insupportable et qu’elle découle du manque d’emplois, de la corruption et aux détournement des deniers publics, les politiciens feront campagne sur ces thèmes. S’ils sont élus à la base de ces promesses, il est alors difficile de leur reprocher de ne pas s’occuper d’éthique en priorité.
Telle est la problématique de la restauration de l’éthique et de l’harmonie dans notre société.
A ceux qui tiennent à restaurer l’éthique, il est essentiel d’évaluer la perception sociale de la crise des valeurs et, surtout, son impact réel sur l’économie, qui demeure la priorité actuelle. Car que l’on ne s’y trompe pas : un Etat fonctionne par priorisation, dictée par la majorité des électeurs.
Peut-on résoudre la crise des valeurs sans l’Etat ?
Des initiatives existent dans certaines cités religieuses et écoles confessionnelles, mais faute d’évaluations objectives, il est scientifiquement difficile d’en tirer des conclusions solides. On peut dire que les décisions de ces initiateurs restent limitées à leur sphère d’influence.
- Comment restaurer l’éthique et l’harmonie dans notre société ?
Objectivement, il revient à la société civile et à ses dirigeants de fédérer toutes les voix qui s’élèvent pour dénoncer la crise des valeurs afin d’en faire une force politique influente. Pour celà, il faudrait hisser l’éthique au rang de priorité nationale en lieu et place de l’Economie. Dans le contexte mondial actuel, cela revient à aller contre-courant, car l’Economie se nourrit de la crise de nos valeurs. Il suffit d’observer l’impact de nos importations en matière d’habillement chez les femmes et les jeunes : on est tenté de dire que ce combat est perdu d’avance pour plusieurs années encore.
- La solution de l’islam
- L’islam est une religion qui n’est pas démunie face aux défis de toute époque. En effet, dans la sourate 6, Verset 38 on lit (Sourate AL-`ÃM: 38) :
مَّا فَرَّطۡنَا فِی ٱلۡكِتَـٰبِ مِن شَیۡءࣲۚ
Nous n’avons rien omis d’écrire dans le Livre
Celà signifie qu’une question aussi importante que celle de la corruption est forcément abordée dans le Coran.
L’effet de la corruption selon le Coran ?
Dans la sourate 30, intitulée Les Romains (Ar-Rûm), il est dit au Verset 41 :
ظَهَرَ الْفَسَادُ فِي الْبَرِّ وَالْبَحْرِ بِمَا كَسَبَتْ أَيْدِي النَّاسِ لِيُذِيقَهُم بَعْضَ الَّذِي عَمِلُوا لَعَلَّهُمْ يَرْجِعُونَ
La corruption est apparue sur la terre et dans la mer du fait des agissements des hommes. Dieu leur fera expier une partie de leurs péchés, afin qu’ils reviennent peut-être de leurs erreurs.
Le Coran, étant la Parole Divine, chaque mot y est une concentreation de sens et chaque versets inimitable. Le verset précité indique que la corruption affecte aussi bien la terre que la mer et l’impute aux agissements des hommes. Une punition divine s’en suivra pour que l’homme sur terre s’amende et revienne à son Créateur avec un comportement plus digne de sa mission originelle.
Comme pour la plupart des versets coraniques, il est nécessaire de revisiter les Hadiths du Prophète ﷺ, pour approfondir la compréhension de ce message.
- La corruption dans les hadiths
Les hadiths qui évoquent la corruption, en particulier à la fin des temps, sont nombreux et ont été compilés par divers auteurs aussi bien Sunnites que les Shiites. Voici deux hadiths authentifiés par le Sheikh Al-Albani.
D’après Ali ibn Abu Talib :
حَدَّثَنَا عُثْمَانُ بْنُ أَبِي شَيْبَةَ، حَدَّثَنَا الْفَضْلُ بْنُ دُكَيْنٍ،
فِطْرٌ، عَنِ الْقَاسِمِ بْنِ أَبِي بَزَّةَ، عَنْ أَبِي الطُّفَيْلِ، عَنْ عَلِيٍّ، – رضى الله تعالى عنه – عَنِ النَّبِيِّ صلى الله عليه وسلم قَالَ لَوْ لَمْ يَبْقَ مِنَ الدَّهْرِ إِلاَّ يَوْمٌ لَبَعَثَ اللَّهُ رَجُلاً مِنْ أَهْلِ بَيْتِي يَمْلأُهَا عَدْلاً كَمَا مُلِئَتْ جَوْرًا
(ﷺ) Le Prophète ﷺ a dit: «S’il ne restait qu’un seul jour de ce temps (monde), Allah susciterait un homme de ma famille qui remplirait cette terre de justice comme elle a été remplie d’oppression »
D’après Abu Sa’d al -Khudri :
حَدَّثَنَا سَهْلُ بْنُ تَمَّامِ بْنِ بَزِيعٍ، حَدَّثَنَا عِمْرَانُ الْقَطَّانُ، عَنْ قَتَادَةَ، عَنْ أَبِي نَضْرَةَ، عَنْ أَبِي سَعِيدٍ الْخُدْرِيِّ، قَالَ قَالَ رَسُولُ اللَّهِ صلى الله عليه وسلم الْمَهْدِيُّ مِنِّي أَجْلَى الْجَبْهَةِ أَقْنَى الأَنْفِ يَمْلأُ الأَرْضَ قِسْطًا وَعَدْلاً كَمَا مُلِئَتْ جَوْرًا وَظُلْمًا يَمْلِكُ سَبْعَ سِنِينَ
.Le Prophète ﷺ a dit : « Le Mahdi sera de ma lignée. Il aura un front large et un nez proéminent. Il remplira la terre d’équité et de justice comme elle était remplie d’oppression et de tyrannie, et il régnera pendant sept ans. »
Le personnage du Mahdi est attendu aussi bien par les Sunnites que chez les Chiites, bien que la durée de règne varie selon les narrations.
Conclusion
L’Islam, qu’il soit Sunnite ou Chiite, attend l’avènement du Mahdi promis à la fin des temps pour rétablir l’ordre et la justice dans le monde. Ce Monarque attendu (al-Mountassar) a suscité à travers les âges de multiples vocations. Des voies Mahdistes se sont créées citant des Hadiths qu’elles disent authentiques. L’argument opposé à tous est qu’il est dit : « il remplirait cette terre de justice comme elle a été remplie d’oppression. »
La question reste donc ouverte : qui, en définitive, répondra pleinement à ce critère ?
Professeur Abdoulaye Séne Historien
Développement personnel
L’importance de l’instruction : Pourquoi la connaissance est une priorité dans l’Islam

Le Messager d’Allah ﷺ a dit: « Certes Allah a pardonné à ma communauté les mauvaises pensées provenant de l’esprit, tant que celles-ci ne se concrétisent ni en actes, ni en paroles. » [Sahih al-Bukhari 5269
L’instruction, l’éducation, la formation et l’information sont des vocables qui visent à transmettre à un individu ou à un groupe un savoir, un savoir-faire ou un savoir-être.
L’objectif est que la personne acquière une compétence spécifique, lui permettant d’évoluer et de se transformer. La connaissance devient vraiment signifiante lorsqu’elle se transforme en connaissance.
Quel est alors la place de la connaissance dans l’Islam, qui est la religion de la soumission à Allah le Très Haut ?
• Les questions préalables que tout homme, toute femme se pose à l’éveil de sa conscience
Depuis l’origine de l’humanité, chaque être humain, à l’éveil de sa conscience, se pose les questions existentielles suivantes : Qui suis-je ? Où vais-je ? Pourquoi et pour qui ? La certitude de la mort inévitable rend ces interrogations d’autant plus urgentes. La reconnaissance de l’existence d’un Être suprême, coordinateur de l’Univers, conduit l’homme à se demander : y a-t-il un Créateur au-dessus et à l’origine de toute la création ?
A cette question, individuellement ou en groupe, les hommes ont tenté de répondre. Historiquement, trois grandes réponses ont été apportées :
• Les religions ancestrales : elles reconnaissent des éléments de la nature comme des divins ou façonnent des dieux à qui elles attribuent des noms et des pouvoirs. Certains peuples ont reconnu parmi les siens des divinités à adorer.
• Les religions révélées : Celles-ci, guidées par des hommes éclairés (les prophètes), qui appellent à l’adoration d’un Dieu unique, transcendant et supérieur à sa création.
• Les athées : Ils rejettent l’idée de l’existence d’un Être suprême et n’adhèrent à aucune religion.
• L’importance de l’instruction dans les religions révélées
De nombreux Prophètes (paix sur eux) ont été envoyés à l’humanité, mais seuls quelques-uns ont reçu des livres révélés.
Les plus connus sont :
● Az–Zabour (Les Psaumes) révélé à Dawoud (David) عَلَيْهِ السَّلاَم
● La Torah révélée à Moussa (Moïse) عَلَيْهِ السَّلاَم en hébreu.
● Al-Injil (l’Evangile authentique) à Issa (Jésus) عَلَيْهِ السَّلاَم
● Al-Qour’an (le Coran) révélé à Seydina Mouhammadﷺ
Les trois premiers livres avant l’Islam étaient destinés spécifiquement aux peuples des Prophètes concernés. Malheureusement, des falsifications et des dissimulations ont altéré ou caché leurs messages originels.
Quant à l’Injil, il ajoutait à ces deux graves problèmes un autre plus grave encore, qui faisait entorse au monothéisme enseigné par tous les Prophètes (paix sur eux), en introduisant dans le christianisme la doctrine de la Trinité. Ceci voyait Jésus comme Dieu, puisque fils Dieu descendu sur terre, le Coran rejette fermement cette déviation.
• Pourquoi la connaissance est une priorité dans l’Islam.
Pour remédier aux altérations des livres précédents, le Coran a été révélé comme guide universel pour toute l’humanité. Le Prophète Mouhammad ﷺ, qui n’avait lu aucun livre auparavant, parce qu’illettré reçut la révélation avec le premier mot : « lis » (Iqra). Injonction de l’Ange Djibril auquel Il répondit par trois fois je ne sais pas lire. Celà donnait un premier ordre au Prophète de toute l’humanité, l’apprentissage de la lecture du verbe sacré, et la garantie que ce qui sortirait de la bouche de celui-ci qui n’avait rien lu était la pure parole de Celui qui l’avait envoyé comme Messager à toute l’humanité.
Ainsi la solution imparable de la sauvegarde de la Parole d’Allah le Très Haut, Le Saint Coran est sa mémorisation et son apprentissage par le plus grand nombre de musulmans possible et de siècle en siècle. La connaissance et la transmission du Coran sont ainsi une priorité dans l’Islam.
• L’encouragement islamique à l’acquisition de toutes les connaissances utiles à l’homme
• D’abord dans le Coran
Les mots Ilm (connaissance) et Al-Albab (intelligence) sont mentionnés respectivement 80 et 16 fois dans le Coran. Allah dit :
« Dis : Sont-ils égaux, ceux qui savent et ceux qui ne savent pas ? Seuls les doués d’intelligence se rappellent. » (Coran, sourate 39, verset 9)
• Dans la sounnah
D’après Abou Darda’ ‘qu’Allah soit satisfait de lui), le Messager d’Allah ﷺ a dit :
« Celui qui emprunte un chemin à la recherche du savoir, Allah lui facilitera par ce biais le chemin vers le Paradis. En vérité, les anges abaissent leurs ailes par satisfaction pour l’œuvre de celui qui cherche la science. Et, en vérité, tout ce qui est dans les cieux et sur la terre demande pardon pour le savant, même les poissons dans l’eau. La supériorité du savant sur le dévot est comme celle de la lune sur les autres astres. En vérité, les savants sont les héritiers des prophètes ; et les prophètes n’ont pas légué ni dinar ni dirham mais ils ont légué la science. Celui qui s’en empare, s’empare d’un immense bienfait. » Hadith authentique, rapporté par At-Tirmidhi, Abou Daoud et d’autres
Le Prophète ﷺ établit également que le mérite du savant dépasse celui du dévot, comme la lumière de la lune surpasse celle des autres étoiles. Tandis que le dévot s’occupe de son propre salut, le savant, quant à lui, éclaire les autres
Il est également important de comprendre que l’Islam ne sépare pas les sciences religieuses des savoirs mondains utiles. Bien au contraire, il encourage l’acquisition de toutes les connaissances bénéfiques.
Il se dit aussi que : « Apprendre un seul verset du Coran à la mosquée vaut plus que de prier cent rakats la nuit. » Ce hadith souligne l’importance de la quête du savoir par rapport aux actes d’adoration individuelle si seulement si on connait la valeur de la prière nocturne en Islam cela se passe de commentaires.
• Historiques des tentatives de falsification du Coran
Le Coran a été préservé de toute altération, malgré plusieurs tentatives de falsification au cours de l’histoire. Le 7 janvier 2017, lors de l’émission «والله اعلم» diffusée sur une chaîne satellitaire égyptienne, l’ancien mufti Ali Jom’a a mentionné diverses tentatives de falsification du Coran au XIXème siècle.
Dans l’Histoire, sept fois, des gens ont tenté de falsifier le Coran mais sans résultat.
Parmi les exemples cités :
● Un Libanais résidant aux États-Unis a tenté de publier un faux Coran intitulé « فرقان الحق », espérant qu’il remplacerait l’authentique Coran chez les musulmans.
● En 1960, le régime sioniste a modifié le verset 63 de la sourate Al-Maïdah et a distribué ces faux Corans en Afrique. Les Oulémas ont rapidement découvert la falsification et ont rassemblé aussitôt tous les exemplaires altérés, faisant échouer ce complot des sionistes. »
Ces tentatives ont systématiquement échoué grâce à la vigilance des érudits et à la forte tradition de mémorisation du Coran.
CONCLUSION
L’islam place la connaissance au cœur de la foi et de la pratique religieuse. L’instruction est non seulement un devoir spirituel mais aussi un levier d’émancipation et de progrès. Le coran et la Sunnah du prophète Mouhammad ﷺ insistent sur l’importance d’acquérir et de transmettre le savoir, qu’il soit religieux ou mondain, pour le bien de l’humanité entière.
Qu’Allah nous guide sur le chemin du savoir et éclaire nos cœurs par Sa lumière.
Développement personnel
La quête de subsistance : Un défi spirituel et matériel dans la vie musulmane

D ‘après Abû Hamza Anas ibn Mâlik-que Dieu l’aqrée-,le Prophète-Dieu prie sur lui et lui donne la paix-a dit: « Aucun d’entre vous ne croira jusqu’à ce qu’il aime pour son frère ce qu’il aime pour lui-même ».
La quête de la subsistance pour faire simple, regroupe l’ensemble des activités qu’un Homme déploie pour assurer sa nourriture et celle de sa famille, le cas échéant. Dans notre monde actuel ces activités s’inscrivent généralement dans l’exercice d’un métier. Plus largement, il s’agit non seulement de travailler, mais d’abord de trouver du travail assez lucratif pour pourvoir à ses besoins. C’est là l’un des plus grands défis de notre époque.
Pour les musulmans, la recherche du travail est avant tout un défi spirituel. Ils ne peuvent pas exercer n’importe quel métier, ni consommer n’importe quel aliment, car leur engagement repose sur des principes éthiques et religieux bien définis.
Vu sous cet angle nous proposons, dans les lignes qui suivent, une réflexion sur le défi spirituel et matériel dans la vie du musulman.
- Evolution historique de la quête de la subsistance
La quête de la subsistance a façonné les sociétés humaines et a contribué à leur évolution, donnant naissance à des activités de plus en plus élaborées, à une organisation sociale de plus en plus complexe. Cette évolution a conduit à une diversification des métiers et des échanges, marquant ainsi une nouvelle étape dans le développement des sociétés.
- La subsistance et le spirituel
Aussi loin que l’on puisse remonter dans l’histoire des sociétés humaines, la religion a toujours occupé une place centrale. Les religions se sont ainsi distinguées très tôt par leurs interdits alimentaires et les restrictions liées aux activités permettant de se procurer la subsistance. Dans chaque société, selon la ou les religions pratiquées, certaines activités ou métiers sont considérés comme licites ou illicites.
- Le cas des musulmans
La religion musulmane, appelée Islam, est apparue dans la péninsule Arabique au VIIe siècle, après l’hindouisme, le judaïsme, le bouddhisme et le christianisme.
Le Coran, livre sacré des musulmans, n’a rien laissé en suspens quant à la vie du croyant sur terre, y compris tout ce qui concerne la quête de la subsistance et la nourriture elle-même. Il en va de même des Hadiths, paroles du Prophète Mouhammadﷺ , qui constituent, après le Coran, la seconde source sacrée de l’Islam.
[Sourate AL-MÃ-‘IDAH: 3]
{ حُرِّمَتۡ عَلَیۡكُمُ ٱلۡمَیۡتَةُ وَٱلدَّمُ وَلَحۡمُ ٱلۡخِنزِیرِ وَمَاۤ أُهِلَّ لِغَیۡرِ ٱللَّهِ بِهِۦ وَٱلۡمُنۡخَنِقَةُ وَٱلۡمَوۡقُوذَةُ وَٱلۡمُتَرَدِّیَةُ وَٱلنَّطِیحَةُ وَمَاۤ أَكَلَ ٱلسَّبُعُ إِلَّا مَا ذَكَّیۡتُمۡ وَمَا ذُبِحَ عَلَى ٱلنُّصُبِ وَأَن تَسۡتَقۡسِمُوا۟ بِٱلۡأَزۡلَـٰمِۚ ذَ ٰلِكُمۡ فِسۡقٌۗ ٱلۡیَوۡمَ یَىِٕسَ ٱلَّذِینَ كَفَرُوا۟ مِن دِینِكُمۡ فَلَا تَخۡشَوۡهُمۡ وَٱخۡشَوۡنِۚ ٱلۡیَوۡمَ أَكۡمَلۡتُ لَكُمۡ دِینَكُمۡ وَأَتۡمَمۡتُ عَلَیۡكُمۡ نِعۡمَتِی وَرَضِیتُ لَكُمُ ٱلۡإِسۡلَـٰمَ دِینࣰاۚ فَمَنِ ٱضۡطُرَّ فِی مَخۡمَصَةٍ غَیۡرَ مُتَجَانِفࣲ لِّإِثۡمࣲ فَإِنَّ ٱللَّهَ غَفُورࣱ رَّحِیمࣱ }
Vous sont interdits la bête trouvée morte, le sang, la chair de porc, ce sur quoi on a invoqué un autre nom que celui d’Allah, la bête étouffée, la bête assommée ou morte d’une chute ou morte d’un coup de corne, et celle qu’une bête féroce a dévorée – sauf celle que vous égorgez avant qu’elle ne soit morte. (Vous sont interdits aussi la bête) qu’on a immolée sur les pierres dressées, ainsi que de procéder au partage par tirage au sort au moyen de flèches. Car cela est perversité. Aujourd’hui, les mécréants désespèrent (de vous détourner) de votre religion. Ne les craignez donc pas et craignez-Moi ! Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’ai agréé l’Islam comme religion pour vous. Si quelqu’un est contraint par la faim, sans inclination vers le péché, alors Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
{یَـٰۤأَیُّهَا ٱلَّذِینَ ءَامَنُوۤا۟ إِنَّمَا ٱلۡخَمۡرُ وَٱلۡمَیۡسِرُ وَٱلۡأَنصَابُ وَٱلۡأَزۡلَـٰمُ رِجۡسࣱ مِّنۡ عَمَلِ ٱلشَّیۡطَـٰنِ فَٱجۡتَنِبُوهُ لَعَلَّكُمۡ تُفۡلِحُونَ }
[Sourate AL-MÃ-‘IDAH : 90]
90-Ô les croyants ! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu’une abomination, œuvre du Diable (Satan). Écartez-vous-en, afin que vous réussissiez.
- Les armes spirituelles du musulman sur la voie de la recherche de la subsistance
- La première et la plus importante : la confiance en Allah ﷻ
Hadith :
عن عمر بن الخطاب رضي الله عنه قال النّبي صلّى الله عليه و سلّم : لو أنَّكم كنتُم توَكلونَ علَى اللهِ حقَّ توَكلِه لرزقتُم كما يرزقُ الطَّيرُ تغدو خماصًا وتروحُ بطانًا
(رواه الترمذي في سننه رقم ٢٣٤٤ و صححه و صححه أيضاً الشيخ الألباني في تحقيق سنن الترمذي)
D’après ‘Omar Ibn Al Khattab (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « Si vous placiez votre confiance en Allah comme il se doit, Il vous donnerait certes votre subsistance comme Il la donne à l’oiseau qui part le matin le ventre vide et revient le soir le ventre plein ».
(Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°2344 qui l’a authentifié et il a également été authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)
Hadith qui se passe de commentaires. Le musulman confronté aux défis de la recherche de la subsistance doit avant tout mettre en avant, comme en tout ce qui le concerne, la confiance en Allah ﷻ. Car même si cette confiance arrivait à lui faire défaut, sa destinée lui a été́ communiquée alors qu’il était dans le ventre de sa mère. Voici à cet effet le hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim.
« Le Prophète (paix et bénédictions d’Allah sur lui) a dit : ‘Chacun de vous est constitué dans le ventre de sa mère pendant quarante jours sous forme d’une goutte de sperme (nutfah), puis il devient un caillot (‘alaqa) pendant une période similaire, puis il devient une masse semblable à un morceau de chair mâchée (mudgha) pendant une période similaire. Ensuite, un ange est envoyé, qui insuffle l’âme en lui et est chargé d’écrire quatre choses : son moyen de subsistance, la durée de sa vie, ses actions, et s’il sera heureux ou malheureux (paradis ou enfer). »
[Rapporté par Al-Bukhari et Muslim]
A ce stade de notre étude, il nous faut alors redéfinir l’Islam et le musulman.
Suivant ce qui précède l’Islam apparait comme un espace vectoriel où tous les vecteurs sont orientés vers ALLAH LE TRES HAUT. Cette orientation vers Allah est une aspiration qui dépasse de loin toutes les passions de l’âme, et bouscule tout besoin lui venant en compétition. Un islam qui n’enseigne pas cette attitude aux musulmans les expose à subir de plein fouet la turbulence du monde avec risque de perte de l’âme.
Le musulman en corollaire à cette définition de sa religion est un vecteur orienté et aimanté́ vers Allah, cette orientation ne souffrant d’aucun compromis. Le musulman cherche Allah de toutes ses forces de tout son cœur de tout son âme. Cette recherche est pour lui une vie, la meilleure des vies. Toute activité, toute action pouvant compromettre cet élan vers Allahﷻ est bannie.
- La deuxième arme du musulman l’invocation
- La lecture du Coran
Quiconque récite la sourate al-Waqi‘a chaque nuit, ne connaîtra jamais la nécessité, la pauvreté.
Les vertus de la sourate Waqi’a (L’échéante)
: « Celui qui récite chaque nuit la sourate de l’Evénement n’aura pas à craindre la pauvreté. » hadith
« Ibn Abbas, (qu’Allah l’agrée) a dit) : « Le messager d’Allah, Bénédictions et salut sur lui, a dit : « Quiconque récite la sourate al-Waqi‘a chaque nuit, ne connaîtra jamais la nécessité, la pauvreté. »
Anas Ibn Malik a dit : « Le Messager d’Allah, Bénédictions et salut sur lui, a dit : « Apprenez la sourate al-Waqi‘a à vos épouses. Elle est la sourate de la richesse ».
Dans cette rubrique, si ce n’est le Coran tout entier, nous citerons La Sourate Yassine qu’affectionnait particulièrement notre Guide religieux El Hadji Mouhamadou Moustapha NGOM de Rufisque, qui recommandait sa lecture pour tout besoin de ce monde et de l’autre , à satisfaire auprès d’Allah le Très Haut.
Il rappelait souvent que l’eau de Zam Zam et la Sourate Yassine servaient à obtenir ce pourquoi on les utilisait.
- L’invocation d’Allah par des versets coraniques bien choisit à cet effet
Je me n’étendrais pas dans la citation de ces versets, ils sont nombreux. En voici un, très usité ici en Afrique
{ ٱللَّهُ لَطِیفُۢ بِعِبَادِهِۦ یَرۡزُقُ مَن یَشَاۤءُۖ وَهُوَ ٱلۡقَوِیُّ ٱلۡعَزِیزُ }
[Sourate ACH-CHOURÃ : verset 19]
« Allah est plein de douceur envers Ses serviteurs ; Il attribue la subsistance à qui Il veut. Et c’est Lui le Fort, le Tout-Puissant. »
D’après Sa’d Ibn Abi Waqqas (qu’Allah l’agrée), le Prophète (que la prière d’Allah et Son salut soient sur lui) a dit : « L’invocation de Dhou An-Noun (*) lorsqu’il invoqua dans le ventre de la baleine : Il n’y a pas d’autre divinité méritant d’être adorée sauf Toi, gloire à Toi, j’étais certes parmi les injustes. Certes il n’y a aucun homme musulman qui invoque par elle pour quoi que ce soit sans que Allah l’exauce »
Dans Sourate Anbiya’i verset 87 (Rapporté par Tirmidhi dans ses Sounan n°3505 et authentifié par Cheikh Albani dans sa correction de Sounan Tirmidhi)
Voici l’invocation dont il est question :
En phonétique : Lā ilāha illā anta subḥānaka innī kuntu mina aẓ-ẓālimīn.
- L’invocation par les formules consacrées
Nous ne ferons que fournir des indications, tellement le sujet est vaste et attire la foudre des spécialistes du hadith
c.1. L’utilisation des invocations coraniques comme Rabbana sélectionnés par l’Imam An-Nawawi
c.2. Les formules de zikrs légiférées
Exemple :
قال ابن القيّم رحمه الله: لا حول ولا قوة إلا بالله لها تأثير عجيب في دفع الفقر
L’imam Ibn Al Qayyim, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
« La parole : lâ hawla wa la quwwata illa billah (il n’y a de force ni de puissance qu’en Allah) a un impact étonnant dans le repoussement de la pauvreté. »
- La quête de subsistance : Un défi matériel dans la vie musulmane.
Les défis de la quête de la subsistance, en dehors de l’aspect spirituel, sont multiples.
Le premier défi est d’ordre mondial : la problématique de l’emploi. Trouver du travail est devenu un véritable casse-tête dans de nombreux pays. La ruée vers les pays où l’on espère trouver de meilleures opportunités a engendré un autre phénomène préoccupant : l’émigration clandestine.
Au niveau local, on assiste à l’exode rural qui dégarnit les campagnes et encombre les villes.
Dans cette masse de travailleurs en déplacement, la qualification professionnelle, voire même le métier, fait souvent défaut. Cette situation est due à la prédominance de l’enseignement général sur l’enseignement professionnel, un héritage de la vision coloniale de l’Education qui n’a toujours pas été corrigée par les différents régimes en place.
Alors que le nombre de diplômés de l’enseignement supérieur, notamment les titulaires de doctorats s’enfle d’année en année, certaines professions, au Sénégal en particulier, n’en sont qu’au BEP, voire au CAP.
Sur le plan socio-économique, la société pousse les jeunes à chercher la réussite le « tekki », à l’étranger, même au péril de leur vie. Cette quête de prospérité matérielle s’éloigne des enseignements islamiques, qui insistent sur le fait que le musulman doit accorder la priorité à la satisfaction de son Créateur.
Pourtant, des solutions existent, à condition de les identifier et de les vulgariser. Nous allons en présenter deux en cours au Sénégal.
- La notion de travail selon Sérigne Ahmadou Bamba Mbacké dit sérigne Touba. Pour le Vénéré fondateur du Mouridisme : « ligueey diamou Yallah la » « le travail est une adoration de Dieu. » Ainsi pour le Mouride (disciple) qui cherchent uniquement l’agrément de Sérigne Touba, le travail est redéfini en tant que concept, non pas par rapport sa nature, mais par son objectif.
De quoi s’agit en fait : c’est de se dire que le travail ne sert que si je participe aux travaux de sérigne Touba. La distinction entre le travail noble ou non disparait, laissant place à la recherche d’un travail lucratif. Le Mouride, ayant appris très tôt que « peut vaut mieux que son petit frère » (autrement dit : peu vaut mieux que rien) ne dédaigne aucun travail, tant qu’il lui permet de subvenir à ses besoins. C’est instruit de cette philosophie qu’ils vont investir les villes, en exerçant des métiers parfois perçus comme insolites aux yeux des autres.
- Les Etats généraux de la culture
Pour redéfinir les valeurs fondamentales qui fondent la nation, des valeurs de plus en plus galvaudées, il est nécessaire qu’une autorité politique soucieuse de l’avenir des jeunes prenne l’initiative de convoquer les Etats généraux de la culture notamment dans le cas du Sénégal. Ces assises auront pour mission de définir ou redéfinir les principes fondamentaux de la nation, en attirant l’attention de tous sur certains comportements qui, aujourd’hui, sont perpétués par des personnes censées être des modèles, mais qui exhibent une richesse arrogante. Dans une société culturellement repensée et rééquilibrée, l’homme et la femme pourront réinventer des moyens matériels adéquats pour vivre en harmonie et en phase avec les valeurs authentiques de la nation.
En conclusion, si l’acuité de la quête de la subsistance affecte le monde entier, elle devrait pousser les pays musulmans et leurs population à se proposer de relever les défis de cette problématique, ils ne manqueraient pas de se demander ce que la religion qu’ils avaient en commun proposait comme solution. Aujourd’hui face à eux se sont les autres nations, comme investis d’une mission de rédemption mondiale investissent la planète en sauveur. L’islam depuis le septième siècle détient les solutions aux défis auxquels l’humanité et les nations sont confrontées, aujourd’hui comme demain. L’homme pourra tourner en rond aussi longtemps qu’il le voudra, mais il finira inévitablement par redécouvrir sa véritable religion, l’Islam, ̇qui porte en ses préceptes les clés de la paix mondiale.
El Hadji Mouhammad Ahmad Abdoulaye SENE ibn Aboubacar al Khalambassiyou .
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