Connect with us
pub

Economie

Agriculture-Algérie: 16% de la production nationale réalisée en montagnes

Published

on

Les montagnes, qui représentent 20% de la superficie agricole utile nationale, assurent 16% de la valeur de la production agricole en Algérie, indique une note de la Direction générale des forêts (DGF).

La superficie agricole utile dans les zones de montagne est estimée à 1,7 millions d’hectares, selon la note de la DFG, élaborée à l’occasion de la Journée internationale de la montagne, célébrée le 11 décembre de chaque année. Ces zones comptent 7 millions d’habitants, soit 17% de la population nationale dont 3,5 millions en zone rurale activant essentiellement dans l’agriculture et l’élevage, selon la note. La FAO a choisi pour thème de la Journée cette année « La biodiversité de montagnes ».

Les montagnes alimentent, selon la note de la DGF, 1451 zones humides propices à la biodiversité floristiques et faunistiques et la régulation du débit des cours d’eau (atténuation des crues, prévention des inondations..).

Parmi ces zones humides, 50 sont classées sur la liste de la convention de Ramsar des zones humides d’importance internationale couvrant une superficie de 3 millions d’hectares.

En matière de protection de la biodiversité, concentrée à 80% dans les zones montagneuses, l’Algérie avait adopté, en 2008, le Schéma Directeur des Espace Naturels et des Aires Protégées, rappelle la DGF.

En outre, il a été décidé de créer des aires protégées, en particulier dans les zones montagneuses, dont six 6 parcs nationaux en zone de montagne touchant 32 communes à travers 8 wilayas d’une superficie totale de 165.362 ha.

En outre, la réserve naturelle de Cap Landles (Oran) d’une superficie de 1632 ha d’aire terrestre et 4283 ha d’aire marine, et le parc national de Babort Tababort chevauchant sur les wilayas de Béjaia, Jijel et Sétif d’une superficie de 23.656 ha ont été classé aires protégées. Les montagnes recèlent 3 millions d’hectares de forêts. Outre ce patrimoine, les wilayas des zones de montagne recèlent un patrimoine forestier de plus de 3 millions d’hectares.

Les pouvoirs publics ont initié 3 projets de développement des zones de montagne au niveau de Skikda, M’sila et Tlemcen afin d’améliorer les conditions de vie des populations des zones montagneuses. La politique du renouveau rural (2009-2014) a permis de créer, souligne la note, 12000 projets de proximité de développement rural intégrés, dont 70% sont localisés dans les communes de montagne. Ce programme a touché 750 communes et 5000 localités.

Aussi, dans le cadre de la valorisation des espaces ruraux, un programme lancé en 2010 par le secteur des forêts a concerné 66 bassins versants en amont des barrages pour les protéger de l’envasement. Ajouté à cela, l’aménagement et l’ouverture de 7300 km de pistes rurales.

Ces programmes ont encouragé la plantation forestière, fruitière et pastorale avec une superficie de 820.000 ha, depuis la mise en œuvre du plan national de reboisement en 2000 qui représente 66% de l’objectif global, dont plus de 60% sont localisées au niveau des zones des montagnes.

Dans le domaine forestier, 12047 ha de terres, à travers 31 wilayas, ont été attribués au profit de 3674 bénéficiaires (dont 176 femmes), dont 9637,6 ha ont été mis en valeur par des actions de plantation fruitière et d’élevage apicole, conformément au décret n 1-87 du 5 avril 2001, précise la note.

De plus, 198 sites d’une superficie de 4336,33 ha touchant 39 wilayas et 173 communes ont été proposés à la récréation par les conservations des forêts.

Un programme spécial lié aux activités d’élevage (2010-2014) a permis l’octroie de 127.000 unités d’élevage (apiculture-bovins et ovin) à 26.684 jeunes chômeurs, indique la DGF dans son bilan. Un nouveau programme, au titre de l’année 2018, avait permis la distribution de 153.332 ruches au profit de 15.267 bénéficiaires dont 900 femmes et 598.595 plants à 9891 bénéficiaires dont 464 femmes.

Evoquant les risques auxquels sont exposées les zones de montagne, la DGF a mis l’accent sur les incendies de forêts. Pour y faire face, un dispositif est mis en place, chaque année, pour lutter contre les feux de forêts en collaboration avec les différents partenaires (DG de la Protection civile, ministère des Travaux Publics, wilayas, communes, riverains, association des chasseurs).      

Le bilan des feux de forêts pour 2020 révèle une superficie totale de 42.338 ha incendiée dont 15.587 ha de forêts, 13.552 ha de maquis et 13.199 ha de broussailles, rappelle la DGF.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

Published

on

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

Continue Reading

Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

Published

on

Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

Continue Reading

Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

Published

on

Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

Continue Reading

Tendance