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Economie

Agriculture-Algérie: faciliter l’accès des agriculteurs aux crédits bancaires

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Le ministre de l’Agriculture et du développement rural, Abdelhamid Hemdani, a réitéré mardi à Alger l’engagement de son département à faciliter davantage l’accès des agriculteurs aux crédits bancaires notamment à travers les conventions entre son département et la Banque de l’agriculture et du développement rural (BADR).

« L’accord signé récemment avec la BADR relatif au crédit saisonnier R’fig et au crédit d’investissement Ettahadi en est une preuve, car il devrait permettre aux agriculteurs de contracter des emprunts bancaires en un laps de temps très court notamment pour le crédit saisonnier du fait que le traitement des dossiers se fait en l’espace de 15 jours « , a assuré M. Hemdani sur les ondes de la radio nationale. A ce propos, il a annoncé que 95% des demandes de financement adressées à cette banque publique « ont été approuvées.

Outre l’aide financière aux agriculteurs et aux éleveurs, le ministre a évoqué certaines mesures en cours pour augmenter la production nationale en particulier pour les filières stratégiques telles les céréales. « Nous préparons la campagne laboures semailles et nous mobilisons tous les moyens pour optimiser les rendements d’autant que la récolte céréalière s’annonce prometteuse avec les averses continues », s’est-il réjoui tout en insistant sur le respect de l’itinéraire technique et l’irrigation d’appoint.

A ce propos, le ministre a fait savoir qu’une feuille de route a été mise en œuvre en août dernier pour identifier les céréaculteurs souhaitant introduire ce système d’irrigation d’appoint.

Parmi les avantages accordés aux agriculteurs, le ministre a également mentionné la facilité d’accès aux intrants et semences à travers la création de 30 guichets uniques dédiés à cet effet.

Selon un bilan provisoire annoncé par le ministre, le taux d’emblavure de la campagne labour semailles en cours dans les régions de l’Est dépasserait 80 %. Par ailleurs, des efforts sont déployés pour améliorer le rendement dans les régions de l’ouest caractérisées par le stress hydrique.

« L’objectif pour les pouvoirs publics c’est d’atteindre 50% des besoins du pays en blé tendre afin de réduire la facture alimentaire du pays ».

Le premier responsable du secteur considère que le pays a toutes les potentialités pour développer ces filières stratégiques. Pour lui, il suffit juste de faire un travail étudié et organisé.

A ce titre, il a évoqué la cartographie agricole en cours d’élaboration pour déterminer les zones de production à vocation céréalière ou pastorales, en tenant compte des potentialités de chaque région mais aussi de certains facteurs tels le changement climatique et le manque des ressources hydriques.

A propos de l’agriculture saharienne, le ministre a affirmé que le Sud du pays recèle de fortes potentialités pour développer certaines filières, tout en affirmant la nécessité de tenir compte de l’aspect environnemental.

Pour M. Hemdani,il s’agit d’écosystèmes fragiles qu’il faudrait préserver. Aussi,l’intensification de l’activité agricole ne devrait pas se faire au détriment des espèces animal et végétales de ces zones. A cet effet, l’office national pour le développement de l’agriculture au Sud, qui sera inauguré très prochainement, veillera à ce que les investissements prévus au Sud répondent à un cahier de charge qui porte sur le respect des écosystèmes et la préservation des ressources hydriques.

Interrogée sur le sort des offices interprofessionnels mis en place, initialement pour assurer la régulation du marché et soutenir la production, mais qui se sont transformés en centrales d’achat, M. Hemdani estime qu’il faudrait absolument les réformer.

« Ces offices doivent revenir à leur mission initiale pour laquelle ils ont été créés à savoir l’appui à la production », a-t-il dit, précisant, qu’en plus de leur mission qui consiste à organiser le marché, l’approvisionner et veiller à la stabilité des prix, ces offices doivent appuyer les producteurs et se mettre au service des professionnels.

Pour ce faire, « une audit a été engagée afin de déterminer les axes sur lesquels le ministère compte procéder pour une utilisation optimale de ces offices », a-t-il fait savoir, rappelant que ces trois organismes sont l’office algérien interprofessionnel des céréales (Oaic), l’Office interprofessionnel du lait (Onil) et l’Office national interprofessionnel des légumes et des viandes (Onilev).

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Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

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La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

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Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

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Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

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Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

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Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

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