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Economie

Allemagne : Nouvelle hausse des exportations en juillet

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Les exportations allemandes ont progressé de 0,5% en juillet par rapport à juin, une hausse pour le quinzième mois d’affilée, selon des données publiées par l’institut de statistique Destatis jeudi. La première économie européenne a exporté pour 115,0 milliards d’euros de biens, en données corrigées des variations saisonnières et de calendrier, a précisé l’organisme.

Sur un an, les exportations sont en hausse de 12,4% en données brutes, a précisé Destatis. Les exportations, vitales pour l’industrie allemande, progressent sans cesse depuis mai 2020, après le trou d’air historique de mars et avril, causé par la pandémie de coronavirus. L’indicateur a dépassé en juin pour la première fois son niveau d’avant la crise sanitaire, et le surpasse de 1,6% en juillet.

L’Allemagne a exporté en juillet 17,7% de plus vers l’Union européenne, et 6,8% à destination des pays tiers. Hors UE, la croissance des exportations est notamment portée par le Royaume-Uni, avec une hausse de 7,2% sur un an, et les États-Unis (+15,7%). La Chine, marché crucial pour l’industrie exportatrice allemande, a néanmoins importé 4,3% de moins de produits allemands sur un an.

Les importations ont quant à elles connu une baisse de 3,8% sur un mois, à 96,9 milliards d’euros, en données corrigées des variables saisonnières et de calendrier. La balance commerciale s’élève donc à 17,9 milliards d’euros, toujours en données corrigées. Ces statistiques interviennent alors que l’industrie exportatrice allemande, pilier du modèle économique, fait face à de nombreuses pénuries qui plombent son activité.

La pandémie de coronavirus a bouleversé les chaînes mondiales d’approvisionnement, conduisant à des goulots d’étranglement sur les marchés des composants électroniques, du bois, des plastiques, et de l’acier, notamment. L’industrie automobile est particulièrement touchée par les pénuries de semi-conducteurs, indispensable dans sa chaîne de production. Mais la production industrielle, qui a chuté trois mois d’affilée, est repartie à la hausse en juillet, avec une augmentation de 1,0%, signe d’une relative amélioration.

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Economie

Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

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 Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. » 

Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.

Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.

Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.

Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.

Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.

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Economie

Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.

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Economie

Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

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Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire

Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.

Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin. 


Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine. 


Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années. 


D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».


Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.

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