Connect with us
pub

Economie

Énergie : Accord entre l’Irak et les Emirats pour cinq centrales électriques solaires

Published

on

Le gouvernement irakien et l’entreprise émiratie d’énergies renouvelables Masdar ont signé mercredi à Bagdad un accord pour la construction de cinq centrales électriques solaires en Irak, un pays riche en hydrocarbures mais confronté à une crise énergétique aigüe.

Le Premier ministre irakien Moustafa al-Kazimi a présidé la signature de l’accord entre son gouvernement et la société Masdar appartenant au gouvernement d’Abou Dhabi, capitale des Emirats. L’accord prévoit la construction de «cinq centrales électriques solaires» avec «une première phase de production de 1000 mégawatts (MW)», selon un communiqué du bureau de Moustafa al-Kazimi.

D’ici 2023, les autorités irakiennes ambitionnent de signer plusieurs accords qui permettront la production de 7500 MW, a indiqué à l’AFP un haut responsable du ministère du Pétrole. En septembre, l’Irak a signé un contrat avec TotalEnergies portant sur plusieurs milliards de dollars d’investissements, qui englobent notamment la construction d’une centrale électrique solaire de 1000 MW de capacité pour fournir la région de Bassora (sud).

L’Irak dispose d’immenses réserves d’hydrocarbures. C’est le deuxième pays de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), et l’or noir représente plus de 90% de ses revenus. Mais il est confronté à une crise énergétique aiguë et connaît d’incessantes coupures d’électricité, qui alimentent le mécontentement social. Il produit actuellement 16.000 mégawatts (MW), bien loin des 24.000 MW estimés nécessaires pour satisfaire la demande et encore plus loin des besoins futurs dans un pays dont la population devrait doubler d’ici 2050, selon l’ONU.

La défectuosité du système énergétique irakien est particulièrement flagrante en été lorsque les températures dépassent allègrement les 45 degrés et les pénuries d’électricité alimentent la contestation sociale. Pour contrer la pénurie énergétique, Bagdad s’est tourné vers son voisin iranien qui lui fournit désormais un tiers de sa consommation en gaz et en électricité, le tout avec l’assentiment des Etats-Unis qui exemptent pour l’instant l’Irak des sanctions visant les entités qui font du commerce avec la République islamique.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

Sénégal-Transport: L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye opérationnel selon Abdoulaye Dièye

Published

on

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire

 L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est prêt à l’exploitation a déclaré le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mise en service.

‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.

Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.

Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.

La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.

Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.

Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.

Continue Reading

Economie

Sénégal: des sites du gouvernement victimes d’une cyberattaque

Published

on

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire

Des hackers ont lancé, vendredi soir, une importante attaque sur de nombreux sites du gouvernement sénégalais. Dans ce contexte politique très tendu, ils disent vouloir « libérer le Sénégal de la dictature » Ce sont plusieurs dizaines de sites internet qui sont désormais inaccessibles. Le site de la présidence qui a été parmi les premiers touchés a été rétabli.

Le groupe de hackers derrière l’attaque s’est auto-baptisé : « Mysterious team ». Sur son compte Twitter, il dit être un collectif de cyberguerriers bangladais et utilise le hashtag FreeSenegal popularisé ces derniers mois par une partie de l’opposition sénégalaise.

Les hackers disent vouloir envoyer un message au président Macky Sall : « C’est notre dernier avertissement, répond à la demande du peuple pour travailler ensemble, arrête de torturer ton peuple, si tu continues nous détruirons votre cyberespace. »

Le groupe serait lié au collectif d’activistes Anonymous qui revendique également l’attaque dans un tweet, se disant solidaire des Sénégalais qui voudraient « pouvoir choisir leur prochain dirigeant librement », référence à une éventuelle candidature de Macky Sall à un troisième mandat. Le 21 mai, Anonymous avait déjà menacé le président sénégalais, lui conseillant « d’éteindre les serveurs de ses ministères et de partir ».

Le porte-parole du gouvernement sénégalais, dans un communiqué publié dans la soirée de vendredi, confirme cette importante cyberattaque et se dit mobilisé pour rétablir les services dans les plus brefs délais.

Continue Reading

Economie

Le pétrole reste en hausse, aidé par la demande américaine ferme

Published

on

« Brûlez les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous savez que vous ne pouvez reculer. »Napoléon Hill

Les cours du pétrole ont poursuivi leur ascension mercredi, toujours soutenus par les déclarations saoudiennes faisant craindre de nouvelles réductions de production, mais aussi aidés par le raffermissement de la demande aux Etats-Unis.

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 1,97%, pour clôturer à 78,36 dollars.

Son équivalent américain, le West Texas Intermediate (WTI) de même échéance, a lui pris 1,96%, à 74,34 dollars.

« Tout a commencé avec les commentaires de l’Arabie saoudite contre les spéculateurs, qui laissent pensent qu’ils sont prêts à couper davantage leur production pour soutenir les prix », a expliqué Bart Melek, de TD Securities.

La prochaine réunion ministérielle de l’Opep+ doit se tenir le 4 juin.

« Il y a probablement des rachats d’opérateurs spéculatifs en cours », pour éviter des pertes en cas d’accélération des cours, selon Bart Melek.

L’élan a été alimenté mercredi par les chiffres de l’Agence américaine d’informations sur l’énegie (EIA), qui a fait état d’une chute surprise de 12,5 millions de barils des stocks commerciaux de brut américain, alors que le marché attendait une hausse de 2 millions de barils.

C’est la plus forte contraction sur une semaine depuis novembre.

Les stocks d’essence et de produits distillés, qui comprennent notamment le gazole, ont aussi diminué et se situent à un niveau inférieur à la même époque de l’an dernier.

« La demande est solide », a commenté Bart Melek, « donc le marché envisage un resserrement des conditions dans les mois à venir », « malgré le fait que la Réserve fédérale est toujours offensive (sur le plan monétaire) et l’arrivée d’une récession ».

A 20,7 millions de barils par jours, les livraisons de produits raffinés aux Etats-Unis ont atteint leur plus haut niveau depuis décembre, alors qu’approche le week-end férié de Memorial Day (27-29 mai), qui marque traditionellement le coup d’envoi de la saison des grands déplacements routiers.

Malgré le sursaut du brut, les cours restent prisonniers, pour l’instant, de seuils techniques au-delà desquels ils ne sont pas parvenus à monter ces dernières semaines, rappelle Bart Melek.

Continue Reading

Tendance