Economie
Examen Périodique Universel : Le Togo présente ses avancées au Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU

La République du Togo a pris part au groupe de travail relatif à l’Examen Périodique Universel (EPU), organisé du 24 janvier au 4 février 2022 dans le cadre de la 40ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. Cet examen a été l’occasion de présenter les principales avancées du pays en matière de Droits de l’Homme. Le Togo a ratifié d’importantes conventions internationales portant sur les droits humains, œuvré en faveur de l’amélioration du bien-être carcéral et mené une politique active de promotion des droits des femmes et de réduction de la pauvreté.
La République du Togo a pris part à Genève au groupe de travail relatif à l’Examen Périodique Universel (EPU), mécanisme d’évaluation périodique établi par le Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies. La délégation togolaise, menée par le ministre des Droits de l’Homme, de la Formation à la Citoyenneté et des Relations avec les Institutions de la République, Christian Trimua, ainsi que par le ministre de la Communication et des Médias, porte-parole du gouvernement, Akodah Ayéwouadan, a exposé l’ensemble des progrès réalisés depuis le précédent Examen, en 2016.
Dans son rapport d’information, la République du Togo a ainsi fait part des progrès notables accomplis sur le plan des Droits de l’Homme, en application des recommandations formulées au cours des examens précédents. Suite à la réforme constitutionnelle du 15 mai 2019, le Togo a ratifié la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le Deuxième Protocole facultatif du Pacte des Nations Unies sur les droits civils et politiques, qui vise l’abolition universelle de la peine de mort. Des avancées sont également à souligner en matière d’amélioration des conditions de détention : la République du Togo a mis un point d’honneur à condamner tout acte de torture, y compris lorsqu’un tel crime est commis par un militaire. Elle s’est également engagée en faveur de la séparation des mineurs et des adultes en prison, afin d’endiguer la surpopulation carcérale et contribuer à améliorer sensiblement le quotidien des personnes détenues.
La République du Togo a aussi entrepris de ratifier plusieurs autres conventions et traités de droit international, dont la Convention internationale sur la protection des Droits des travailleurs migrants et des membres de leur famille en 2020, ainsi que le Protocole à la Charte africaine des Droits de l’homme relatif à la protection des personnes âgées, la même année.
À noter que la représentation des femmes dans la gestion des affaires publiques est érigée en priorité, à travers une évolution du cadre normatif favorisant le leadership féminin. D’autres avancées concernant les droits des femmes ont été opérées via la loi portant sur le code foncier et domanial ainsi que via le nouveau code des personnes et de la famille. Sur le plan de la liberté de la presse et de l’indépendance des médias, une importante réforme du cadre juridique est menée depuis 2020 avec l’adoption d’un nouveau code de la presse et de la communication, puis la modification en 2021 de la loi organique relative à la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication (HAAC).
Enfin, la République du Togo a poursuivi ses efforts en faveur du renforcement de l’État de droit et des institutions nationales, de la lutte contre la pauvreté ainsi que du déploiement généralisé d’une couverture sociale.
L’EPU est réalisé sur la base de trois documents : un rapport national d’information élaboré par la République du Togo, des rapports d’experts et d’organes issus des traités internationaux relatifs aux droits de l’Homme et d’autres organisations onusiennes, ainsi que des informations partagées par les parties prenantes, à savoir les institutions nationales dédiées à la question des droits humains, les organisations régionales et la société civile. Cette évaluation s’applique à tous les États-membres de l’ONU et aboutit à une série de recommandations. Au total, 12 États ont été examinés au cours de cette session.
Economie
L’or atteint des sommets, tandis que le dollar faiblit après de nouvelles frappes israéliennes sur Gaza

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Propulsé par l’escalade des tensions entre Israël et le Hamas, ainsi que par les incertitudes géopolitiques et économiques mondiales, l’or continue d’atteindre des records, enregistrant mardi un nouveau plus haut. Il a atteint un sommet historique de 3 038,33 dollars l’once, dépassant son précédent record établi vendredi dernier. À 19h00 GMT, il s’échangeait à 3 035,66 dollars.
Israël a annoncé mardi son intention de poursuivre ses frappes sur Gaza dans les jours à venir, après des bombardements intensifs ayant fait plus de 400 victimes palestiniennes, selon le Hamas, et suscité de vives condamnations internationales.
Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a précisé que ces frappes étaient une réponse au refus du Hamas de modifier l’accord de cessez-le-feu et de libérer les otages restants. « Le pétrole et l’or ont tous deux bondi en réaction à ces déclarations », ont noté les analystes de Monex USA.
En revanche, le dollar suit une trajectoire opposée à celle de l’or. La devise américaine continue de perdre du terrain, chutant de 0,19 % face à l’euro, à 1,0943 dollar, après avoir atteint un plus bas depuis octobre, à 1,0955 dollar. Elle recule également de 0,09 % face à la livre, à 1,3003 dollar, enregistrant ses plus bas niveaux depuis novembre.
Pour Marc Chandler, de Bannockburn Global Forex, les investisseurs européens, qui étaient très actifs sur les actifs américains en 2024, « se débarrassent aujourd’hui de leurs actions et dollars américains » en réponse à l’incertitude créée par les décisions erratiques de l’administration Trump.
Cependant, « il n’y a pas que des mauvaises nouvelles aux États-Unis, il y a aussi des bonnes nouvelles en Europe », souligne M. Chandler, ce qui entraîne un effet de ciseaux. Les actifs européens sont notamment soutenus par le plan d’investissements massif du futur chancelier allemand Friedrich Merz, destiné à réarmer et moderniser le pays, qui a reçu mardi le feu vert des députés.
Economie
Le pétrole recule face à l’impact des droits de douane sur la demande

« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Les prix du pétrole, qui avaient démarré la séance en territoire positif, ont finalement reculé mardi, les préoccupations concernant la demande ayant pris le dessus sur les craintes géopolitiques.
Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, a chuté de 0,72 %, se négociant à 70,56 dollars.
Son équivalent américain, le West Texas Intermediate pour livraison en avril, a perdu 1,01 %, à 66,90 dollars.
« Cette inversion de tendance est due à l’inquiétude persistante des investisseurs quant à l’impact des droits de douane, surtout à l’approche du 2 avril », explique Andy Lipow de Lipow Oil Associates à l’AFP.
« Le sentiment général du marché reflète une crainte de destruction de la demande, liée à la politique économique de Donald Trump, en particulier en ce qui concerne les droits de douane », ajoute Robert Yawger, de Mizuho USA.
Le président Donald Trump a annoncé début mars la mise en place, à partir du 2 avril, de droits de douane dits « réciproques », qui devront perdurer.
Ces taxes visent à appliquer des droits équivalents à ceux auxquels les produits américains sont soumis lorsqu’ils entrent dans d’autres pays.
Bien que les surtaxes et sanctions puissent soutenir les prix du pétrole à court terme, « lorsqu’elles freinent la croissance, elles ont aussi un impact négatif sur la demande de pétrole », comme l’avait expliqué Arne Lohmann Rasmussen, analyste chez Global Risk Management.
Simultanément, les acteurs du marché ont suivi de près la conversation téléphonique entre Donald Trump et Vladimir Poutine.
Les deux leaders se sont accordés mardi sur une trêve limitée aux infrastructures énergétiques. Cependant, leur échange, très attendu, ne s’est pas soldé par un progrès significatif vers un véritable cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.
Plus tôt dans la journée, les prix du pétrole avaient augmenté en raison des frappes israéliennes à Gaza et des tensions en mer Rouge, qui avaient soulevé des craintes concernant des perturbations de l’approvisionnement en pétrole et de nouvelles sanctions américaines contre l’Iran.
Israël a promis mardi de poursuivre son offensive à Gaza jusqu’au retour de tous les otages, après avoir mené les frappes les plus violentes depuis le début de la trêve en janvier. Ces attaques ont fait au moins 330 morts, principalement des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du Hamas.
Le marché redoute que le conflit « ne se propage » dans la région, ce qui impacterait l’approvisionnement en pétrole, souligne John Evans, analyste chez PVM Energy.
Les Houthis du Yémen, soutenus par l’Iran, ont quant à eux revendiqué mardi leur troisième attaque en 48 heures contre des navires de guerre américains, malgré les frappes américaines à leur encontre ce week-end.
Donald Trump a déclaré lundi sur sa plateforme Truth Social que l’Iran serait désormais « responsable » de « chaque coup de feu » des Houthis et en subirait « de terribles conséquences ».
Cependant, « la politique économique (de Donald Trump) et ses répercussions sur les prix dominent actuellement toutes les préoccupations relatives à l’offre », résume M. Yawger.
Economie
Développement de l’irrigation au Sahel : Un forum régional prévu du 7 au 11 avril à Dakar
« N’imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe. » Victor Hugo
Le Sénégal accueillera, du 7 au 11 avril, un Forum régional de haut niveau sur l’irrigation, visant à renforcer la résilience face aux changements climatiques dans le Sahel.
Les participants, y compris des ministres en charge de l’Agriculture, de l’Eau, de l’Assainissement, des Finances, ainsi que des partenaires au développement, des acteurs du secteur privé et de la société civile, se réuniront pour évaluer les réalisations et les défis liés aux investissements en irrigation, mis en œuvre par les gouvernements nationaux depuis 2013 pour renforcer la sécurité alimentaire dans le Sahel.
Organisé par la République du Sénégal et le Comité inter-États de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILLS), en partenariat avec la Banque mondiale, ce forum permettra de :
- Faire le bilan de la décennie écoulée et évaluer les progrès réalisés dans les pays du Sahel ainsi qu’au niveau régional ;
- Discuter de nouvelles stratégies pour des systèmes d’irrigation intelligents et résilients, prenant en compte les défis et les opportunités actuels, afin d’orienter les futurs investissements ;
- Adopter une nouvelle Déclaration engageant les gouvernements des pays du Sahel et leurs partenaires autour d’objectifs concrets, afin de renforcer l’engagement politique et de mobiliser des investissements pour garantir des systèmes d’irrigation durables et innovants, tout en renforçant la sécurité alimentaire.
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