Connect with us
pub

Economie

Gaz naturel : le GNL va représenter 48% du volume global du gaz échangé en 2030

Published

on

L'Allemagne se prépare à accueillir son premier terminal méthanier flottant chargé de gaz naturel liquéfié

La part du Gaz naturel liquéfié (GNL) devrait augmenter à environ 48% du volume global du gaz échangé en 2030, selon le dernier rapport du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF).

Dans la cinquième édition de son rapport « Global Gas Outlook 2050 », l’organisation qui regroupe 19 pays producteurs du gaz, s’attend à ce que la part du GNL échangé sur les marchés continue sa croissance pour atteindre 48% de tout le gaz échangé en 2030 et 56% en 2050.

D’après les prévisions du le GECF, l’investissement total dans le gaz (y compris les activités en amont et en aval) entre 2020 et 2050 atteindra près de 10.000  milliards de dollars.

Il est également prévu qu’à l’horizon 2050,  près de 1.990 milliards de mètres cubes sur environ 5.920 milliards de mètres cubes de demande mondiale de gaz naturel seront importés, dont 1.105 milliards de mètres cubes seront en provenance des pays membres du GECF, soit plus de la moitié.

Concernant les prix, le GECF prévoit la poursuite de la volatilité des prix du gaz naturel, et ce, « en raison des cycles d’investissement pour le GNL ».

Selon les acteurs du secteur, le défi de la décarbonisation et des taxes carbone aura un impact important en Europe, qui sera le « marché d’équilibrage » du GNL.   Revenant sur la situation du marché du gaz en 2020, le rapport souligne qu’une combinaison d’un approvisionnement excédentaire de GNL, d’une utilisation élevée du stockage en Europe, d’un hiver chaud et des effets de la Covid-19 avait provoqué un effondrement des prix à travers le monde l’année dernière.

Par ailleurs, le rapport précise aussi que la demande mondiale d’énergie primaire devrait augmenter de 24% revenant à ses niveaux de 2019 à la fin de 2023, « mais d’ici 2050, elle reste avec une croissance de 2,5% inférieure aux prévisions pré-pandémique », selon le rapport.

Selon la GECF, la transition énergétique est déjà « en cours » et le gaz naturel ainsi que les énergies renouvelables gagneront en importance et seront les principaux contributeurs à la croissance incrémentale de la demande énergétique mondiale, représentant ensemble plus de 90% des 3.520 Mtep supplémentaires jusqu’en 2050.

Il est indiqué, à ce propos, que « le gaz naturel et les énergies renouvelables représenteront 60% de l’approvisionnement en électricité, modifiant le mix mondial de production d’électricité d’ici 2050 ».

Selon le Forum, le gaz naturel dépassera le charbon en 2025 et deviendra la plus grande source d’énergie primaire mondiale d’ici 2047.

Il est aussi souligné que la demande de gaz naturel augmentera de 50%, atteignant 5.920 Gm3 en 2050, et se développera spécifiquement sur les marchés de l’Asie-Pacifique, de l’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, qui, ensemble, fourniront plus de 75% des volumes de gaz supplémentaires jusqu’en 2050, tandis que la région Asie-Pacifique, compte tenu de son énorme potentiel, deviendra le plus gros consommateur de gaz, doublant sa consommation à 1.660 milliards de mètres cubes d’ici 2050.

La production de gaz au Moyen-Orient devrait atteindre 1.150 milliards de mètres cubes d’ici 2050, tandis que pour l’Afrique, elle passera de 250 milliards de mètres cubes (6,4% de la production mondiale) en 2019 à environ 600 milliards de mètres cubes (un peu plus de 10% de l’offre mondiale) d’ici 2050.

Le rapport s’attend à ce qu’un niveau moyen des prix du pétrole d’environ 60 dollars/baril soit réalisable à long terme, car l’offre excédentaire sera chassée du marché par la baisse des prix tandis que la demande commence à se redresser.

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Economie

La présidente du parlement sud-africain prend un congé spécial à la suite d’une enquête sur la corruption

Published

on

La présidente de l’Assemblée nationale sud-africaine, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a déclaré jeudi qu’elle prendrait un congé spécial à la suite d’une enquête sur des allégations de corruption à l’époque où elle était ministre de la défense.

Des enquêteurs ont perquisitionné le domicile de Mme Mapisa-Nqakula mardi dans le cadre de l’enquête sur la corruption, mais ils n’ont pas fourni d’autres détails sur l’enquête ou les allégations de corruption.

Mme Mapisa-Nqakula, qui a été ministre de la défense de 2012 à 2021, a nié avoir commis des actes répréhensibles.

« Compte tenu de la gravité des allégations et des spéculations médiatiques qui en découlent, j’ai décidé de prendre un congé spécial de mon poste de présidente de l’Assemblée nationale, avec effet immédiat », a déclaré Mme Mapisa-Nqakula dans un communiqué.

Elle a ajouté qu’il n’y avait pas eu de notification formelle d’un mandat d’arrêt ou de communication concernant son arrestation imminente, après que les médias locaux aient rapporté qu’elle devait se rendre à la police vendredi.

« Mes avocats ont toutefois informé de manière proactive l’Autorité nationale des poursuites de ma volonté d’obtempérer et de coopérer si le besoin s’en faisait sentir », a-t-elle déclaré.

La chaîne publique sud-africaine SABC a rapporté que Mme Mapisa-Nqakula est soupçonnée d’avoir reçu des millions de rands en espèces à titre de pots-de-vin de la part d’un ancien entrepreneur militaire lorsqu’elle était ministre de la défense.

Continue Reading

Economie

Gaz naturel : Exxon est en avance sur le calendrier pour doubler son portefeuille de GNL, selon un dirigeant

Published

on

Exxon Mobil est en avance sur son plan visant à doubler la taille de son portefeuille de gaz naturel liquéfié (GNL) pour atteindre 40 millions de tonnes par an (mtpa) d’ici 2030 et se concentrera sur la vente de son propre gaz plutôt que sur le commerce de celui de tiers, a déclaré jeudi le responsable GNL de la société.

Exxon réorganise sa stratégie de négoce de GNL dans le contexte d’une production croissante de ce combustible et dans le cadre d’une réorganisation plus large de l’entreprise qui a débuté en 2022.

La major pétrolière est relativement peu présente sur le marché du GNL par rapport à TotalEnergies et Shell PLC. Shell est l’un des leaders du secteur et a réalisé 2,4 milliards de dollars grâce au négoce de GNL au quatrième trimestre 2023.

Contrairement à Shell et Total, Exxon prévoit de commercialiser principalement son propre gaz, a déclaré Peter Clarke, vice-président principal d’Exxon pour le GNL mondial.

« Notre portefeuille ne ressemblera jamais à celui de Shell, ni à celui de Total, nous ciblons différents aspects de la chaîne de valeur », a-t-il déclaré lors d’un entretien avec Reuters.

Exxon a déclaré en 2020 qu’il prévoyait de doubler son portefeuille de GNL pour atteindre 40 millions de tonnes par an d’ici dix ans, contre 20 millions de tonnes par an. Sa production actuelle est à peine inférieure à 30 millions de tonnes par an, a-t-il ajouté.

« Nous sommes en bonne voie pour atteindre l’objectif que nous nous sommes fixé en 2020 », a déclaré M. Clarke. « Et nous sommes légèrement en avance sur cet objectif.

Alors qu’Exxon pourrait élargir son portefeuille commercial en achetant et en commercialisant du GNL auprès de tiers, M. Clarke a déclaré qu’il considérait que les marges dans ce domaine étaient faibles par rapport aux bénéfices qu’il pouvait réaliser sur son propre gaz naturel.

Pour Exxon, il est plus intéressant de produire, de liquéfier et de vendre du gaz. Les contrats à long terme représentent toujours environ 80 % du commerce mondial de GNL, a-t-il ajouté.

« Le principal élément du GNL est évidemment la commercialisation du GNL lui-même », a déclaré M. Clarke. « Nous voulons avoir le meilleur portefeuille de GNL au monde en termes de solidité financière et de rendement financier. Je dirais que nous sommes en bonne voie pour y parvenir.

Les volumes d’Exxon augmenteront grâce au projet Golden Pass LNG, dans lequel Exxon détient une participation de 30 % avec QatarEnergies comme partenaire. Ce projet a une capacité d’exportation estimée à environ 18 millions de tonnes par an et produira son premier GNL en 2025.

La société a déclaré qu’elle comptait prendre une décision finale d’investissement pour son projet PNG Papua LNG en Papouasie-Nouvelle-Guinée cette année et commencer l’ingénierie et la conception d’un projet au Mozambique d’ici la fin de l’année.

M. Clarke a déclaré que ces projets aideraient Exxon à approvisionner ses clients en Asie, où la société voit le plus grand potentiel de croissance.

« Le marché est en pleine expansion. D’ici 2050, 75 % de la demande mondiale d’énergie proviendra de la région Asie-Pacifique, c’est pourquoi nous nous concentrons vraiment sur cette région.

Continue Reading

Economie

Le pétrole en pleine hésitation après la Fed

Published

on

Les prix du pétrole hésitaient jeudi, les investisseurs digérant la décision de la Fed, qui a maintenu ses taux directeurs mais a également indiqué son intention de procéder à plusieurs baisses dans l’année.

Vers 10H20 GMT (11H20 HEC), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mai, abandonnait 0,09% à 85,87 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison le même mois, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, perdait 0,16% à 81,14 dollars.

Les prix du pétrole ont d’abord rebondi avant l’ouverture des marchés européens, avant d’osciller entre gains et pertes, en raison des « signes indiquant que la Réserve fédérale américaine (Fed) pourrait maintenir les taux d’intérêt à un niveau plus élevé pendant plus longtemps« , expliquent les analystes d’Energi Danmark.

L’institution monétaire américaine, qui a, sans surprise, laissé ses taux directeurs inchangés dans une fourchette de 5,25% et 5,50% pour la cinquième fois consécutive, a surtout affirmé son intention de procéder à trois baisses de ses taux directeurs d’ici la fin de l’année.

« La décision sur les taux a été conforme aux attentes« , mais les espoirs de baisses de taux à venir « sont venus de la conférence de presse habituelle du président de la Fed après la fin de la réunion« , explique Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.

La perspective de baisses de taux à venir a dans un premier temps « stimulé l’appétit pour le risque et affaibli le dollar américain, ce qui a profité aux prix du pétrole brut« , explique Ole Hvalbye, de Seb.

Continue Reading

Tendance