Economie
Yémen-lutte contre la famine: L’ONU veut récolter 3,85 milliards de dollars contre la famine

L’ONU espère récolter lundi 3,85 milliards de dollars lors d’une conférence de donateurs pour prévenir une famine à grande échelle au Yémen, pays dévasté par la guerre et où « l’enfance est désormais un enfer ».
Plus de 100 gouvernements et donateurs particuliers participent à une réunion virtuelle -co-organisée par la Suède et la Suisse- alors que sur le terrain les violences se sont récemment intensifiées à Marib, dans le nord du pays très pauvre de la péninsule arabique.
Les rebelles houthis ont repris une offensive début février pour arracher ce dernier bastion du gouvernement dans le Nord, tout en multipliant les attaques vers le territoire saoudien voisin. Le conflit, vieux de plus de six ans, a tué des dizaines de milliers de personnes et poussé des millions d’autres au bord de la famine: c’est la pire crise humanitaire au monde selon l’ONU.
Dans un contexte de pandémie, la chute des financements de l’aide a empiré la situation. L’ONU, qui n’a récolté que la moitié de l’aide nécessaire l’année dernière, a appelé lundi à un « financement immédiat ». « Pour la plupart des gens, la vie au Yémen est désormais insupportable. La période de l’enfance est désormais un enfer. Cette guerre est en train de faire disparaître toute une génération de Yéménites », a déclaré le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres. « Ce n’est pas le moment de se détourner du Yémen », a ajouté le haut diplomate cité dans un communiqué.
L’ONU compte notamment sur les riches pays du Golfe entourant le Yémen pour recueillir les 3,85 milliards de dollars (environ 3,18 milliards d’euros), après avoir manqué de 1,5 milliard de dollars sur les 3,4 milliards nécessaires l’année dernière. Les Emirats arabes unis se sont engagés vendredi à donner 230 millions de dollars.
Selon les derniers chiffres des Nations unies, plus de 16 millions de Yéménites, soit environ la moitié de la population de 29 millions d’habitants, seront confrontés à la faim cette année. Près de 50.000 d’entre eux « meurent déjà de faim dans des conditions proches de la famine » et 400.000 enfants de moins de cinq ans pourraient mourir de malnutrition aiguë « sans traitement d’urgence ».
En septembre 2020, l’ONU a révélé que l’aide essentielle avait été supprimée dans 300 centres de santé du Yémen en raison du manque de financement, et que plus d’un tiers de ses principaux programmes humanitaires dans le pays avaient été soit réduits, soit complètement interrompus.
Douze organisations humanitaires, dont Save the Children, Oxfam et Action contre la Faim, ont mis en garde contre une « catastrophe » en cas de manque de financement. « Avec cinq millions de personnes au bord de la famine et plus des deux tiers de la population du pays ayant besoin d’aide humanitaire ou de protection, la situation ne pourrait pas être plus urgente », ont-elles déclaré dans un communiqué commun.
Le Programme alimentaire mondial, prix Nobel de paix en 2020, a annoncé dimanche qu’il était lui-même « confronté à un manque de financement important ».
La conférence se tient à un moment où les Etats-Unis cherchent à relancer le dialogue politique pour résoudre le conflit. Washington a retiré les rebelles houthis de la liste des « organisations terroristes » et cessé de soutenir l’intervention militaire de la coalition menée par l’Arabie saoudite dans le pays depuis 2015. Les houthis ont néanmoins intensifié leurs opérations contre les forces du gouvernement et l’Arabie Saoudite, alors que l’aviation saoudienne pilonne les positions des rebelles dans le nord du Yémen, afin de contrer leur dernière offensive.
L’ONU a mis en garde contre un désastre humanitaire potentiel si les combats sanglants pour Marib continuent, rappelant qu’ils ont déjà mis « des millions de civils en danger ». La région, jusqu’alors alors relativement épargnée par le conflit, abrite de nombreux déplacés, dont des centaines ont dû récemment reprendre la fuite.
« Nous sommes à la croisée des chemins », a déclaré le secrétaire général adjoint de l’ONU pour les Affaires humanitaires, Mark Lowcock, selon le communiqué. « Nous pouvons choisir la voie de la paix ou laisser les Yéménites sombrer dans la pire famine qu’ait connu le monde depuis des décennies ».
Economie
Sénégal : Auchan Pikine envoie ses employés au chômage technique suite au pillage du magasin

Victime d’une attaque et d’un pillage le 15 mai dernier, Auchan/Pikine a pris la décision d’envoyer ses employés au chômage technique. A travers une note d’information .
»Si nous avons résisté à la pandémie du Covid en 2020, survécu aux émeutes de mars 2021, nous avons encore été impactés dernièrement par la situation sociopolitique. En effet, le 15 mai dernier, le magasin d’Auchan/Pikine a été pillé; laissant nos collaborateurs d’Auchan/Pikine sans lieu, ni outil de travail. Au vu de la situation d’arrêt collectif et momentané de travail, la direction générale a décidé de les mettre en chômage technique, conformément aux dispositions de l’article L65 du Code du travail’’, lit-on dans la note d’information.
Selon la direction d’Auchan, cette mesure, qui s’applique à l’ensemble du personnel de la structure à Pikine (au nombre de 22 collaborateurs) sans aucune exception, prendra effet le 1er juin 2023 pour une durée de trois mois (juin, juillet, août), moyennant une indemnité mensuelle volontairement allouée et déterminée par l’entreprise.
Economie
Etats-Unis: Dure bataille en vue au Congrès américain sur la dette

« Comme un homme pense dans son coeur, tel il est. »Napoléon Hill
Le président Joe Biden et le chef républicain au Congrès Kevin McCarthy mettent les dernières touches ce dimanche à leur accord annoncé la veille et qui doit permettre aux Etats-Unis d’éviter un défaut de paiement cataclysmique.
«Je m’apprête à appeler Kevin McCarthy à 15 heures (20 heures en France) afin que tout soit carré et que les points soient bien sur les i», a déclaré le président américain de retour en début d’après-midi à la Maison Blanche. Et d’ajouter, à l’intention des journalistes: « Je crois qu’on est bons ».
Après des négociations marathon, le président Biden et le chef républicain ont annoncé samedi soir un accord de principe sur le relèvement du plafond de la dette américaine permettant d’éloigner la menace d’une banqueroute à partir du 5 juin. Mais l’accord doit recevoir l’aval d’un Congrès divisé et fait déjà l’objet d’une fronde d’élus progressistes et conservateurs certains parlant d’une «capitulation».
«Il ne satisfait peut-être pas tout le monde mais c’est un pas dans la bonne direction auquel personne ne s’attendait», s’est défendu dimanche le leader républicain sur la chaîne Fox News, se félicitant notamment d’une «nouvelle trajectoire» à la baisse donnée à la dépense publique. Il a prédit qu’une «majorité» d’élus républicains voteraient le texte.
La Chambre des représentants, où les républicains disposent d’une fragile majorité de 222 contre 213, votera mercredi. Viendra ensuite le Sénat, contrôlé de peu par les démocrates (51-49).
Le président Biden s’est félicité samedi soir de ce «compromis» qui est «une bonne nouvelle, parce qu’il évite ce qui aurait été un défaut (de paiement) catastrophique». Kevin McCarthy a lui estimé qu’il était «tout à fait digne du peuple américain».
Le texte de l’accord n’a pas encore été divulgué mais dans ses grandes lignes il relève pendant deux ans, donc jusqu’après l’élection présidentielle de 2024, le plafond d’endettement public des Etats-Unis. Celui-ci est actuellement fixé à 31.400 milliards de dollars. Les dépenses non liées à la défense resteront pratiquement inchangées l’année prochaine et n’augmenteront que nominalement en 2025.
Il prévoit par ailleurs une baisse de 10 milliards de dollars des fonds alloués aux services fiscaux pour se moderniser et renforcer les contrôles, ainsi que le recouvrement de fonds alloués à la lutte contre le Covid-19 et n’ayant pas encore été dépensés. Le compromis inclut aussi de nouvelles conditions imposées pour bénéficier de certaines aides sociales dont les coupons alimentaires.
Economie
Sénégal-Transport: L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye opérationnel selon Abdoulaye Dièye

“Pour la plupart des hommes, se corriger consiste à changer de défauts.” Voltaire
L’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye de Saint-Louis (ouest) est prêt à l’exploitation a déclaré le directeur général de l’aéroport international Blaise-Diagne (AIBD), Abdoulaye Dièye, affirmant attendre l’autorisation de l’agence sénégalaise de l’aviation civile pour la mise en service.
‘’Nous avons constaté que les travaux sont presque terminés, cet aéroport international sera bientôt exploité dans de très bonnes conditions de sécurité’’, a assuré M. Dièye.
Fruit de la coopération sénégalo-tchèque, l’aéroport Ousmane-Masseck-Ndiaye a coûté 23 milliards de francs CFA, selon les autorités sénégalaises.
Le président de la République, Macky Sall, a procédé à son inauguration, le 14 juillet 2022.
La société tchèque Transcon Electronic Systems est chargée des travaux de reconstruction de cet aéroport.
Ousmane Masseck Ndiaye, dont Macky Sall a donné le nom à cette infrastructure aéroportuaire, fut ministre, maire de Saint-Louis (nord) et président du Conseil de la République pour les affaires économiques et sociales, une ancienne institution consultative sénégalaise.
Il est décédé le 9 janvier 2013 à l’âge de 57 ans.
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