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Société

Les forces de maintien de la paix de l’ONU au Congo suspendent leur retrait

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“ La langue véhicule des sonorités propres à
une civilisation. ”
Ken Bugul

La mission de maintien de la paix des Nations unies en République démocratique du Congo (RDC) va interrompre son retrait, sans qu’aucun calendrier n’ait été fixé pour la phase suivante, après la phase initiale de juin, ont déclaré le gouvernement et la mission.

En septembre de l’année dernière, le président Felix Tshisekedi a demandé à la mission d’accélérer le retrait des soldats de la paix qui avaient été déployés dans ce pays d’Afrique centrale pour mettre fin à l’insécurité causée par les groupes armés qui se disputent le territoire et les ressources.

La première phase du retrait, dans la province du Sud-Kivu, s’est achevée le 25 juin, a déclaré lundi l’ambassadeur du Congo auprès des Nations unies, Zenon Mukongo Ngay. Elle devait s’achever en avril.

M. Ngay a toutefois indiqué que les conditions n’étaient pas encore remplies pour la phase suivante, accusant le Rwanda voisin d’être responsable de l’escalade des affrontements dans l’est du Congo.

« Compte tenu de l’agression continue du Rwanda au Nord-Kivu, la prochaine phase de retrait, la phase 2, sera entreprise lorsque les conditions le permettront, à la suite des évaluations conjointes en cours », a-t-il déclaré lors d’un discours devant le Conseil de sécurité de l’ONU.

Le Congo et les Nations unies accusent depuis longtemps le Rwanda de soutenir le groupe rebelle M23, allégations que Kigali a démenties.

Bintou Keita, chef de la mission de l’ONU, a déclaré qu’il n’y avait « pas de calendrier » pour un retrait des provinces du Nord-Kivu ou de l’Ituri.

« Ne me demandez pas ce qui se passera ensuite », a déclaré Mme Keita aux journalistes des Nations unies à New York lundi. « Comme nous l’avons dit, nous faisons une pause, nous nous préparons et nous verrons ce qui se passera en fonction de la réalité sur le terrain.

La ministre congolaise des affaires étrangères, Thérèse Wamba Wagner, a déclaré que le gouvernement voulait éviter de créer un vide sécuritaire.

« En ce qui concerne le Nord-Kivu, nous tiendrons compte de l’évolution de la situation sur le terrain avant de prendre des décisions responsables et d’entamer ce processus lorsque les conditions les plus favorables seront réunies », a-t-elle déclaré à la presse à Kinshasa.

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Société

Bénin: 28 soldats tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso

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Bénin: 28 soldats tués à la frontière avec le Niger et le Burkina Faso

Vingt-huit militaires ont été tués mercredi soir dans le nord du Bénin, un petit pays d’Afrique de l’Ouest de plus en plus confronté à des attaques attribuées aux jihadistes, a appris l’AFP jeudi de source militaire.

« Vingt-huit éléments des forces de défense et de sécurité ont été tués », a déclaré une source militaire haut placée.

« L’attaque a eu lieu au niveau du triple point », le nom donné à la zone frontalière entre le Bénin, le Niger et le Burkina Faso, a précisé cette même source.

Les attaques dans le nord du Bénin ont augmenté ces dernières années et sont attribuées par les autorités à des combattants jihadistes du groupe État islamique (EI) et d’Al-Qaïda venus des pays voisins, où ces groupes prospèrent.

La région frontalière avec le Burkina Faso demeure l’épicentre de ces attaques.

« Nous poursuivons le ratissage. Pour l’instant, 40 assaillants ont été neutralisés », a ajouté la source militaire de l’AFP.

En décembre, trois soldats béninois ont été tués et quatre autres blessés dans une attaque dans le nord-est du Bénin.

En juin, sept soldats béninois avaient été tués dans une attaque dans le parc national de la Pendjari, situé à la frontière du Burkina Faso.

Les autorités béninoises, qui communiquent peu sur ces attaques, avaient fait état en avril 2023 d’une vingtaine d’incursions transfrontalières depuis 2021.

Selon une source diplomatique de l’AFP, 121 personnels militaires béninois ont été tués entre 2021 et décembre 2024.

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Société

Mali : Les FAMa ont mené des frappes ciblées contre les moyens des terroristes dans la région de Tombouctou

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Via son site officiel, l’armée malienne a fait le point des offensives des Forces armées maliennes sur le théâtre des opérations à la date de ce lundi 6 janvier 2025.

Les opérations de recherche et de neutralisation des capacités des groupes armés terroristes s’intensifient sur l’ensemble du territoire national.


Au cours des dernières semaines, l’exploitation des renseignements a permis de localiser un groupe armé évoluant à environ 30 km au Nord-Ouest de RAS-EL-MA, cercle de GOUNDAM, région de TOMBOUCTOU.

Ainsi, dans la nuit du 3 janvier 2025, une autre mission de reconnaissance offensive a permis de repérer, d’identifier et frapper un véhicule pick-up soigneusement dissimulé sous un arbre avec sa logistique.

Dans l’après-midi du 4 janvier 2025, poursuivant les recherches dans la région de Tombouctou, une mission de reconnaissance a repéré et détruit un important dépôt logistique appartenant à un cadre de AQMI, à 11 km au Nord-Ouest de Zarho, Cercle de Gourma-Rharous, Région de Tombouctou.

Ce convoi, composé de plusieurs camions, chargés de grandes quantités de matériels et de moyens logistiques, avec des hommes armés assurant sa protection, avait pour mission de ravitailler des unités combattantes des groupes armés terroristes du Sud du Gourma.

L’Etat-major général des armées poursuit la mise en œuvre des pressions sur les groupes armés terroristes avec l’assèchement de leurs voies de financement et de soutien logistique.

Ces opérations ciblées et hautement professionnelles s’inscrivent dans la volonté des FAMa à procurer aux populations un environnement propice à une reprise des activités socio-économiques normales.

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Société

Sénégal : trois membres de la garde rapprochée de « Samm Sa Kadu » écopent de trois ans de prison ferme

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Le tribunal de grande instance de Saint-Louis a condamné trois membres de la sécurité de la coalition « Samm Sa Kaddu » à trois ans de prison ferme après des actes de violence commis contre des marchands ambulants. Le jugement a été rendu à la suite d’incidents survenus lors de la campagne pour les élections législatives du 17 novembre dernier.

Outre ces condamnations, la juridiction a prononcé des peines allant de deux ans dont six mois ferme à trois ans, dont deux ans ferme, à l’encontre d’autres prévenus. Certains mis en cause ont été relaxés. Le tribunal a également ordonné le versement de dommages et intérêts aux parties civiles, avec des montants allant de 50 000 à 500 000 francs CFA.

Le président du tribunal a déclaré l’extinction de l’action publique pour Bassirou Diop, l’un des prévenus décédés en détention.

Me El Hadj Diouf, avocat des condamnés, a exprimé sa déception face à ce verdict et a annoncé son intention de faire appel dès le lundi suivant.

Les faits remontent au 11 novembre dernier, lorsque des affrontements ont éclaté entre la garde rapprochée de « Samm Sa Kaddu » et des marchands ambulants du quartier de Sor à Saint-Louis, alors qu’une caravane de la coalition traversait la zone en pleine campagne électorale. Ces violences ont eu lieu à seulement quelques jours du scrutin législatif.

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