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Economie

Hydrocarbures-Algérie : la Sonatrach a préservé ses capacités de production et évité d’importantes pertes

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Le PDG de Sonatrach, Toufik Hakkar, a affirmé que les capacités de production du Groupe n’avaient pas été affectées par les difficultés rencontrées du fait de la propagation de la pandémie de la Covid-19, soulignant que la Société nationale des hydrocarbures avait évité d’importantes pertes et maintenu les équilibres financiers à moyen terme, grâce aux différentes mesures prises à cet effet.

« Depuis le début de la pandémie du nouveau coronavirus, Sonatrach a pris nombre de mesures urgentes pour préserver la sécurité de ses travailleurs et continuer à approvisionner le marché national et à remplir ses obligations contractuelles avec ses partenaires à l’étranger, mais cela ne signifie pas que le Groupe n’a pas rencontré de difficultés », a déclaré M. Hakkar dans un entretien paru dans la revue « Echaab- économie ».

Face à ces difficultés, le même responsable a souligné que grâce aux capacités organisationnelles à travers la mobilisation des cadres et le déploiement de toutes les capacités et moyens, « la situation a pu être maîtrisée », ajoutant que : « Nos capacités de production n’ont pas été affectées, alors que nos projets en cours de réalisation ont connu quelques perturbations, notamment après le départ des cadres étrangers ».

Conformément aux directives du Président de la République, Sonatrach a également pris des mesures strictes, notamment la révision du plan des projets d’investissement à court et moyen terme, et le lancement de la réduction des coûts d’exploitation pour tenter de les rationaliser d’une part, et le recours à la production et aux prestations nationales pour économiser les devises, d’autre part.

A cet égard, M. Hakkar a précisé que l’accent avait été mis sur la révision de tous les projets programmés et la priorité donnée au maintien des principaux projets d’investissement visant à préserver la production ou ceux inscrits dans le cadre de l’amélioration de la production.

Conformément aux directives du Président de la République, Sonatrach a également pris des mesures strictes, notamment la révision du plan des projets d’investissement à court et moyen terme, et le lancement de la réduction des coûts d’exploitation pour tenter de les rationaliser d’une part, et le recours à la production et aux prestations nationales pour économiser les devises, d’autre part.

A cet égard, M. Hakkar a précisé que l’accent avait été mis sur la révision de tous les projets programmés et la priorité donnée au maintien des principaux projets d’investissement visant à préserver la production ou ceux inscrits dans le cadre de l’amélioration de la production.

Cette révision a conduit à « la réduction du budget d’investissement pour 2020 d’environ 35%, dont plus de 54% de dépenses prévues en devises ».

Concernant les dépenses d’exploitation, Sonatrach a créé une direction chargée de la rationalisation et de la baisse des dépenses à 30%.

Le bilan initial du Groupe est « plutôt rassurant », les dépenses d’investissement et d’exploitation ayant reculé à près de 54% par rapport aux prévisions, outre la réduction des transferts en devise d’environ 5 Mds USD, a-t-il expliqué.

Le même responsable a fait savoir, dans ce sens, que ces résultats permettront de « réaliser des bénéfices, bien que modestes, mais le plus important est d’éviter les pertes considérables afin de préserver les équilibres financiers de la société à moyen terme ».

S’agissant du partenariat dans le domaine gazier, M. Hakkar a affirmé que le Groupe avait conclu de nouveaux contrats et renouvelé les contrats qui touchaient à leur fin avec ses partenaires traditionnels notamment l’Italie et l’Espagne, ajoutant que Sonatrach procédait à l’examen de plusieurs opportunités d’investissement en Afrique, en Amérique du Sud et au Moyen-Orient.

Le Groupe Sonatrach a également intensifié ses contacts avec plusieurs compagnies pétrolières internationales afin d’examiner la possibilité d’établir un partenariat dans le domaine de l’exploration et de la production d’hydrocarbures en Algérie ainsi que sur la scène internationale.

Quant à la gestion du plan de maintenance du Groupe Sonatrach, le même responsable a fait savoir qu’elle a été effectuée de manière « efficace » au niveau de toutes les unités programmées.

Concernant la station d’injection de gaz de Hassi R’mel, le PDG a indiqué que ce projet visait à augmenter le taux de récupération des réserves du gisement de gaz naturel de Hassi R’mel avec un volume supplémentaire de près de 400 milliards de m3.

Ce projet, qui vient en troisième phase pour augmenter la compression de gaz de ce champ, compte trois stations, celle du sud mise en service en novembre dernier et deux autres stations nord et centre dont le taux d’avancement des travaux a dépassé 99 %. Leur mise en service est prévue pour le premier trimestre de 2021.

M.Hakkar a annoncé la couverture du déficit de l’essence au début 2021 et ce par l’injection de 4 millions de tonnes/an dans le marché national.

A une question sur l’exécution des instructions du Président de la République à propos de la comptabilité analytique, le PDG a déclaré que cette dernière tendait « à concrétiser l’engagement juridique de Sonatrach et rappelle le besoin pressant par rapport à la société en tant que groupe mondial pour se doter de cette comptabilité qui constitue un outil de contrôle par excellence ».

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Economie

Le pétrole Brent dépasse les 80 dollars

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Vers 14H20 GMT (15H20 à Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, monte de 4,50% à 80,38 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente de 4,80% à 77,47 dollars. 

«Les États-Unis devraient annoncer prochainement de nouvelles sanctions contre la Russie», affirment les analystes de DNB, «y compris sur de nombreux pétroliers, ce qui perturbera davantage les exportations de brut russe».

Le marché a aussi assisté cette semaine à la «septième baisse hebdomadaire consécutive des stocks de pétrole brut aux États-Unis», ajoute l’analyste, ce qui tend à faire grimper les prix sur le marché. Ces dernières semaines les prix de l’or noir sont fortement remontés, et selon Bjarne Schieldrop de SEB, «la force actuelle du pétrole n’est peut-être pas qu’un simple feu de paille et pourrait durer».

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Economie

Irak: TotalEnergies va traiter de gros volumes de gaz pour réduire le torchage

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TotalEnergies lance vendredi la construction de sa première usine de traitement du gaz torché en Irak, qui doit permettre de réduire cette pratique polluante et d’améliorer l’approvisionnement en électricité dans le pays en proie à des coupures chroniques, a annoncé le groupe.

Baptisé ArtawiGas25, ce projet représentant un investissement d’environ 250 millions de dollars permettra d’utiliser « 50 millions de pieds cubes par jour (Mpc/j) de gaz », qui était précédemment torché sur le champ pétrolier de Ratawi, pour produire de l’électricité, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Très présente en Irak, la pratique du torchage, source de rejets polluants dans l’atmosphère, consiste à brûler dans des cheminées l’excédent de gaz associé à l’extraction du pétrole.

Au lieu d’être brûlé dans les airs, le gaz sera traité puis injecté dans le réseau pour alimenter des centrales couvrant « la consommation d’environ 200 000 foyers de la région de Bassorah », indique le groupe pétro-gazier, qui a entamé il y a quelques années son virage vers l’électricité.

Ce chantier s’inscrit dans le méga-projet GGIP (Gas Growth Integrated Project), qui combine hydrocarbures et électricité, et dont le groupe TotalEnergies est opérateur (45%) au côté de ses partenaires Basra Oil Company (30%) et QatarEnergy (25%) pour un montant d’investissements d’environ 10 milliards de dollars.

Il comprend une importante usine de traitement de gaz d’une capacité de 300 Mpc/j qui permettra de récupérer le gaz torché sur trois champs pétroliers et de fournir du gaz à des centrales (1,5 GW de capacité) « afin d’améliorer l’approvisionnement en électricité » du pays, riche en pétrole mais confronté à des coupures de courant fréquentes.

Sans attendre le démarrage de cette usine principale prévue fin 2027, « le projet ArtawiGas25 permettra de réduire de façon significative le torchage de gaz sur le champ de Ratawi, dès la fin de l’année 2025 », souligne le groupe.

Le gouvernement de Mohamed Chia Al-Soudani a fait de la lutte contre le torchage une de ses priorités. En décembre, ses services s’engageaient à exploiter 80% de ce gaz brûlé d’ici fin 2025 et à éliminer totalement la pratique d’ici fin 2027.

Annoncé en 2021 et finalisé en avril 2023, au terme de négociations longues et tendues, le projet GGIP comprendra également une centrale solaire, un projet pour augmenter la production pétrolière et une usine de traitement d’eau de mer pour maintenir la pression des champs pétroliers.

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Economie

Royaume-Uni : Les réserves de gaz sont tombés « à des niveaux inquiétants »

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Les réserves de gaz du Royaume-Uni ont atteint des « niveaux préoccupants », alors que le pays fait face à des vagues de froid extrême et à des prix élevés sur les marchés du gaz, alerte vendredi Centrica, la société mère de British Gas, le principal fournisseur de gaz du pays.

Des stocks de gaz à des niveaux préoccupants
« Les conditions climatiques particulièrement froides au Royaume-Uni, associées à la cessation des livraisons russes via l’Ukraine depuis le 31 décembre, ont entraîné une diminution des niveaux de stockage de gaz à l’échelle du pays », indique Centrica dans un communiqué.

Le 9 janvier 2025, les réserves de gaz des sites britanniques étaient à moitié remplies, soit une baisse de 26 % par rapport à la même période l’année précédente. « Cela signifie que le Royaume-Uni dispose de moins d’une semaine de gaz en réserve », alerte le groupe.

En raison de l’arrivée précoce de l’hiver, les réserves de gaz étaient déjà moins abondantes que d’habitude en décembre, et la hausse des prix a rendu le réapprovisionnement des stocks plus difficile pendant la période des fêtes de Noël.

La situation est similaire dans l’Union européenne, où les réserves de gaz sont en moyenne de 68 %, bien inférieures aux 83 % observés l’année dernière à la même époque, selon la plateforme Agregated Gas Storage Inventory (AGSI). « La capacité totale de stockage de gaz du Royaume-Uni est environ 10 % inférieure à celle de la France, de l’Allemagne ou des Pays-Bas », souligne Centrica.

Le prix du gaz européen autour de 44 €/MWh
Le Royaume-Uni dépend largement des importations de gaz naturel liquéfié (GNL), notamment en provenance des États-Unis. « Le Royaume-Uni est en concurrence directe avec d’autres pays, y compris en Asie et en Europe, pour ces cargaisons », explique l’opérateur.

Cependant, le gouvernement assure vendredi que le Royaume-Uni n’est pas au bord de la panne. « Nous sommes confiants quant à notre capacité à fournir suffisamment de gaz et d’électricité pour répondre à la demande cet hiver, grâce à notre système énergétique diversifié et résilient », a indiqué un porte-parole de Downing Street.

Le prix du gaz européen avait dépassé la barre des 50 euros le mégawattheure le 31 janvier, un seuil qui n’avait pas été atteint depuis plus d’un an. Cette hausse a été causée en partie par la fin d’un accord de transit entre l’Ukraine et la Russie, ainsi que par les températures froides.

Depuis, les prix ont légèrement baissé et, vendredi à 13h15 GMT, le prix du gaz européen était en recul de près de 3 %, s’établissant autour de 44 euros le mégawattheure.

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