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Economie

PETROLE : Eni toujours dans le rouge du fait de la faiblesse des cours du pétrole

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Le géant italien des hydrocarbures Eni a réduit ses pertes au troisième trimestre, à 503 millions d’euros, mais reste fragilisé par la faiblesse des cours de brut en raison de la pandémie et s’attend à un quatrième trimestre encore difficile. La perte nette, même si elle est réduite, est nettement plus marquée que prévu. Selon le consensus du fournisseur d’informations financières Factset Estimates, les analystes tablaient sur -157 millions d’euros, contre un bénéfice net de 523 millions un an plus tôt.

Eni avait enregistré des pertes abyssales aux premier et deuxième semestres, atteignant 7,3 milliards d’euros, et avait été contraint fin juillet de revoir de nouveau à la baisse son plan d’investissements et ses objectifs. Le chiffre d’affaires trimestriel a de son côté chuté de 38%, à 10,32 milliards d’euros, un chiffre là aussi nettement inférieur aux attentes (13,4 milliards).

La production a elle diminué de 10%, à 1,701 million de barils par jour (mbj), globalement en ligne avec les attentes (1,703). Pour l’année, Eni table désormais sur une production de 1,72 à 1,74 million de barils par jour, contre 1,87 mbj en 2019. Elle remontera autour de 2 millions en 2023.

Le groupe avait indiqué en juillet qu’il allait réduire ses investissements (Capex) de 35% en 2020 (2,6 milliards d’euros en moins) et de 30% en 2021. Cette baisse va concerner surtout les activités d’exploration et de production (upstream).

Il a aussi lancé un programme d’optimisation des coûts de 1,4 milliard d’euros en 2020 et d’une somme équivalente en 2021. Dans le même temps, le groupe entend se renforcer dans le secteur des énergies renouvelables et la bioraffinerie.

« Face à une crise de dimension historique, Eni a fait preuve d’une grande résilience et flexibilité et les résultats obtenus nous permettent d’envisager avec confiance la reprise de la demande, tout en poursuivant le programme de transition énergétique », a commenté le patron d’Eni, Claudio Descalzi, cité dans le communiqué.

« Au cours du trimestre, face à une baisse d’environ 30% des prix du pétrole et du gaz et de 90% des marges de raffinage, nous avons obtenu d’excellents résultats, dépassant nettement les attentes du marché. Dans le secteur E&P (exploration et production), même avec un Brent à 43 $/baril, nous avons atteint un niveau de production conforme aux attentes, et un Ebit de 0,52 milliard, soit le double du consensus », a-t-il ajouté.

« Les perspectives pour le quatrième trimestre 2020 confirment les tendances enregistrées » au troisième trimestre, à savoir « une forte volatilité des prix des matières premières énergétiques due aux incertitudes et à l’irrégularité de la reprise », a précisé le groupe.

« Le marché du pétrole continue d’être caractérisé par (…) un excès d’offre, des stocks élevés et une faible dynamique de la demande, pénalisés par la situation complexe de la pandémie qui a de fortes répercussions sur l’activité économique », a-t-il précisé.

Le groupe s’attend cependant à un rebond de la demande énergétique en 2021. En début d’après-midi, alors que la Bourse milanaise cédait 3,11%, Eni résistait mieux, perdant 2,89% à 5,924 euros.

Tous les géants du secteur, à l’image de BP, ont enregistré des résultats catastrophiques au deuxième trimestre, reflétant des dépréciations d’actifs afin de tenir compte du choc durable de la crise sanitaire sur les cours du brut. Leurs résultats sont un peu moins affectés par la crise au 3ème trimestre, même s’ils restent souvent dans le rouge.

Source

Le figaro

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Economie

La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

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Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

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Economie

Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

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 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

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Economie


Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

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