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Economie

Sénégal-Energie : conversion de la centrale électrique Bel-Air, le gaz naturel liquéfié se substitue au fuel lourd avant la fin 2021

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Le groupe technologique Wärtsilä va convertir la centrale électrique Bel-Air pour la faire fonctionner au gaz naturel liquéfié. Les six moteurs Wärtsilä 46 de l’usine de Bel-Air seront convertis en six moteurs bicarburants Wärtsilä 50DF. Objectif : l’utilisation de plusieurs combustibles tout en offrant la possibilité de fonctionner au gaz avec des combustibles liquides comme réserve.

La centrale électrique Bel-Air de 90 MW à Dakar va bientôt fonctionner au gaz naturel liquéfié GNL avant la fin de l’année 2021. Une affirmation du groupe technologique Wärtsilä via un communiqué de presse. Wärtsilä rappelle que la centrale, qui appartient à la Société nationale d’électricité du Sénégal (Senelec), fonctionne actuellement au fuel lourd.

Selon le document, la conversion assurera la pérennité de l’installation, car la stratégie à long terme du Sénégal consiste à réduire l’empreinte carbone de la production d’énergie en passant au gaz lorsqu’un approvisionnement domestique est disponible.

Ce projet, fait partie d’une solution provisoire « Lng-to-Power » et constitue la première conversion au gaz d’une centrale électrique au Sénégal. A l’en croire, la commande auprès de Wärtsilä a été enregistrée au premier trimestre 2021.

«Nos deux principaux objectifs étaient d’améliorer le profil environnemental de l’usine et de réduire les coûts d’exploitation », déclaré Papa Mademba Bitèye. Le girecteur général de la Senelec joute dans la foulée qu’en tirant parti de la grande expérience de Wärtsilä et de ses solides capacités en matière de conversion au gaz des centrales électriques, nous pouvons atteindre ces deux objectifs. Aussi, confie-t-il, dans le même temps, nous préparons l’usine pour la future infrastructure d’approvisionnement en gaz du pays.

Pour sa part, le directeur pour l’Afrique de l’Ouest à Wärtsilä Energy souligne qu’ «assurer la pérennité des actifs du client pour répondre aux exigences tout au long du cycle de vie via une conversion au gaz est bien plus rentable que la construction d’une nouvelle centrale ».

Pour Marc Thiriet, cela facilite également une plus grande utilisation de l’énergie provenant de sources renouvelables, telles que l’énergie solaire et éolienne, puisque la centrale convertie sera en mesure de fournir une puissance de base très flexible et à démarrage rapide pour l’équilibrage du réseau.


Le communiqué annonce que les six moteurs Wärtsilä 46 de l’usine de Bel-Air seront convertis en six moteurs bicarburants Wärtsilä 50DF. Et de poursuivre : « Le contrat actuel d’exploitation et de maintenance de Wärtsilä couvrant les moteurs existants est en cours de renégociation en vue de la conversion. » En outre, le document renseigne que la technologie de moteur bicarburants de Wärtsilä permet l’utilisation de plusieurs combustibles, offrant la possibilité de fonctionner au gaz avec des combustibles liquides comme réserve.

Dans le cadre du contrat d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction, Wärtsilä gérera toutes les phases du projet, qui devrait être achevé avant la fin 2021. Qui signale qu’en plus de la centrale de Bel-Air, la Senelec exploite également trois autres centrales électriques de Wärtsilä au Sénégal. « Wärtsilä occupe une position de leader dans la fourniture d’électricité flexible en Afrique de l’Ouest avec 4792 MW de capacité installée », soutient enfin le communiqué.

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Economie

La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

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Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

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Economie

Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

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 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

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Economie


Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

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