Politique
Burkina Faso : plus de 150 terroristes neutralisés

« Toute personne qui réussit avait un rêve et l’a poursuivi jusqu’au bout. »
Plus de 150 militants de groupes jihadistes ont été neutralisés ces derniers jours dans les régions du Centre-nord et du Centre-est, ont rapporté mardi soir, l’Agence d’information du Burkina (AIB) et la télévision publique, citant toutes deux, des sources sécuritaires.
Les opérations militaires ont eu lieu lundi dans la journée. Dans le Centre-nord, a expliqué la télévision d’état, une centaine de présumés jihadistes, venus du Nord, se sont abrités sous « un grand arbre » dans la zone de Minama, entre Bourzanga et Kongoussi, alors qu’il pleuvait.
L’Agence d’information du Burkina (AIB) qui a confirmé cette information a ajouté que les assaillants ont été tous « foudroyés par le vecteur aérien avec leur matériel ».
Deux autres frappes de l’armée ont visé des positions de groupes jihadistes dans la région du Centre-est. La télévision nationale a fait savoir qu’une bande d’hommes armés qui ont détourné deux citernes pour ravitailler leur base dans la forêt de Kankanmogré « ont été traités ». Aucun chiffre n’a pu être établi.
Toujours dans cette région, l’AIB a indiqué qu’une cinquantaine de terroristes, venus probablement pour dérober du bétail, ont été neutralisés par les vecteurs aériens dans la zone de Yaktibo.
Plusieurs opérations anti-jihadistes sont en cours dans plusieurs localités de ce pays en proie aux exactions des groupes djihadistes depuis 2015.
Politique
Zimbabwe: le chef de l’opposition Nelson Chamisa revendique la victoire présidentielle

Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons.Napoleon Hill
Le chef de l’opposition Nelson Chamisa conteste officiellement ce dimanche les résultats de l’élection présidentielle, qui ont donné gagnant le président sortant Emmerson Mnangagwa par 52,6% des voix contre 44% pour son principal adversaire. Et où la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis l’indépendance, a remporté 136 sièges sur 210 contre 73 pour le principal parti d’opposition.
L’opposant dénonce un « coup par les urnes ». « Nous avons gagné cette élection », a martelé Nelson Chamisa devant la presse. « Nous sommes en tête, nous allons contester ces résultats, assemblés à la hâte et sans véritable vérification », a conclu l’avocat et pasteur de 45 ans, leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC). Il affirme avoir en sa possession les documents qui recensent les résultats par bureaux de vote, et dont les chiffres ne correspondent pas aux résultats additionnés.
La veille, alors que la réélection d’Emmerson Mnangagwa, 80 ans, était annoncée, avec deux jours d’avance, de même que la victoire de la ZANU-PF au pouvoir, Nelson Chamisa avait, dans un post sur le réseau social X (ex-Twitter), dénoncé des « fraudes flagrantes et massives ».
« Nous sommes prêts à former le prochain gouvernement » a ajouté Nelson Chamisa lors de son adresse aux médias, sans préciser quelle sera exactement l’étape suivante pour son parti, alors que la confiance dans le système judiciaire est très basse selon les observateurs de l’Union européenne.
De son côté, reconduit à la tête de l’État pour un second mandat, Emmerson Mnangagwa a utilisé sa première prise de parole pour appeler à l’« unité et la stabilité » du pays.
Malgré les nombreux problèmes mis en avant par les observateurs internationaux et notamment l’extension de la journée de vote jusqu’au lendemain, ce qui remet en question le bon déroulement du scrutin, le président zimbabwéen s’est dit fier de gouverner une « démocratie mature », et indique à ceux qui contestent l’élection qu’ils « savent où aller pour se plaindre ».
Politique
Le Niger autorise le Mali et le Burkina à envoyer leurs troupes en cas d’attaque

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.
La junte au pouvoir au Niger a autorisé le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes sur le territoire nigérien en cas d’attaque, ont annoncé jeudi les trois pays dans un communiqué commun.
Ils laissent suggérer que les putschistes entendent résister aux pressions extérieures de rétablir l’ordre constitutionnel. Cette annonce intervient alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a menacé d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel après que l’armée a renversé fin juillet le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Les pays ont rappelé que le Mali et le Burkina Faso considéreraient toute intervention militaire au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leur encontre.
Politique
Niger: 6 ministres putschistes dans le nouveau gouvernement

N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.Emerson
La junte qui a pris le pouvoir il y a deux semaines a nommé, hier soir, une nouvelle équipe. Vingt ministres, dont quatre femmes, qui seront sous la direction d’Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé le lundi 7 août. Élément à noter dans cette liste : les militaires et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) prennent les ministères régaliens.
Les putschistes s’attribuent six ministères, notamment – sans surprise – celui de la Défense, donné au général Salifou Mody, vice-président du CNSP, numéro deux des mutins. L’ancien chef d’état-major, évincé avant de devenir ambassadeur, était allé rencontrer les putschistes maliens et burkinabè début août 2023.
Le ministère de l’Intérieur, Sécurité publique, Administration du territoire est donné au général Mohamed Toumba, vu comme le numéro trois de la junte, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre. Les militaires prennent aussi les portefeuilles de la Jeunesse et des Sports, de la Santé, des Transports, de l’Environnement.
Autre fait notable : le PNDS du président Bazoum disparaît. Le parti d’opposition Moden Fa Lumana de Hama Hamadou obtient une place centrale. Il décroche ce qu’on pourrait appeler un « superministère », Pétrole, Mines, Énergie, avec à sa tête Mahaman Moustapha Barké, ancien directeur de campagne du Moden Fa Lumana et proche du chef du gouvernement Zeine.
Le mouvement d’opposition obtient aussi les Affaires étrangères avec Bakary Yaou Sangaré, un diplomate chevronné, qui fut en poste en Arabie saoudite, en France, aux États-Unis ou encore à Cuba et l’ONU. Plusieurs personnalités sont des techniciens respectés, comme le professeur Mahamadou Saidou, recteur d’université nommé à la Santé, ou encore Alio Daouda, ancien président de la Cour d’appel, désormais ministre de la Justice.
Reste à savoir la marge de manœuvre de ce gouvernement sous le contrôle de la junte militaire, et dans un pays sous sanctions. Des putschistes qui, on le voit, veulent avancer malgré la pression de la Cédéao.
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