Connect with us
pub

Politique

Communiqué du Conseil des ministres du 5 Juillet 2023

Published

on

“Les gens ne voient que ce qu’ils sont préparés à voir.”RALPH WALDO EMERSON

Communiqué du Conseil des ministres du 5 Juillet 2023

Le Conseil des ministres s’est tenu le mercredi 05 juillet 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations et présenter ses meilleurs vœux à la Oumah Islamique, à l’occasion de la célébration de l’Aïd El Adha, fête de Tabaski.


Le Chef de l’Etat prie avec la Nation, pour Un Sénégal de paix et de solidarité.
Poursuivant sa communication, le Président de la République a salué le bon déroulement, la qualité et l’exhaustivité des recommandations et conclusions du dialogue national inclusif.
Le Chef de l’Etat a ainsi félicité l’ensemble des participants et acteurs du dialogue national qui, depuis 2019, ont travaillé, avec responsabilité et patriotisme, pour l’intérêt supérieur de la Nation, en vue de trouver les consensus durables et constructifs pour renforcer nos acquis démocratiques et le développement économique et social du Sénégal.

Le Président de la République a, à cet effet, invité le Premier Ministre à rendre compte régulièrement en Conseil des ministres, de l’état de mise en œuvre des décisions sectorielles issues du travail des commissions thématiques du dialogue national.
Revenant sur son message à la Nation du 03 juillet 2023, marqué par l’annonce officielle de sa décision de ne pas participer à l’élection présidentielle du 25 février 2024, le Chef de l’Etat a rappelé que ce discours est une invite à Protéger la Nation dans son Unité, sa Résilience et son ambition de poursuivre son élan d’Emergence dans la paix, la stabilité, la prospérité et la consolidation d’un Etat de droit de référence.
Le Président de la République a exhorté les acteurs politiques et les autres forces vives du pays, à cultiver le sens de La Nation Sénégalaise ; à asseoir l’excellence de notre modèle de société démocratique ; et à accélérer la transformation structurelle de l’économie nationale dans la dynamique de l’exploitation prochaine des ressources nationales pétrolières et gazières.

Par ailleurs, le Chef de l’Etat a notamment tenu à remercier tous les ministres qui, depuis 2012, ont servi l’Etat à ses côtés.


Le Président de la République a réitéré au Gouvernement, qu’il travaillera, sans relâche, et jusqu’au 02 avril 2024, pour Servir comme toujours le Peuple Sénégalais qui lui a fait confiance ces douze (12) dernières années. Dès lors, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement de rester à la tâche, sur le terrain, pour finaliser les projets prioritaires et préparer dans les meilleures conditions l’élection présidentielle de 2024.


C’est ainsi que le Président de la République a demandé au Premier Ministre de présenter lors du prochain Conseil des Ministres, le Plan d’action du Gouvernement pour les 06 prochains mois (juillet au 31 décembre 2023) en plaçant, parmi les priorités, les programmes d’équité sociale et territoriale (bourses de sécurité familiale, PUDC, PUMA, PROMOVILLES, PACASEN urbain et rural…) et les solutions rapides pour promouvoir les formations, l’apprentissage, l’entreprenariat et l’emploi des jeunes.


Au demeurant, le Chef de l’Etat a particulièrement insisté sur l’impératif d’une prise en charge optimale de la Jeunesse comme priorité stratégique de la Nation en intensifiant la mise en place des dispositifs d’insertion professionnelle des jeunes, à partir des résultats du programme « XEYU NDAW NI » et des réalisations des centres départementaux de formation professionnelle et des Maisons de la Jeunesse et de la Citoyenneté.

Sur le climat social et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat a évoqué :

  • le suivi de la campagne agricole : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire de prendre toutes les mesures requises pour accélérer les mises en place des intrants et matériels agricoles dans les zones agro écologiques du pays. Le Chef de l’Etat a également requis l’accélération de

la mise en œuvre du programme national de reconstitution du capital semencier.
la continuité des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics : en invitant le Premier Ministre et le Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’innovation à prendre toutes les mesures appropriées, en relation avec les Recteurs, pour assurer la programmation de la reprise effective des enseignements dans les universités et établissements d’enseignement supérieur publics.

Dans le même élan, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre de l’Enseignement Supérieur de veiller au renforcement académique, administratif et financier de l’Ecole nationale supérieure d’Agriculture (ENSA). Enfin, le Président de la République a adressé ses félicitations, ses encouragements et ses meilleurs vœux de succès aux candidats à l’examen du Baccalauréat (technique et général) 2023.

Le Chef de l’Etat a clos sa communication sur son agenda et le suivi de la Coopération et des partenariats en informant le Conseil qu’il présidera, le jeudi 06 juillet 2023 au CICAD, la cérémonie d’ouverture du Forum International « Invest in Senegal ».
Au titre de sa communication, le Premier Ministre a, au nom du Gouvernement, adressé ses félicitations au Président de la République pour la densité exceptionnelle et la portée historique de son discours à la Nation du 03 juillet 2023.


Le Premier Ministre a exprimé au Chef de l’Etat, la détermination du Gouvernement à poursuivre avec diligence l’exécution des projets en cours, conformément à la vision du Président de la République matérialisée à travers le Plan Sénégal Emergent (PSE).
Abordant la coordination et le suivi de l’activité gouvernementale, le Premier Ministre a rendu compte :
– – – – – –
de la célébration de la Tabaski ;
de la réunion interministérielle sur la phase 2 du TER ;
des préparatifs de la gestion de l’hivernage ;
de la participation du Sénégal aux jeux mondiaux de Spécial Olympics ;
de la réunion sur la situation de la Société nationale La Poste ;
de la réunion sur la situation de l’approvisionnement

en médicaments et en produits pharmaceutiques.
AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES
Le Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur a fait une communication sur la situation internationale ;
Le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une communication sur la campagne agricole 2023.
AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

 Le Conseil a examiné et adopté les textes suivants :

  • le projet de loi portant révision de la Constitution ;
  • le projet de loi modifiant le Code électoral ;
  • le projet de loi modifiant le Code pénal ;
  • le projet de loi abrogeant et remplaçant l’article 17 de la loi n° 62 – 37 du 18 mai 1962 fixant
  • le statut général des officiers d’active des Forces armées, modifiée ;
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Convention mondiale sur la reconnaissance des qualifications de l’Enseignement supérieur, adoptée à Paris le 25 novembre 2019 ;
  • le projet de loi autorisant le Président de la République à ratifier la Constitution et la
  • Convention de l’Union africaine des Télécommunications, signées le 07 décembre 1999, au Cap, en Afrique du Sud et révisées à Harare, en République de Zimbabwe, le 10 juillet 2014.
Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Côte d’Ivoire : « A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision, mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays » (Alassane Ouattara)

Published

on

Le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire a présenté ses vœux de Nouvel An au président ivoirien, Alassane Ouattara, le jeudi 9 janvier 2025, lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant sa candidature à la présidentielle de 2025. Toutefois, il a assuré au corps diplomatique qu’il est en « pleine santé et désireux de continuer de servir » la Côte d’Ivoire.

« En 2020, je disais au corps diplomatique qu’il était dans mon intention de ne plus être candidat, estimant qu’il fallait passer la main à une nouvelle génération. Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. À ce jour, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré Alassane Ouattara.

Il a ajouté : « Mais comme je l’ai également dit, mon parti dispose d’au moins une demi-douzaine de candidats qui sont dans cette salle. »

Le président ivoirien a par ailleurs exprimé sa confiance quant à l’élection présidentielle de 2025, précisant que celle-ci « qui aura lieu le 25 octobre 2025, sera paisible, démocratique et transparente. »

Avant cette déclaration, M. Ouattara s’est félicité des « avancées notables » réalisées par la Côte d’Ivoire, « malgré un contexte international difficile. » Il a mentionné que, sur le plan social, les actions menées par le gouvernement ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations. « L’indice de sécurité est en baisse, et il n’y a pas eu d’attaques terroristes depuis mars 2020 », a-t-il ajouté.

« Nous poursuivrons nos efforts pour offrir aux Ivoiriens un havre de paix porteur d’espoir et d’espérance », a promis le président ivoirien.

Continue Reading

Politique

Guinée : le gouvernement envisage une présidentielle avant la fin de 2025

Published

on

Le porte-parole du gouvernement guinéen a estimé jeudi que l’élection présidentielle pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2025, dans ce pays dirigé par une junte depuis le coup d’État de 2021, lors d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI).

La junte s’était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024, une promesse qu’elle n’a pas tenue.

Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole, a déclaré jeudi que des élections présidentielles ou législatives pourraient se tenir en octobre, après un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, « probablement » en mai.

À la question du journaliste sur la possibilité que le référendum se tienne en mai, le porte-parole a répondu : « Probablement au mois de mai. »

« Nous avons une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a-t-il ajouté, en référence aux scrutins présidentiel et législatif.

Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel », mais les autorités n’avaient jusqu’alors donné aucune indication concernant le calendrier.

M. Diallo, tout comme d’autres proches du chef de la junte, pousse pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, bien que ce dernier ait à plusieurs reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas.

La « charte de transition » établie par la junte peu après le coup d’État stipule qu’aucun membre de la junte ne doit se présenter aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait lever cette restriction.

Ces propos interviennent dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir.

Selon la plateforme de l’opposition à l’origine de l’appel à manifester, Les Forces vives de Guinée, trois jeunes, dont deux mineurs, « ont été tués par balles par les agents des forces de défense et de sécurité ». Les autorités n’ont pas fourni de bilan officiel.

Le porte-parole du gouvernement s’est également exprimé sur la condamnation, mardi, à deux ans de prison ferme de l’opposant Aliou Bah pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte, une décision qui a indigné l’opposition.

« Il ne faut pas considérer cela comme une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil. Aucun responsable politique n’a été poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », a-t-il affirmé.

Anitta Hipper, porte-parole principale de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sur X son « inquiétude » après cette condamnation, appelant la Guinée à « respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique ».

Continue Reading

Politique

Les États-Unis accusent la Russie de financer les deux parties de la guerre au Soudan

Published

on

Les États-Unis ont accusé lundi aux Nations unies la Russie de financer les deux parties belligérantes au Soudan, ce qui constitue une avancée par rapport à l’affirmation précédente de Washington selon laquelle Moscou jouait sur les deux tableaux du conflit pour promouvoir ses objectifs politiques.

La guerre a éclaté en avril 2023 dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) avant une transition prévue vers un régime civil, déclenchant la plus grande crise de déplacement et de famine au monde.

En novembre, la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelait les parties belligérantes à cesser immédiatement les hostilités et à assurer l’acheminement de l’aide humanitaire. Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur du texte.

« La Russie a choisi l’obstruction : elle est restée seule alors qu’elle votait pour mettre en danger les civils, tout en finançant les deux parties du conflit – oui, c’est bien ce que j’ai dit : les deux parties », a déclaré lundi l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil, sans donner plus de détails.

Interrogé sur ce point, un porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU a déclaré que Washington était conscient de « l’intérêt constant de la Russie pour le commerce de l’or au Soudan » et qu’il condamnait tout soutien matériel aux parties belligérantes, « que ce soit par le biais du commerce illicite de l’or ou de la fourniture d’équipements militaires ».

« Nous pensons que la coopération des autorités soudanaises dans le domaine de l’extraction de l’or avec des entités et des individus russes sanctionnés pourrait s’avérer préjudiciable aux intérêts à long terme du Soudan et aux aspirations du peuple soudanais à mettre fin à la guerre », a déclaré le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU.

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a réagi en déclarant : « Nous regrettons que les États-Unis aient décidé de mettre fin à la guerre contre le Soudan : « Nous regrettons que les États-Unis essaient de juger les autres puissances mondiales à leur propre aune.

« Il est évident que dans la Pax Americana que nos collègues américains tentent de préserver à tout prix, les relations avec les autres pays ne sont fondées que sur leur exploitation et sur des projets criminels visant à l’enrichissement des États-Unis », a-t-il ajouté.

Reuters n’a pas été en mesure de contacter immédiatement les parties belligérantes du Soudan pour obtenir des commentaires.

En décembre, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté ce qu’il a appelé les « fabrications répandues par les pays occidentaux et leurs médias » selon lesquelles Moscou essayait de jouer sur les deux tableaux pour tirer un avantage de la guerre.

Lors de ce qu’elle a déclaré être probablement sa dernière réunion du Conseil, Mme Thomas-Greenfield s’est montrée visiblement émotive en s’adressant à ses homologues au sujet du Soudan, une crise qui a été au centre de ses préoccupations au cours de ses quatre années passées au sein de l’organisation mondiale.

« Malgré la déception de ne pas avoir pu faire plus, de ne pas avoir pu faire plus, je garde espoir », a-t-elle déclaré. « J’espère que les représentants assis autour de cette table – les collègues qui sont devenus des amis – poursuivront cette mission sacrée, cette responsabilité ultime.

Mme Thomas-Greenfield a été nommée par le président Joe Biden. Donald Trump lui succédera le 20 janvier.

Continue Reading

Tendance