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Politique

Côte d’Ivoire : « A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision, mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays » (Alassane Ouattara)

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Le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire a présenté ses vœux de Nouvel An au président ivoirien, Alassane Ouattara, le jeudi 9 janvier 2025, lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant sa candidature à la présidentielle de 2025. Toutefois, il a assuré au corps diplomatique qu’il est en « pleine santé et désireux de continuer de servir » la Côte d’Ivoire.

« En 2020, je disais au corps diplomatique qu’il était dans mon intention de ne plus être candidat, estimant qu’il fallait passer la main à une nouvelle génération. Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. À ce jour, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré Alassane Ouattara.

Il a ajouté : « Mais comme je l’ai également dit, mon parti dispose d’au moins une demi-douzaine de candidats qui sont dans cette salle. »

Le président ivoirien a par ailleurs exprimé sa confiance quant à l’élection présidentielle de 2025, précisant que celle-ci « qui aura lieu le 25 octobre 2025, sera paisible, démocratique et transparente. »

Avant cette déclaration, M. Ouattara s’est félicité des « avancées notables » réalisées par la Côte d’Ivoire, « malgré un contexte international difficile. » Il a mentionné que, sur le plan social, les actions menées par le gouvernement ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations. « L’indice de sécurité est en baisse, et il n’y a pas eu d’attaques terroristes depuis mars 2020 », a-t-il ajouté.

« Nous poursuivrons nos efforts pour offrir aux Ivoiriens un havre de paix porteur d’espoir et d’espérance », a promis le président ivoirien.

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Politique

Guinée : le gouvernement envisage une présidentielle avant la fin de 2025

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Le porte-parole du gouvernement guinéen a estimé jeudi que l’élection présidentielle pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2025, dans ce pays dirigé par une junte depuis le coup d’État de 2021, lors d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI).

La junte s’était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024, une promesse qu’elle n’a pas tenue.

Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole, a déclaré jeudi que des élections présidentielles ou législatives pourraient se tenir en octobre, après un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, « probablement » en mai.

À la question du journaliste sur la possibilité que le référendum se tienne en mai, le porte-parole a répondu : « Probablement au mois de mai. »

« Nous avons une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a-t-il ajouté, en référence aux scrutins présidentiel et législatif.

Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel », mais les autorités n’avaient jusqu’alors donné aucune indication concernant le calendrier.

M. Diallo, tout comme d’autres proches du chef de la junte, pousse pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, bien que ce dernier ait à plusieurs reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas.

La « charte de transition » établie par la junte peu après le coup d’État stipule qu’aucun membre de la junte ne doit se présenter aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait lever cette restriction.

Ces propos interviennent dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir.

Selon la plateforme de l’opposition à l’origine de l’appel à manifester, Les Forces vives de Guinée, trois jeunes, dont deux mineurs, « ont été tués par balles par les agents des forces de défense et de sécurité ». Les autorités n’ont pas fourni de bilan officiel.

Le porte-parole du gouvernement s’est également exprimé sur la condamnation, mardi, à deux ans de prison ferme de l’opposant Aliou Bah pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte, une décision qui a indigné l’opposition.

« Il ne faut pas considérer cela comme une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil. Aucun responsable politique n’a été poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », a-t-il affirmé.

Anitta Hipper, porte-parole principale de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sur X son « inquiétude » après cette condamnation, appelant la Guinée à « respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique ».

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Politique

Les États-Unis accusent la Russie de financer les deux parties de la guerre au Soudan

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Les États-Unis ont accusé lundi aux Nations unies la Russie de financer les deux parties belligérantes au Soudan, ce qui constitue une avancée par rapport à l’affirmation précédente de Washington selon laquelle Moscou jouait sur les deux tableaux du conflit pour promouvoir ses objectifs politiques.

La guerre a éclaté en avril 2023 dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) avant une transition prévue vers un régime civil, déclenchant la plus grande crise de déplacement et de famine au monde.

En novembre, la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelait les parties belligérantes à cesser immédiatement les hostilités et à assurer l’acheminement de l’aide humanitaire. Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur du texte.

« La Russie a choisi l’obstruction : elle est restée seule alors qu’elle votait pour mettre en danger les civils, tout en finançant les deux parties du conflit – oui, c’est bien ce que j’ai dit : les deux parties », a déclaré lundi l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil, sans donner plus de détails.

Interrogé sur ce point, un porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU a déclaré que Washington était conscient de « l’intérêt constant de la Russie pour le commerce de l’or au Soudan » et qu’il condamnait tout soutien matériel aux parties belligérantes, « que ce soit par le biais du commerce illicite de l’or ou de la fourniture d’équipements militaires ».

« Nous pensons que la coopération des autorités soudanaises dans le domaine de l’extraction de l’or avec des entités et des individus russes sanctionnés pourrait s’avérer préjudiciable aux intérêts à long terme du Soudan et aux aspirations du peuple soudanais à mettre fin à la guerre », a déclaré le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU.

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a réagi en déclarant : « Nous regrettons que les États-Unis aient décidé de mettre fin à la guerre contre le Soudan : « Nous regrettons que les États-Unis essaient de juger les autres puissances mondiales à leur propre aune.

« Il est évident que dans la Pax Americana que nos collègues américains tentent de préserver à tout prix, les relations avec les autres pays ne sont fondées que sur leur exploitation et sur des projets criminels visant à l’enrichissement des États-Unis », a-t-il ajouté.

Reuters n’a pas été en mesure de contacter immédiatement les parties belligérantes du Soudan pour obtenir des commentaires.

En décembre, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté ce qu’il a appelé les « fabrications répandues par les pays occidentaux et leurs médias » selon lesquelles Moscou essayait de jouer sur les deux tableaux pour tirer un avantage de la guerre.

Lors de ce qu’elle a déclaré être probablement sa dernière réunion du Conseil, Mme Thomas-Greenfield s’est montrée visiblement émotive en s’adressant à ses homologues au sujet du Soudan, une crise qui a été au centre de ses préoccupations au cours de ses quatre années passées au sein de l’organisation mondiale.

« Malgré la déception de ne pas avoir pu faire plus, de ne pas avoir pu faire plus, je garde espoir », a-t-elle déclaré. « J’espère que les représentants assis autour de cette table – les collègues qui sont devenus des amis – poursuivront cette mission sacrée, cette responsabilité ultime.

Mme Thomas-Greenfield a été nommée par le président Joe Biden. Donald Trump lui succédera le 20 janvier.

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Politique

Guerre Russie-Ukraine : Zelensky souhaite préalablement négocier avec Trump avant de s’entretenir avec Poutine.

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Le président ukrainien, en confrontation avec son voisin russe, estime que le président américain « pourra offrir des garanties solides en matière de sécurité avec l’Europe ».

La paix en Ukraine passera-t-elle forcément par les États-Unis ? C’est en tout cas ce que semble appeler de ses vœux Volodymyr Zelensky dans une interview publiée ce dimanche 5 janvier. Interrogé durant plus de trois heures par le podcaster américain Lex Fridman sur YouTube, le Président Ukrainien a exprimé son souhait de rencontrer de nouveau le futur président américain, Donald Trump.

Son objectif : s’accorder sur un plan de paix avec des garanties. « D’abord, nous nous mettons d’accord avec Trump sur la manière de mettre fin à la guerre et d’arrêter Poutine », a déclaré Volodymyr Zelensky, déterminé à obtenir l’appui de son homologue étasunien. « Trump et moi arriverons à un accord », a-t-il espéré lors de cet entretien enregistré à Kiev fin décembre.

Selon lui, Donald Trump est la clé, y compris pour l’Europe : « Je vois à présent que, quand je parle de quelque chose avec Donald Trump – que ce soit en personne ou au téléphone –, tous les dirigeants européens me demandent “comment ça s’est passé ?” » a-t-il déclaré. « Cela montre l’influence de Donald Trump, et cela n’est jamais arrivé auparavant avec un président américain, d’après mon expérience », a-t-il estimé.

« Cela vous donne confiance qu’il puisse mettre fin à cette guerre », a relancé Volodymyr Zelensky, qui n’a pas tari d’éloges sur celui qui reviendra à la Maison-Blanche le 20 janvier, malgré une légère incertitude : « J’adore le message du président Trump quand il parle. Je pense que nous partageons cette idée de paix grâce à la force, qui est un élément très important. »

« Il a suffisamment de pouvoir pour mettre la pression sur Poutine », a ajouté le dirigeant, qui entend ne pas exclure le Vieux Continent du jeu, affirmant qu’il est « très important que l’Europe ait une voix » dans les discussions (et ce, bien qu’elle finance sans le vouloir la Russie).

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