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Politique

Guerre en Ukraine : La Suisse, cible privilégiée des espions russes et chinois

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« Aime la vérité, mais pardonne l’erreur. »Voltaire

Selon le renseignement helvétique, le pays est devenu une plaque tournante de l’espionnage russe et chinois depuis le début du conflit en Ukraine.

La Suisse, carrefour de l’espionnage. L’invasion de l’Ukraine par la Russie a encore renforcé la rivalité entre grandes puissances et fait de la Suisse une plaque tournante de l’espionnage russe et chinois, selon le Service de renseignement helvétique.

« La Russie a détruit en Europe l’ordre de paix fondé sur des règles », note sobrement le Service de renseignement de la Confédération (SRC) dans son rapport annuel publié lundi. Le SRC est aussi en charge du contre-espionnage.

Un dynamitage qui fait que « les forums internationaux de promotion de la paix et de la sécurité collective comme l’ONU et l’OSCE ont encore perdu de leur efficacité et un nouvel ordre mondial stable n’est pas à l’horizon », analysent les services d’espionnage suisses. A cela vient s’ajouter la tendance « vers un ordre mondial bipolaire, marqué par la rivalité systémique entre les Etats-Unis et la Chine ».

Les activités d’espionnage, « une menace élevée pour la Suisse »

Et donc « les activités d’espionnage étrangères, principalement russes et chinoises, constituent toujours une menace élevée pour la Suisse ». En raison, entre autres, de son rôle d’Etat hôte accueillant de nombreuses organisations internationales.

Une abondance d’espions venus du froid qui explique que c’est bien la guerre de la Russie contre l’Ukraine qui est « pour l’heure le point central dans l’environnement politico-sécuritaire de la Suisse », selon les services secrets helvétiques, qui ne comptent que 450 employés. Le siège européen de l’ONU se trouve à Genève ainsi que le quartier général de très nombreuses agences onusiennes.

C’est là aussi que se retrouvent régulièrement des centaines de diplomates pour participer aux diverses réunions annuelles de ces instances, que ce soit le Conseil des droits de l’homme, qui se déroule actuellement, l’Assemblée mondiale de la santé ou encore la conférence internationale du travail.

Autant d’opportunités pour un espion de se diluer dans la masse, prendre des contacts et recueillir du renseignement dans une ville où se croisent aussi de nombreux financiers, responsables économiques et politiques.

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Politique

Zimbabwe: le chef de l’opposition Nelson Chamisa revendique la victoire présidentielle

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Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons.Napoleon Hill

Le chef de l’opposition Nelson Chamisa conteste officiellement ce dimanche les résultats de l’élection présidentielle, qui ont donné gagnant le président sortant Emmerson Mnangagwa par 52,6% des voix contre 44% pour son principal adversaire. Et où la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis l’indépendance, a remporté 136 sièges sur 210 contre 73 pour le principal parti d’opposition. 

L’opposant dénonce un « coup par les urnes ». « Nous avons gagné cette élection », a martelé Nelson Chamisa devant la presse. « Nous sommes en tête, nous allons contester ces résultats, assemblés à la hâte et sans véritable vérification », a conclu l’avocat et pasteur de 45 ans, leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC). Il affirme avoir en sa possession les documents qui recensent les résultats par bureaux de vote, et dont les chiffres ne correspondent pas aux résultats additionnés. 

La veille, alors que la réélection d’Emmerson Mnangagwa, 80 ans, était annoncée, avec deux jours d’avance, de même que la victoire de la ZANU-PF au pouvoir, Nelson Chamisa avait, dans un post sur le réseau social X (ex-Twitter), dénoncé des « fraudes flagrantes et massives ».

« Nous sommes prêts à former le prochain gouvernement » a ajouté Nelson Chamisa lors de son adresse aux médias, sans préciser quelle sera exactement l’étape suivante pour son parti, alors que la confiance dans le système judiciaire est très basse selon les observateurs de l’Union européenne.

De son côté, reconduit à la tête de l’État pour un second mandat, Emmerson Mnangagwa a utilisé sa première prise de parole pour appeler à l’« unité et la stabilité » du pays. 

Malgré les nombreux problèmes mis en avant par les observateurs internationaux et notamment l’extension de la journée de vote jusqu’au lendemain, ce qui remet en question le bon déroulement du scrutin, le président zimbabwéen s’est dit fier de gouverner une « démocratie mature », et indique à ceux qui contestent l’élection qu’ils « savent où aller pour se plaindre ».

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Politique

Le Niger autorise le Mali et le Burkina à envoyer leurs troupes en cas d’attaque

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  Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.

La junte au pouvoir au Niger a autorisé le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes sur le territoire nigérien en cas d’attaque, ont annoncé jeudi les trois pays dans un communiqué commun.

Ils laissent suggérer que les putschistes entendent résister aux pressions extérieures de rétablir l’ordre constitutionnel. Cette annonce intervient alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a menacé d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel après que l’armée a renversé fin juillet le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Les pays ont rappelé que le Mali et le Burkina Faso considéreraient toute intervention militaire au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leur encontre.

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Politique

Niger: 6 ministres putschistes dans le nouveau gouvernement

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N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.Emerson

La junte qui a pris le pouvoir il y a deux semaines a nommé, hier soir, une nouvelle équipe. Vingt ministres, dont quatre femmes, qui seront sous la direction d’Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé le lundi 7 août. Élément à noter dans cette liste : les militaires et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) prennent les ministères régaliens.

Les putschistes s’attribuent six ministères, notamment – sans surprise – celui de la Défense, donné au général Salifou Mody, vice-président du CNSP, numéro deux des mutins. L’ancien chef d’état-major, évincé avant de devenir ambassadeur, était allé rencontrer les putschistes maliens et burkinabè début août 2023.

Le ministère de l’Intérieur, Sécurité publique, Administration du territoire est donné au général Mohamed Toumba, vu comme le numéro trois de la junte, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre. Les militaires prennent aussi les portefeuilles de la Jeunesse et des Sports, de la Santé, des Transports, de l’Environnement.

Autre fait notable : le PNDS du président Bazoum disparaît. Le parti d’opposition Moden Fa Lumana de Hama Hamadou obtient une place centrale. Il décroche ce qu’on pourrait appeler un « superministère », Pétrole, Mines, Énergie, avec à sa tête Mahaman Moustapha Barké, ancien directeur de campagne du Moden Fa Lumana et proche du chef du gouvernement Zeine.

Le mouvement d’opposition obtient aussi les Affaires étrangères avec Bakary Yaou Sangaré, un diplomate chevronné, qui fut en poste en Arabie saoudite, en France, aux États-Unis ou encore à Cuba et l’ONU. Plusieurs personnalités sont des techniciens respectés, comme le professeur Mahamadou Saidou, recteur d’université nommé à la Santé, ou encore Alio Daouda, ancien président de la Cour d’appel, désormais ministre de la Justice.

Reste à savoir la marge de manœuvre de ce gouvernement sous le contrôle de la junte militaire, et dans un pays sous sanctions. Des putschistes qui, on le voit, veulent avancer malgré la pression de la Cédéao.

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