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Politique

Intervention militaire au Niger, l’Algérie joue au médiateur

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.”

La médiation de l’Algérie auprès des militaires nigériens est  » bien accueillie « , a déclaré le ministre nigérian des Affaires étrangères, en rappelant que la diplomatie restait la voie privilégiée par la Cedeao, qui maintient toutefois sa menace d’intervention, dans une interview à France 24 diffusée jeudi.


« Nous souhaitons la bienvenue à toutes les parties qui cherchent à trouver une solution pacifique à cet imbroglio, y compris l’Algérie », a déclaré le ministre Yusuf Maitama Tuggar, dont le pays, le Nigeria, assure la présidence tournante de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), qui menace le Niger d’une intervention militaire pour rétablir l’ordre constitutionnel.

« Cependant, la position de la Cedeao reste la même : nous sommes contre cette prise de contrôle militaire du Niger et nous insistons pour que le président Bazoum, qui est le président élu du Niger, soit libéré », a-t-il ajouté.


L’option militaire, « qui ne signifie pas nécessairement la guerre, comme cela a été mal interprété », n’est « pas exclue », a déclaré le ministre.


« Elle est toujours sur la table, mais elle n’est pas non plus l’option privilégiée, c’est pourquoi de nombreux efforts diplomatiques sont toujours en cours », a-t-il poursuivi.


La Cedeao menace depuis le 30 juillet les auteurs du putsch d’une intervention militaire pour rétablir le président élu Mohamed Bazoum dans ses fonctions, mais privilégie la voie diplomatique.


L’Algérie, qui partage près de 1 000 km de frontières avec le Niger, s’est déclarée opposée à toute intervention armée chez son voisin.


Elle a donc proposé une médiation avec les militaires à Niamey « visant à promouvoir une solution politique à la crise ».


Niamey a déclaré lundi qu’elle acceptait l’offre de médiation de son voisin algérien, mais a réaffirmé que la durée de la transition vers un régime civil serait déterminée uniquement par un forum national inclusif.


Les termes de cette offre n’ont pas été rendus publics.


La Cedeao, pour sa part, a refusé de commenter la possibilité d’accepter une période de transition pendant laquelle les militaires resteraient au pouvoir avant de le céder aux civils.
Le Niger est

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Politique

Sénégal : Communiqué du Conseil des ministres du Mercredi 19 Mars 2025

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Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 19 mars 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.

A l’entame de sa communication, le Chef de l’Etat a évoqué les visites de courtoisie et de présentation de condoléances qu’il a effectuées à Touba et à Darou Mouhty, le samedi 15 mars 2025. Il a adressé ses remerciements au Khalife général des Mourides, Serigne Mountakha Bassirou MBACKE et à l’ensemble des chefs religieux rencontrés, pour leur accueil chaleureux, la qualité des échanges et les prières formulées pour un Sénégal de paix, de prospérité et de solidarité.

Le Président de la République a abordé la problématique de l’audit des chantiers et travaux inachevés et du changement de paradigme dans le pilotage de la réalisation optimale des infrastructures publiques.

En effet, il est constaté, depuis plusieurs années, un nombre important de chantiers inachevés dans plusieurs localités du Sénégal. C’est le cas dans les secteurs de l’enseignement supérieur, de l’éducation, de la formation professionnelle et technique, de la santé, de l’énergie, de l’assainissement, des routes et des sports. Aussi, a-t-il demandé au Premier Ministre de faire procéder dans chaque ministère, au recensement exhaustif des projets de construction inachevés et de proposer les voies et moyens de restructuration et de relance desdits chantiers, dans le respect du code des marchés publics et des procédures du ressort de l’Agence judiciaire de l’Etat.

Il a également souligné l’urgence de faire le point sur les projets relevant du PUDC, de PROMOVILLES, du PNDL et du PUMA, différents programmes dont la mutualisation des interventions participe du renforcement de l’efficacité de la territorialisation des politiques publiques.

Le Chef de l’Etat a, en outre, demandé au Premier Ministre d’examiner les possibilités de repositionnement institutionnel de l’Agence de Construction des Bâtiments et Edifices publics (ACBEP) dans le pilotage de la réalisation de certaines infrastructures publiques de base avec des coûts plafonds homologués et un mode de financement pluriannuel budgétaire maitrisé.

Dans le même sillage, il a indiqué au Premier Ministre, au Ministre des Finances et du Budget et au Ministre en charge des Collectivités territoriales, la nécessité de définir avec les partenaires techniques et financiers de l’Etat, un nouveau format d’intervention de l’Agence d’Exécution des Travaux d’Intérêt public contre le sous-emploi (AGETIP) et de l’Agence de Développement municipal (ADM) en cohérence avec le cadrage budgétaire, les principes directeurs de l’Agenda national de Transformation et les stratégies de promotion de l’emploi des jeunes.

Dès lors, il a relevé la nécessité de faire la situation exhaustive de tous les projets sectoriels développés ou placés sous la maitrise d’ouvrage déléguée de l’AGETIP et de l’ADM et de veiller à la synergie d’actions de ces deux entités publiques aux statuts particuliers. 


Par ailleurs, le Président de la République a invité le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement des Territoires à engager la réflexion, avec toutes les parties prenantes, sur un nouveau modèle de consolidation des financements disponibles en vue de la réalisation de projets publics prioritaires dans chaque pôle-territoire identifié. 

Soulignant la priorité accordée à l’emploi des jeunes, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement que la jeunesse de la population doit inciter l’Etat et les acteurs économiques et sociaux à travailler ensemble pour promouvoir l’entreprenariat et l’insertion des jeunes demandeurs d’emploi sur l’étendue du territoire national.

Il a demandé au Premier Ministre et au Ministre en charge de l’Emploi d’accélérer la finalisation, avant fin avril 2025, du document portant « Nouvelle Politique nationale de l’Emploi ». Il a souligné l’impératif d’asseoir un système d’information gouvernemental performant et fiable sur le marché du travail en cohérence avec les bases de données des diplômés de la formation professionnelle et technique dans les centres et les Instituts supérieurs d’Enseignement professionnel (ISEP) notamment.

Le Président de la République a invité le Premier Ministre à accélérer l’harmonisation des interventions et la mutualisation des ressources de toutes les structures publiques de promotion de l’entreprenariat et de l’emploi des jeunes. 


Abordant la question de la modernisation du système de retraite et de sécurité sociale, le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de placer cette problématique au cœur de la valorisation du travail et de la politique de protection sociale de l’Etat. Aujourd’hui, la structure de la population sénégalaise et l’allongement progressif de l’espérance de vie appellent une anticipation dans la gestion financière des dépenses sanitaires et sociales notamment celles liées à la retraite et à la sécurité sociale.

Il a demandé au Ministre en charge du Travail et de l’Emploi, de finaliser, en relation avec les partenaires sociaux, le projet de Code unique de Sécurité sociale, texte de loi devant contribuer à améliorer significativement la gouvernance des institutions de prévoyance sociale [Institution de Prévoyance Retraite du Sénégal (IPRES), Caisse de Sécurité sociale (CSS) et Institution de Prévoyance Maladie (IPM)].

Dans le même élan, le Président de la République a invité le Ministre des Finances et du Budget à attacher une importance particulière à la maitrise des dépenses de santé des agents de l’Etat, à la viabilité financière de la Couverture sanitaire Universelle et surtout à l’équilibre systématique et durable du Fonds national de Retraite (FNR).

A cet effet, il a invité le Ministre des Finances et du Budget et le Ministre en charge du Travail à faire le point, avant fin juillet 2025, sur la situation financière du système de retraites (FNR et IPRES) et ses perspectives d’évolution, au regard des dynamiques du marché du travail à court, moyen et long terme.

Enfin, il a souligné la nécessité d’examiner les possibilités de revalorisation des pensions de retraite les plus faibles et d’engager avec les agents de l’Etat, les travailleurs et les partenaires sociaux, un processus d’incitation à la mise en place accélérée de retraites supplémentaires par capitalisation.

Dans sa communication, le Premier Ministre a souligné les préoccupations récurrentes des producteurs agricoles relativement aux difficultés d’écoulement des récoltes de certains produits, notamment arachidiers, horticoles et de maïs, du fait principalement de dysfonctionnements notés dans les circuits de commercialisation.

À cet égard, il a noté l’exigence de garantir le fonctionnement adéquat de toutes les composantes des filières agricoles, y compris l’intervention des intermédiaires financiers, au regard de l’objectif de souveraineté alimentaire de l’Agenda Vision Sénégal 2050. Face à cette situation, et en perspective des fêtes de Korité et de Pâques, avec les charges encourues par les ménages, il a invité les Ministres en charge de l’Agriculture, des Finances et du Commerce, à lui soumettre, en vue de l’approbation par le Président de la République, les mesures urgentes à déployer, au plus tard le lundi 24 mars 2025, pour trouver une solution à la situation des stocks en souffrance de la production notamment arachidière, horticole et de maïs. De manière plus structurelle, il a demandé aux Ministres susvisés de mettre en place, au plus tard à mi-avril 2025, un cadre de concertation interministériel consacré à la problématique de la commercialisation des produits agricoles de façon plus globale.

Abordant le deuxième point de sa communication, le Premier Ministre a rappelé que l’option fondamentale du Gouvernement pour la transformation systémique du Sénégal requiert le renforcement de la culture de la performance dans l’Administration publique aussi bien à l’échelle de chaque entité des secteurs publics et parapublics qu’à celle des agents de ces entités.

Il a noté les avancées induites, au niveau réglementaire, par la transposition par le Sénégal du cadre harmonisé des finances publiques de l’UEMOA, notamment l’institution de la gestion axée sur les résultats. Toutefois, le Premier Ministre a déploré l’inefficacité du dispositif du fait de la faible adhésion des acteurs clés, du retard accusé dans la mise en place de ce dispositif dans son volet suivi-évaluation mais, surtout, de l’absence de solides règles établies en matière de fixation d’objectifs individuels annuels aux agents et d’évaluation de leurs performances.

Cette situation explique l’impossibilité de différencier les performances individuelles des agents. Par conséquent, le Premier Ministre a demandé au Ministre chargé de la Fonction publique, en relation avec le Ministre chargé des Finances et le Ministre, Secrétaire général du Gouvernement, d’accorder une priorité absolue à la problématique de l’évaluation de la performance individuelle des agents dans la feuille de route 2025 du Plan d’action 2025-2029 de l’Agenda Vision Sénégal 2050.

Enfin, le Premier Ministre a relevé la nécessité de se pencher sur le non-respect de l’obligation de ravalement des façades des bâtiments publics et privés. À cet effet, il a demandé au Ministre en charge de l’Urbanisme de lui proposer des mesures sur cette problématique conformément à la réglementation en vigueur. 

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES : 

• le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité ; 

• le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait le point sur la campagne de commercialisation de l’arachide et le suivi de la campagne horticole. 


Le Ministre de la Formation professionnelle et technique, 
Porte-Parole du Gouvernement 
Amadou Moustapha Njekk SARRE 

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Politique

Sénégal: Le Premier ministre annonce une évaluation du Plan Diomaye pour la Casamance

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Lors du Conseil des ministres de ce mercredi, le Premier ministre Ousmane Sonko a annoncé la tenue prochaine d’une réunion interministérielle visant à évaluer la mise en œuvre des 22 mesures du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC).

Selon le communiqué du Conseil des ministres, le Premier ministre a fait un état des lieux du Plan Diomaye, adopté en octobre 2024 lors d’un Conseil interministériel en faveur des déplacés retournant dans leur région d’origine. Il a ainsi informé le gouvernement de son intention de convoquer une réunion pour examiner l’état d’avancement de ces mesures.

Le porte-parole du gouvernement, Amadou Moustapha Sarré, a précisé que plusieurs institutions ont bénéficié de financements pour la mise en œuvre du PDC. Parmi elles figurent l’Agence nationale pour la relance des activités en Casamance, le Centre national d’action antimine, le Commissariat à la sécurité alimentaire et à la résilience, ainsi que la Délégation générale à la protection sociale et à la solidarité nationale.

D’autres programmes ont également reçu des financements, notamment le Programme de modernisation des axes et territoires frontaliers, le Programme d’urgence de développement communautaire, le Programme de développement économique de la Casamance et le Comité régional de solidarité des femmes pour la paix en Casamance.

Ces fonds ont permis la réalisation de plusieurs projets concrets : forages hydrauliques, soutien à l’entrepreneuriat agricole des jeunes, construction de logements, assainissement, édification de salles de classe, poursuite du déminage, transferts monétaires et aide alimentaire, ainsi que le renforcement du dialogue communautaire.

Perspectives pour 2025

En 2025, les actions du PDC se poursuivront avec le soutien du ministère de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire, du ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage, ainsi que de partenaires internationaux tels que la société italienne Bonfiche Ferraresi, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et l’International Charity Organization.

Par ailleurs, concernant la Casamance, le Premier ministre a chargé le ministre de la Justice et la ministre de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères d’accélérer les démarches pour la délivrance des actes de naissance et l’intensification des opérations de déminage.

Un engagement renforcé pour la paix et le développement

Le communiqué souligne également que le président de la République a salué les efforts de l’État ayant conduit, le 23 février 2025 à Bissau, à la signature d’un accord de paix durable en Casamance. Il a exprimé sa gratitude envers le président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, pour son rôle de facilitateur, et a félicité le Premier ministre Ousmane Sonko pour son engagement en faveur de la réconciliation et de la stabilité dans la région.

Le chef de l’État a réaffirmé sa volonté de collaborer avec toutes les parties prenantes afin de garantir une paix durable et de relancer rapidement les activités économiques et sociales en Casamance.

Avec cette dynamique nouvelle, le Plan Diomaye pour la Casamance vise à transformer la région en un véritable pôle économique, favorisant ainsi son développement durable après plusieurs décennies de conflit.

Un conflit de longue date

Située au sud du Sénégal et séparée du reste du pays par la Gambie, la Casamance est le théâtre d’un des plus anciens conflits d’Afrique. Le mouvement indépendantiste a émergé en décembre 1982, après la répression d’une manifestation à Ziguinchor.

Ce conflit a causé des milliers de victimes et freiné le développement économique de la région. Cependant, les opérations militaires menées en 2022 ont affaibli les bases rebelles, permettant une accalmie et facilitant le retour des populations déplacées dans leurs villages d’origine.

Avec l’APS

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Politique

Sénégal : Communiqué du Conseil des ministres du Mercredi 26 fevrier 2025

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Le Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Bassirou Diomaye Diakhar FAYE a présidé, ce mercredi 26 février 2025, la réunion hebdomadaire du Conseil des Ministres, au Palais de la République.


Dans le contexte de l’avènement du mois béni de Ramadan, le Président de la République a rappelé au Gouvernement, l’impératif d’assurer sur l’étendue du territoire national, l’approvisionnement correct des marchés en denrées et produits essentiels aux prix officiels fixés. En cette période particulière de dévotion et de ferveur religieuse, il a prié pour un Sénégal de paix, de prospérité et de solidarité et adressé ses chaleureuses félicitations et ses meilleurs vœux à la Oummah Islamique.

Il a adressé ses félicitations à l’Evêque de Thiès, Monseigneur André GUEYE, nommé Archevêque de Dakar. Il a informé le Conseil qu’il procédera, le jeudi 27 février 2025, à l’inauguration du Musée dédié au Prophète Mouhammad (PSL).


Le Chef de l’Etat a abordé la question de la paix et du développement de la région naturelle de Casamance. Il a saisi cette occasion pour saluer les efforts consentis par l’Etat afin de parvenir à la signature, à Bissau, le dimanche 23 février 2025, d’un accord de paix durable en Casamance.

Il a remercié le Président de la République de Guinée Bissau, Son Excellence Umaro Sissoco EMBALO, pour son rôle déterminant de facilitateur et félicité le Premier Ministre Ousmane SONKO, pour le travail remarquable accompli dans le cadre de la réconciliation, de la paix et de la stabilité en Casamance.

Il a réitéré son ouverture et sa disponibilité à œuvrer avec toutes les parties prenantes en vue d’asseoir une paix durable et la relance rapide des activités économiques et sociales en Casamance, indispensables à l’amélioration du bien-être des populations. Le nouveau plan intégré de développement durable de la Casamance dit « Plan Diomaye pour la Casamance » permettra alors, avec la paix retrouvée, de développer le pôle-territoire économique Casamance conformément à la vision d’un Sénégal souverain, juste et prospère.


Par ailleurs, le Président de la République a demandé au Ministre en charge des Collectivités territoriales d’engager un dialogue constructif avec les acteurs territoriaux de chacun des huit (8) pôles identifiés afin de mieux conduire le déploiement de cette réforme visant la transformation économique inclusive de nos territoires.


Le Chef de l’Etat est revenu sur la 9ème édition de la Journée nationale de l’Elevage qu’il a présidée, le samedi 22 février 2025 à Kaolack, précédée par la cérémonie de lancement, la veille à Koungheul, du Projet de Mobilisation des Ressources en Eau du Bassin versant du Nianijia Bolong (PROMOREN).

Il a remercié et félicité les autorités administratives, les élus locaux ainsi que les populations de Koungheul, Kaffrine, Kaolack et Fatick, pour leur accueil chaleureux et leur mobilisation exceptionnelle. Il a félicité le Gouvernement, notamment le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage, le Secrétaire d’Etat aux Coopératives et à l’Encadrement paysan pour la parfaite organisation des manifestations.

Il a aussi adressé ses chaleureuses félicitations à tous les éleveurs du Sénégal au regard de leur contribution remarquable à la politique de souveraineté alimentaire et au développement économique et social du pays.

Dès lors, il a indiqué au Gouvernement la nécessité de prendre en charge les doléances récurrentes formulées, sous forme de plan d’action, par les éleveurs et autres opérateurs du secteur de l’élevage et des productions animales, lors de cette importante journée de dialogue sectoriel sur la situation et l’avenir de l’élevage au Sénégal.


Dans la même lancée, le Président de la République a rappelé au Premier Ministre l’urgence de tenir avec toutes les parties prenantes, des concertations nationales devant aboutir à des solutions opérationnelles face à la lancinante question du vol de bétail. Il a instruit également le Premier Ministre à veiller à la finalisation, avant fin juin 2025, de tous les textes d’application du Code pastoral, en cohérence avec l’évaluation et l’actualisation de la loi d’orientation agrosylvopastorale.

Il a invité, en outre, le Gouvernement à finaliser les études relatives au foncier pastoral, à renforcer les politiques d’amélioration génétique du cheptel et à optimiser les financements du secteur en impliquant les éleveurs, les opérateurs et les coopératives. Pour clore ce chapitre, il a demandé au Ministre en charge de l’élevage de faire le point, tous les trimestres, sur l’état d’exécution du plan d’action issu des recommandations de la 9ème Journée nationale de l’élevage.


Le Chef de l’Etat a évoqué le lancement du « New Deal technologique » qu’il a présidé, le lundi 24 février 2025.

La mise en œuvre optimale de cette stratégie phare de l’Agenda national de Transformation va renforcer la souveraineté numérique du Sénégal, la digitalisation des services publics, l’expansion de l’économie numérique et le positionnement international de notre pays dans le développement des technologies de l’information et de la communication.

Il a félicité le Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, et l’ensemble des acteurs de l’écosystème du numérique pour l’élaboration inclusive et collaborative des programmes et projets fondamentaux visant la transformation numérique du Sénégal.

Il a souligné, dans la même dynamique, l’importance de consolider les partenariats entre l’Etat et les secteurs privés national et international afin de faciliter l’accès universel à Internet, de développer les start-up et la formation professionnelle dans le secteur du numérique.

Il a demandé au Ministre en charge du Numérique de promouvoir avec les Ministres concernés (éducation, enseignement supérieur et formation professionnelle), l’éducation populaire au numérique et le renforcement des capacités et compétences en la matière. Il a indiqué, également, l’importance de faire de l’Université virtuelle du Sénégal Cheikh Hamidou KANE, le socle et l’emblème du « New Deal technologique ».


Le Président de la République a rappelé l’urgence d’assurer la cohérence et l’interopérabilité des systèmes d’information de l’Etat, ainsi que la mise en place d’une infrastructure publique numérique performante et résiliente avec une maitrise optimale du cyberespace et des données nationales dont l’hébergement doit être assuré au Sénégal.

D’où, la priorité à accorder aux projets concernant le cloud souverain, l’identité numérique unique et la numérisation du foncier pour promouvoir un aménagement cohérent du territoire. Il a indiqué, en outre, la nécessité d’accompagner les projets prioritaires de développement de l’Intelligence artificielle qui doivent bénéficier d’une labellisation de référence à travers le Conseil national du Numérique.

Par ailleurs, il a demandé au Premier Ministre de veiller à la mise en œuvre d’un plan concerté et pragmatique de digitalisation intégrale des services publics afin de soutenir l’ancrage d’une administration efficace et transparente dans son action. Il a invité le Premier Ministre, le Ministre en charge du Numérique et le Ministre en charge de la Recherche et de l’Innovation à proposer des mécanismes et instruments de financement et de partenariat pour l’innovation technologique dans le numérique.


Le Chef de l’Etat a enfin demandé au Ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique de rendre compte, tous les mois, en Conseil des Ministres, de l’état de mise en œuvre de la nouvelle stratégie numérique du Sénégal : « le New Deal technologique ».


Dans sa communication, le Premier Ministre a fait le point de la mise en œuvre du Plan Diomaye pour la Casamance (PDC) constitué de vingt-deux (22) mesures d’accompagnement arrêtées lors du Conseil interministériel tenu en octobre 2024, en faveur des déplacés de retour dans leur terroir.

À cet égard, des financements ont été affectés à diverses réalisations à l’actif de l’Agence nationale pour la Relance des Activités en Casamance (ANRAC), du Centre national d’Action Antimine au Sénégal (CNAMS), du Commissariat à la Sécurité alimentaire et à la Résilience (CSAR), de la Délégation générale à la Protection sociale et à la Solidarité nationale (DGPSN), du Programme de Modernisation des axes et territoires frontaliers (PUMA), du Programme d’Urgence de Développement communautaire (PUDC), du Programme de Développement économique de la Casamance (PDEC) et du Comité régional de Solidarité des Femmes pour la Paix en Casamance (CRSFPC/USOFORAL).


Ces financements ont permis la réalisation de puits hydrauliques, l’appui à l’entreprenariat agricole des jeunes, la construction d’habitats, l’assainissement, la construction de salles de classe, la poursuite des activités de déminage, de cash transfer, de secours alimentaires ainsi que la poursuite du dialogue communautaire.

Pour l’année 2025, outre ces partenaires techniques et financiers, les activités se poursuivront avec l’appui du Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire, le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage en partenariat avec la société italienne BONFICHE FERRARESI, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et International Charity Organization (ICO).


Le Premier Ministre a invité le Ministre de la Justice et le Ministre de l’Intégration africaine et des Affaires Etrangères, à prendre les dispositions appropriées en vue d’accélérer les actions portant sur la satisfaction des besoins exprimés en actes de naissance et sur les opérations de déminage. Il a informé le Conseil qu’il convoquera prochainement une réunion interministérielle pour faire le point sur le niveau de réalisation des vingt-deux (22) mesures du Plan Diomaye pour la Casamance.


Par ailleurs, le Premier Ministre est revenu sur les mesures conservatoires et correctives que le Gouvernement entend mettre en œuvre, au regard de la situation difficile des finances publiques, notamment la réduction du train de vie de l’Etat, la rationalisation des dépenses publiques et la mobilisation accrue de recettes fiscales.

Il a demandé aux membres du Gouvernement, chacun en ce qui le concerne et en particulier le Ministre des Finances et du Budget, le Ministre de l’Economie du Plan et de la Coopération, le Ministre de l’Energie du Pétrole et des Mines, de prendre en charge les diligences requises pour l’application des mesures annoncées dans les délais fixés.


En outre, conformément aux directives du Chef de l’Etat, il prendra les dispositions idoines en vue de la redynamisation et du fonctionnement rigoureux des comités de trésorerie, de la dette publique et de modulation des dépenses publiques, mis en place au sein du Ministère des Finances et du Budget. Il veillera également aux arbitrages nécessaires au titre des projets à retenir dans la Loi de Finances rectificative et à la restructuration du portefeuille de projets convenu avec les principaux partenaires techniques et financiers du Sénégal.


Enfin, le Premier Ministre a rappelé l’importance attachée, dans l’agenda du Gouvernement pour un dialogue social permanent et sincère, à la première édition des rencontres Gouvernement-Organisations syndicales-Organisations d’employeurs, prévue ce jeudi 27 février 2025.


AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES :
Le Ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement a fait la situation des travaux du barrage hydroélectrique de Sambangalou ;
Le Ministre de l’Industrie et du Commerce a fait une communication sur l’approvisionnement du marché en denrées de première nécessité ;
Le Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Culture a fait le point sur l’organisation des Jeux olympiques de la Jeunesse (JOJ) Dakar 2026 ;
Le Ministre de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Elevage a fait une communication sur la campagne de l’arachide et sur la journée de l’élevage.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENATIRES,
Le Conseil a examiné et adopté :

Le Projet de loi autorisant le Président de la République à signer l’Instrument d’adhésion aux statuts de la Banque de Commerce et de Développement de l’Afrique de l’Est et Australe (TDB) ; Le Projet de loi autorisant le Président de la République à signer l’Instrument d’adhésion à l’Accord portant création de la Banque européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD) signé, à Paris, le 29 mai 1999, tel que modifié le 22 aout 2012 et le 12 septembre 2013 ; Le Projet de loi autorisant le Président de la République à signer l’Instrument d’adhésion de la Banque asiatique d’Investissement dans les Infrastructures (AIIB) ;

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES,
Le Président de la République a pris les décisions suivantes :Au titre du Ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères :


Monsieur Papa DIOP, Conseiller des Affaires étrangères Principal de classe exceptionnelle, matricule de solde 602 570/J, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Pologne, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal, auprès de Son Excellence le Capitaine Ibrahim TRAORE, Président du Faso, en remplacement de Monsieur Mbaba Coura NDIAYE, appelé à d’autres fonctions.


Monsieur Abdoul Wahab AIDARA, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 604 130/L, précédemment Ambassadeur du Sénégal en Inde, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Donald J. TRUMP, Président des Etats Unis d’Amérique, en remplacement de Monsieur Mansour Elimane KANE;Monsieur Paul Benoït Barka SARR, Conseiller des Affaires étrangères Principal, matricule de Solde 518 962/G, est nommé Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Sénégal auprès de Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, Président de la République de Côte d’Ivoire, en remplacement du Général Daouda NIANG, appelé à d’autres fonctions ;
Monsieur Serigne Falilou DIOUF, Chancelier des Affaires étrangères Principal, matricule de solde 616 056/J, précédemment Deuxième Conseiller à l’Ambassade du Sénégal au Niger, est nommé Consul général de la République du Sénégal à Marseille, en remplacement de Monsieur Abdourahmane KOITA.

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