Politique
Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 10 janvier 2024
« Le monde a l’habitude de faire de la place à l’homme dont les paroles et les actions montrent qu’il sait où il va.« Napoleon Hill
Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 10 janvier 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL.
A l’entame de sa communication, le Président de la République a remercié les populations de la région de Fatick pour leur accueil chaleureux à l’occasion des cérémonies de dénomination du Centre hospitalier régional Adja Marième Faye SALL et de lancement, de la 12ème édition du Festival national des Arts et de la Culture (FESNAC).
Le Chef de l’Etat a saisi l’occasion pour féliciter le Ministre de la Culture et du Patrimoine historique, le Professeur Aliou Sow, et l’ensemble de ses services, les délégations internationales et nationales, et toute la communauté culturelle et artistique du Sénégal pour cette belle organisation et la mobilisation exceptionnelle qui met davantage la culture au cœur de notre pacte national.
Le Président de la République a demandé, par ailleurs, au Gouvernement de prendre toutes les dispositions pour assurer le suivi de l’exécution, dans les délais contractuels, des travaux du Mémorial de Gorée, lancés le 06 janvier 2024.
Poursuivant sa communication, le Chef de l’Etat a magnifié la tenue de la Semaine du Patrimoine de Cheikh Ahmadou Bamba et encouragé la perpétuation du legs de nos figures nationales historiques.
Le Président de la République a également insisté sur l’impératif : (i) de la sauvegarde des archives nationales, des sites et monuments historiques ; (ii) de la poursuite de la rédaction de l’histoire générale du Sénégal, un projet majeur qui doit accompagner la matérialisation du Sénégal Emergent à l’horizon 2035.
Le Chef de l’Etat a indiqué, enfin, la nécessité d’un encadrement juridique adéquat de l’édification, de la labellisation, et de la gestion des Musées publics et privés qui doivent bénéficier, avec l’implication des personnes ressources, des collectivités territoriales et le développement du Mécénat, d’une politique de promotion soutenue, en vue de la connaissance de notre histoire et de la préservation de la Mémoire de la Nation.
Abordant la participation du Sénégal à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations 2024 qui aura lieu en République sœur de Côte d’Ivoire du 13 janvier au 11 février 2024, le Président de la République a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser, au nom de la Nation, ses chaleureuses félicitations aux Lions et leur réitérer ses encouragements et son soutien permanent.
Revenant sur la consolidation des programmes de protection sociale et l’actualisation régulière du registre national unique (RNU), le Chef de l’Etat a demandé au Gouvernement de veiller à la mise en œuvre adéquate du Programme national des Bourses de Sécurité familiale(PNBSF), avec l’effectivité du paiement des allocations trimestrielles revalorisées à 35.000 FCFA, mais également d’assurer la mise à jour mensuelle du Registre national unique (RNU), afin d’asseoir la visibilité, la cohérence et l’optimisation des interventions sociales de l’Etat et de ses démembrements territoriaux et techniques.
Dans cette perspective, le Président de la République a également demandé au Premier Ministre de préparer un document faisant le bilan social de l’action gouvernementale.
Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :
● l’inauguration du Bus Rapid Transit (BRT) le 14 janvier 2024 : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer, avec l’implication notable des villes (Guédiawaye, Dakar,) des communes et populations polarisées, un bon déroulement des activités marquant l’inauguration du BRT : un mode de transport innovant, écologique (100 % décarbonné) qui va remodeler le cadre de vie de la Capitale, Dakar ;
● la reprise des vols domestiques de la compagnie nationale Air Sénégal à partir de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor : en demandant au Gouvernement, aux ministres en charge de l’intérieur, des forces armées, des finances, des transports terrestres, du pétrole et des énergies et des transports aériens de prendre toutes les dispositions appropriées, en vue d’assurer dans les meilleures conditions, les dessertes aériennes intérieures sur la plateforme de l’aéroport militaire Léopold Sédar Senghor.
Clôturant sa communication, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion du 30e anniversaire de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest, célébré ce 10 janvier, pour féliciter les pays membres, la Commission de l’UEMOA et tous les organes de l’Union pour le travail accompli, durant toutes ces années, notamment dans le cadre de la convergence des politiques sectorielles et de l’intégration économique.
Politique
Côte d’Ivoire : « A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision, mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays » (Alassane Ouattara)
« C’est au cœur des ténèbres que l’homme voit le mieux les étoiles. »Ralph Waldo Emerson
Le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire a présenté ses vœux de Nouvel An au président ivoirien, Alassane Ouattara, le jeudi 9 janvier 2025, lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.
Lors de cette rencontre, le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant sa candidature à la présidentielle de 2025. Toutefois, il a assuré au corps diplomatique qu’il est en « pleine santé et désireux de continuer de servir » la Côte d’Ivoire.
« En 2020, je disais au corps diplomatique qu’il était dans mon intention de ne plus être candidat, estimant qu’il fallait passer la main à une nouvelle génération. Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. À ce jour, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré Alassane Ouattara.
Il a ajouté : « Mais comme je l’ai également dit, mon parti dispose d’au moins une demi-douzaine de candidats qui sont dans cette salle. »
Le président ivoirien a par ailleurs exprimé sa confiance quant à l’élection présidentielle de 2025, précisant que celle-ci « qui aura lieu le 25 octobre 2025, sera paisible, démocratique et transparente. »
Avant cette déclaration, M. Ouattara s’est félicité des « avancées notables » réalisées par la Côte d’Ivoire, « malgré un contexte international difficile. » Il a mentionné que, sur le plan social, les actions menées par le gouvernement ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations. « L’indice de sécurité est en baisse, et il n’y a pas eu d’attaques terroristes depuis mars 2020 », a-t-il ajouté.
« Nous poursuivrons nos efforts pour offrir aux Ivoiriens un havre de paix porteur d’espoir et d’espérance », a promis le président ivoirien.
Politique
Guinée : le gouvernement envisage une présidentielle avant la fin de 2025
« C’est au cœur des ténèbres que l’homme voit le mieux les étoiles. »Ralph Waldo Emerson
Le porte-parole du gouvernement guinéen a estimé jeudi que l’élection présidentielle pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2025, dans ce pays dirigé par une junte depuis le coup d’État de 2021, lors d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI).
La junte s’était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024, une promesse qu’elle n’a pas tenue.
Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole, a déclaré jeudi que des élections présidentielles ou législatives pourraient se tenir en octobre, après un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, « probablement » en mai.
À la question du journaliste sur la possibilité que le référendum se tienne en mai, le porte-parole a répondu : « Probablement au mois de mai. »
« Nous avons une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a-t-il ajouté, en référence aux scrutins présidentiel et législatif.
Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel », mais les autorités n’avaient jusqu’alors donné aucune indication concernant le calendrier.
M. Diallo, tout comme d’autres proches du chef de la junte, pousse pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, bien que ce dernier ait à plusieurs reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas.
La « charte de transition » établie par la junte peu après le coup d’État stipule qu’aucun membre de la junte ne doit se présenter aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait lever cette restriction.
Ces propos interviennent dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir.
Selon la plateforme de l’opposition à l’origine de l’appel à manifester, Les Forces vives de Guinée, trois jeunes, dont deux mineurs, « ont été tués par balles par les agents des forces de défense et de sécurité ». Les autorités n’ont pas fourni de bilan officiel.
Le porte-parole du gouvernement s’est également exprimé sur la condamnation, mardi, à deux ans de prison ferme de l’opposant Aliou Bah pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte, une décision qui a indigné l’opposition.
« Il ne faut pas considérer cela comme une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil. Aucun responsable politique n’a été poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », a-t-il affirmé.
Anitta Hipper, porte-parole principale de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sur X son « inquiétude » après cette condamnation, appelant la Guinée à « respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique ».
Politique
Les États-Unis accusent la Russie de financer les deux parties de la guerre au Soudan
«On ne devient pas champion dans un gymnase. On devient champion grâce à ce qu’on ressent ; un désir, un rêve, une vision. On doit avoir du talent et de la technique. Mais le talent doit être plus fort que la technique» Mohamed Aly
Les États-Unis ont accusé lundi aux Nations unies la Russie de financer les deux parties belligérantes au Soudan, ce qui constitue une avancée par rapport à l’affirmation précédente de Washington selon laquelle Moscou jouait sur les deux tableaux du conflit pour promouvoir ses objectifs politiques.
La guerre a éclaté en avril 2023 dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) avant une transition prévue vers un régime civil, déclenchant la plus grande crise de déplacement et de famine au monde.
En novembre, la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelait les parties belligérantes à cesser immédiatement les hostilités et à assurer l’acheminement de l’aide humanitaire. Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur du texte.
« La Russie a choisi l’obstruction : elle est restée seule alors qu’elle votait pour mettre en danger les civils, tout en finançant les deux parties du conflit – oui, c’est bien ce que j’ai dit : les deux parties », a déclaré lundi l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil, sans donner plus de détails.
Interrogé sur ce point, un porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU a déclaré que Washington était conscient de « l’intérêt constant de la Russie pour le commerce de l’or au Soudan » et qu’il condamnait tout soutien matériel aux parties belligérantes, « que ce soit par le biais du commerce illicite de l’or ou de la fourniture d’équipements militaires ».
« Nous pensons que la coopération des autorités soudanaises dans le domaine de l’extraction de l’or avec des entités et des individus russes sanctionnés pourrait s’avérer préjudiciable aux intérêts à long terme du Soudan et aux aspirations du peuple soudanais à mettre fin à la guerre », a déclaré le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU.
L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a réagi en déclarant : « Nous regrettons que les États-Unis aient décidé de mettre fin à la guerre contre le Soudan : « Nous regrettons que les États-Unis essaient de juger les autres puissances mondiales à leur propre aune.
« Il est évident que dans la Pax Americana que nos collègues américains tentent de préserver à tout prix, les relations avec les autres pays ne sont fondées que sur leur exploitation et sur des projets criminels visant à l’enrichissement des États-Unis », a-t-il ajouté.
Reuters n’a pas été en mesure de contacter immédiatement les parties belligérantes du Soudan pour obtenir des commentaires.
En décembre, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté ce qu’il a appelé les « fabrications répandues par les pays occidentaux et leurs médias » selon lesquelles Moscou essayait de jouer sur les deux tableaux pour tirer un avantage de la guerre.
Lors de ce qu’elle a déclaré être probablement sa dernière réunion du Conseil, Mme Thomas-Greenfield s’est montrée visiblement émotive en s’adressant à ses homologues au sujet du Soudan, une crise qui a été au centre de ses préoccupations au cours de ses quatre années passées au sein de l’organisation mondiale.
« Malgré la déception de ne pas avoir pu faire plus, de ne pas avoir pu faire plus, je garde espoir », a-t-elle déclaré. « J’espère que les représentants assis autour de cette table – les collègues qui sont devenus des amis – poursuivront cette mission sacrée, cette responsabilité ultime.
Mme Thomas-Greenfield a été nommée par le président Joe Biden. Donald Trump lui succédera le 20 janvier.
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