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Politique

Le Niger autorise le Mali et le Burkina à envoyer leurs troupes en cas d’attaque

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  Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « Donnez ne serait-ce qu’une datte en aumône, car elle soulage l’affamé et efface les fautes comme l’eau éteindrait le feu. » Rapporté par Ibn Moubârak et authentifié par Albâny.

La junte au pouvoir au Niger a autorisé le Mali et le Burkina Faso à envoyer leurs troupes sur le territoire nigérien en cas d’attaque, ont annoncé jeudi les trois pays dans un communiqué commun.

Ils laissent suggérer que les putschistes entendent résister aux pressions extérieures de rétablir l’ordre constitutionnel. Cette annonce intervient alors que la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a menacé d’intervenir militairement au Niger pour y rétablir l’ordre constitutionnel après que l’armée a renversé fin juillet le président démocratiquement élu Mohamed Bazoum. Les pays ont rappelé que le Mali et le Burkina Faso considéreraient toute intervention militaire au Niger serait considérée comme une déclaration de guerre à leur encontre.

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Politique

Zimbabwe: le chef de l’opposition Nelson Chamisa revendique la victoire présidentielle

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Notre esprit n’a pour limites que celles que nous lui reconnaissons.Napoleon Hill

Le chef de l’opposition Nelson Chamisa conteste officiellement ce dimanche les résultats de l’élection présidentielle, qui ont donné gagnant le président sortant Emmerson Mnangagwa par 52,6% des voix contre 44% pour son principal adversaire. Et où la Zanu-PF, le parti au pouvoir depuis l’indépendance, a remporté 136 sièges sur 210 contre 73 pour le principal parti d’opposition. 

L’opposant dénonce un « coup par les urnes ». « Nous avons gagné cette élection », a martelé Nelson Chamisa devant la presse. « Nous sommes en tête, nous allons contester ces résultats, assemblés à la hâte et sans véritable vérification », a conclu l’avocat et pasteur de 45 ans, leader de la Coalition des citoyens pour le changement (CCC). Il affirme avoir en sa possession les documents qui recensent les résultats par bureaux de vote, et dont les chiffres ne correspondent pas aux résultats additionnés. 

La veille, alors que la réélection d’Emmerson Mnangagwa, 80 ans, était annoncée, avec deux jours d’avance, de même que la victoire de la ZANU-PF au pouvoir, Nelson Chamisa avait, dans un post sur le réseau social X (ex-Twitter), dénoncé des « fraudes flagrantes et massives ».

« Nous sommes prêts à former le prochain gouvernement » a ajouté Nelson Chamisa lors de son adresse aux médias, sans préciser quelle sera exactement l’étape suivante pour son parti, alors que la confiance dans le système judiciaire est très basse selon les observateurs de l’Union européenne.

De son côté, reconduit à la tête de l’État pour un second mandat, Emmerson Mnangagwa a utilisé sa première prise de parole pour appeler à l’« unité et la stabilité » du pays. 

Malgré les nombreux problèmes mis en avant par les observateurs internationaux et notamment l’extension de la journée de vote jusqu’au lendemain, ce qui remet en question le bon déroulement du scrutin, le président zimbabwéen s’est dit fier de gouverner une « démocratie mature », et indique à ceux qui contestent l’élection qu’ils « savent où aller pour se plaindre ».

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Politique

Niger: 6 ministres putschistes dans le nouveau gouvernement

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N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace.Emerson

La junte qui a pris le pouvoir il y a deux semaines a nommé, hier soir, une nouvelle équipe. Vingt ministres, dont quatre femmes, qui seront sous la direction d’Ali Mahaman Lamine Zeine, nommé le lundi 7 août. Élément à noter dans cette liste : les militaires et le Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) prennent les ministères régaliens.

Les putschistes s’attribuent six ministères, notamment – sans surprise – celui de la Défense, donné au général Salifou Mody, vice-président du CNSP, numéro deux des mutins. L’ancien chef d’état-major, évincé avant de devenir ambassadeur, était allé rencontrer les putschistes maliens et burkinabè début août 2023.

Le ministère de l’Intérieur, Sécurité publique, Administration du territoire est donné au général Mohamed Toumba, vu comme le numéro trois de la junte, chef d’état-major adjoint de l’armée de terre. Les militaires prennent aussi les portefeuilles de la Jeunesse et des Sports, de la Santé, des Transports, de l’Environnement.

Autre fait notable : le PNDS du président Bazoum disparaît. Le parti d’opposition Moden Fa Lumana de Hama Hamadou obtient une place centrale. Il décroche ce qu’on pourrait appeler un « superministère », Pétrole, Mines, Énergie, avec à sa tête Mahaman Moustapha Barké, ancien directeur de campagne du Moden Fa Lumana et proche du chef du gouvernement Zeine.

Le mouvement d’opposition obtient aussi les Affaires étrangères avec Bakary Yaou Sangaré, un diplomate chevronné, qui fut en poste en Arabie saoudite, en France, aux États-Unis ou encore à Cuba et l’ONU. Plusieurs personnalités sont des techniciens respectés, comme le professeur Mahamadou Saidou, recteur d’université nommé à la Santé, ou encore Alio Daouda, ancien président de la Cour d’appel, désormais ministre de la Justice.

Reste à savoir la marge de manœuvre de ce gouvernement sous le contrôle de la junte militaire, et dans un pays sous sanctions. Des putschistes qui, on le voit, veulent avancer malgré la pression de la Cédéao.

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Politique

Niger : Les putschistes annoncent la formation d’un gouvernement

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N’allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n’y a pas de chemin et laissez une trace. Emerson

 Ce gouvernement apparaît comme un signe de défiance vis-à-vis de la Cedeao, qui se réunit aujourd’hui pour évaluer la situation au Niger.

Coup dur pour les instances internationales qui militent pour un retour de la démocratie au Niger. Dans la nuit de mercredi à jeudi le général putschiste Abdourahamane Tiani, nouveau leader autoproclamé du Niger, a annoncé à la télévision nationale avoir formé un gouvernement.

Ce gouvernement de 21 membres, dont 20 ministres, annoncé juste avant un sommet crucial jeudi de la Cedeao à Abuja, est dirigé par le Premier ministre Ali Mahaman Lamine Zeine qui avait été nommé lundi.

Les ministres de la Défense et de l’Intérieur sont des généraux du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) qui a pris le pouvoir, respectivement le général Salifou Mody et le général Mohamed Toumba.

Ce gouvernement marque l’assise du régime militaire depuis qu’il a renversé le 26 juillet le président élu Mohamed Bazoum, et apparaît comme un signe de défiance à l’égard des dirigeants de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) qui se réunissent jeudi à Abuja (Nigeria) pour évaluer la situation au Niger.

« D’importantes décisions » sont attendues lors de ce sommet, selon l’organisation régionale qui a réaffirmé privilégier la voie diplomatique pour restaurer l’ordre constitutionnel au Niger, tout en maintenant sa menace d’un recours à la force pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions.

La Cedeao est considérée par les nouveaux maîtres de Niamey comme une organisation « à la solde » de la France, ancienne puissance coloniale, leur cible principale depuis qu’ils ont pris le pouvoir.

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