Politique
Mauritanie : Election Présidentielle, qui sont les candidats de l’opposition ?
« Tout est possible à qui rêve, ose, travaille et n’abandonne jamais. », Xavier Dolan.
Le militant des droits humains Biram Dah Abeid et le président du parti islamiste Tewassoul, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, sont les deux principaux adversaires annoncés du sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, grand favori de la présidentielle de samedi. Que savoir d’eux ?
Le militant des droits humains Biram Dah Abeid et le président du parti islamiste Tewassoul, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, sont les deux principaux adversaires annoncés du sortant Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, grand favori de la présidentielle de samedi.
Que savoir d’eux.
– Biram Dah Abeid, a pour animal totem le lion, dont une statue trône sur son bureau. A 59 ans, le bouillonnant militant, connu pour son combat contre l’esclavage moderne et deuxième des présidentielles de 2014 et 2019, dit croire en la victoire.
Les Mauritaniens doivent « élire un lion qui va faire régner l’ordre, et apprendre aux fonctionnaires de l’État à respecter les deniers publics », dit-il à l’AFP.
« Moi, je n’ai jamais occupé de fonctions officielles. Je n’ai eu que ma vision de la Mauritanie (pour) la justice sociale, l’État de droit, la bonne santé économique, le développement », assure-t-il.
« J’ai été diabolisé. Je suis allé de prison en prison. J’ai même été déclaré apostat par le pouvoir et par les érudits qui l’entourent », poursuit-il, se désignant comme un « antisystème » et seul véritable candidat de l’opposition.
Biram Dah Abeid a été arrêté, condamné et emprisonné à plusieurs reprises, essentiellement pour son action contre la persistance de l’esclavage en tant que président de l’Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste (IRA) depuis 2008. Il a passé de nombreux mois en prison.
Sous M. Ghazouani, « la gabegie s’est multipliée. La pauvreté s’est décuplée. L’immigration a progressé. L’insécurité a augmenté », énumère-t-il.
Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, candidat islamiste
Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, candidat islamiste, bon tribun et soutenu par une organisation solide, Hamadi Ould Sidi El Mokhtar, 49 ans, espère porter au pouvoir le parti islamiste Tewassoul.
Cette formation légalisée en 2007 et devenue le premier parti d’opposition au Parlement avec 11 députés (sur 176) participe pour la première fois à la présidentielle depuis 2009. « Il y a urgence à faire le changement dans le pays où règne une démocratie de façade, où malgré ses richesses fabuleuses, le pays reste au bas de l’échelle des indicateurs de développement standards, où il urge de tout faire pour éviter une implosion sociale » déclare-t-il à l’AFP.
Il s’engage à renforcer le respect des valeurs de l’islam et de la loi islamique, dans une société très conservatrice. « La lutte contre la gabegie et la corruption se pose comme la priorité des priorités », dit-il.
Il se dit déterminé à soutenir les populations les plus vulnérables et à réformer les systèmes de l’éducation et de la santé.
Politique
Guinée-Referendum : victoire du « Oui » à 90,6% (résultats partiels)
» Ah, la mère, la créature la plus extraordinaire, le sentiment, le sang, la source ! » Ken Bugul
Les résultats partiels révèlent une forte mobilisation avec 91,4% de participation pour ce scrutin constitutionnel qui constitue une étape majeure de la transition politique guinéenne.
La Directrice générale des élections guinéenne, Mme Djenabou Touré Camara, a annoncé lundi les résultats partiels du référendum constitutionnel du 21 septembre, marqué par une victoire écrasante du « Oui » avec 90,6% des suffrages exprimés.
Sur les 6.768.458 électeurs inscrits, 4.825.292 ont participé au scrutin, soit un taux de participation de 91,4% dans les 19.454 bureaux de vote dépouillés et validés sur un total de 23.662 bureaux répartis dans 16.722 centres de vote à travers le pays.
Les résultats révèlent un soutien massif à la nouvelle Constitution avec 4. millions 19 466 voix pour le « Oui » contre 450 438 voix pour le « Non » (9,4%). Ces chiffres portent sur 200 communes des 375 que compte le pays, soit environ 53% des circonscriptions administratives.
Cette forte mobilisation et ce plébiscite marquent une étape décisive dans le processus de transition politique guinéen, bien que l’opposition ait boycotté le scrutin en contestant sa légitimité.
Le référendum constitue une étape majeure de la transition politique en Guinée. Le président de la transition, le général Mamadi Doumbouya, avait reçu en juin le projet de nouvelle Constitution des mains du président du Conseil national de la Transition (CNT), Dr Dansa Kourouma. Le texte prévoit notamment un mandat présidentiel de sept ans renouvelable une fois, la création d’un Sénat et la possibilité pour Doumbouya de se présenter à la prochaine présidentielle.
Les résultats définitifs sont attendus dans les prochains jours après dépouillement de l’ensemble des bureaux de vote.
Politique
Mali : l’ex-Premier ministre Choguel Maïga placé sous mandat de dépôt
« Un objectif est un rêve doté d’une échéance. » – Napoléon Hill
L’ancien Premier ministre malien, Choguel Kokalla Maïga, a été placé mardi sous mandat de dépôt par la chambre d’instruction de la Cour suprême, après une semaine de garde à vue au Pôle national économique et financier de Bamako.
Selon son avocat, Me Cheick Oumar Konaré, cette mesure intervient après une audition le 1er août et plusieurs jours d’investigations dans le cadre d’une enquête pour atteinte aux biens publics, portant notamment sur la gestion du Fonds d’accès universel (AGEFAU) et des finances de la Primature.
L’ancien chef du gouvernement, qui affirme rester « serein », estime qu’« un homme politique doit s’attendre à tout, y compris la prison et la mort ». Il se dit toutefois soulagé que son ancien directeur de cabinet, le Professeur Issiaka Ahmadou Singaré, 80 ans, soit poursuivi sans être placé en détention.
Avant son incarcération, Choguel Maïga avait déjà été entendu par les enquêteurs, puis placé en garde à vue le 12 août avec plusieurs de ses anciens collaborateurs, dont Singaré et trois ex-directeurs administratifs et financiers de la Primature.
L’affaire trouve son origine dans un rapport du Bureau du Vérificateur général (BVG), qui pointe des irrégularités financières, notamment des frais de mission jugés excessifs — jusqu’à 15 millions FCFA pour une cérémonie d’une journée — et des dépenses non justifiées dans la gestion de l’AGEFAU.
Maïga, qui avait été limogé en novembre 2024 après des critiques contre la prolongation de la transition par les militaires, est désormais au centre d’un dossier judiciaire sensible mêlant finances publiques et gouvernance.
Politique
Côte d’Ivoire: les législatives fixées au 27 décembre 2025
Le Prophète Muhammad (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le Mahdi est de ma lignée, son visage ressemble à une lune resplendissante. » Il portera le même nom que le Prophète, et son père portera le même nom que le père du Prophète. »
Dans un contexte électoral tendu, à l’approche de la présidentielle du 25 octobre 2025, la Commission électorale indépendante (CEI) de Côte d’Ivoire a annoncé, ce jeudi 14 août 2025, la date du 27 décembre 2025 pour les élections législatives.
Cette annonce, faite par le président de la CEI, Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, lors d’une réunion avec les partis politiques et candidats potentiels, répond aux impératifs constitutionnels, le mandat des députés actuels expirant le 31 décembre 2025.
Conformément à l’article 90 alinéa 1 et à l’article 94 alinéa 4 de la Constitution ivoirienne, les pouvoirs de l’Assemblée nationale prennent fin le dernier jour ouvrable de décembre 2025, nécessitant des élections préalables pour permettre la rentrée parlementaire le 19 janvier 2026. L’article 66 alinéa 2 du Code électoral impose que ces élections se tiennent après la présidentielle, d’où la proposition de la CEI, qui soumettra un décret au gouvernement pour officialiser cette date.
Pour éviter tout chevauchement avec la présidentielle, dont les résultats provisoires seront proclamés au plus tard le 30 octobre 2025, le dépôt des candidatures pour les législatives débutera après cette date. La campagne électorale est prévue du 19 au 25 décembre 2025, avec une possible extension au 26 décembre. Une révision de la liste électorale avant fin 2025 est jugée irréalisable, nécessitant six à sept mois.
La CEI s’engage à faciliter les démarches administratives des candidats en collaborant avec le ministère de la Justice pour la délivrance des certificats de nationalité et casiers judiciaires, le ministère de l’Intérieur pour les extraits d’actes de naissance, le ministère du Budget pour les attestations fiscales, et la Caisse de dépôt pour le cautionnement.
Bien que le mandat de la CEI expire le 30 septembre 2025, la loi autorise ses membres à rester en fonction pour organiser les élections dans les 12 mois suivants. Ainsi, la CEI assure une transition fluide vers les législatives, dans un calendrier serré mais structuré pour respecter les délais constitutionnels.
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