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santé et bien-être

Ballonnements, digestion : est-il déconseillé de boire de l’eau pendant le repas ?

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« Il ne peut y avoir d’échec pour celui qui continue la lutte. »

 Beaucoup pensent qu’il n’est pas bon de boire en mangeant. Mais ce préjugé a-t-il raison d’être ? Une diététicien-nutritionniste nous explique tout.

1. Pourquoi dit-on qu’il ne faut pas boire durant les repas ?

On le sait : l’hydratation est importante. Pourtant, une « légende » raconte qu’il serait mauvais de boire durant les repas. Cela gênerait la digestion et engendrerait ballonnements et maux de ventre. Cependant, cette affirmation est fausse. Elle vient certainement de l’idée, qu’avec l’eau, les sucs digestifs perdraient en efficacité, car dilués. Aucune étude scientifique n’a prouvé la véracité de cette affirmation. En réalité, l’estomac ajuste sa production d’acide en fonction du volume et de la nature de son contenu. Il n’existe pas réellement de dilution des sucs gastriques. De plus, une partie de l’eau consommée est très rapidement absorbée par l’estomac et la première partie de l’intestin grêle. C’est pour cela que boire soulage rapidement la sensation de soif, sans attendre un éventuel délai de digestion.

2. À quoi sont dus les ballonnements ?

Les ballonnements intestinaux sont le résultat d’une accumulation de gaz. Si ce dernier n’est pas éliminé, il s’accumule et provoque des douleurs. Certains aliments sont responsables de ballonnements : “les aliments riches en sucres fermentescibles (les fameux FODMAPs riches en fibres peu digestes) ou les aliments crucifères riches en raffinose et en soufre” explique Laurent Dufay, diététicien-nutritionniste. C’est le cas par exemple des choux, des brocolis, des légumes secs comme les pois, les haricots, les fèves, les lentilles, mais aussi le pain complet et les céréales.

Les symptômes se traduisent par des “borborygmes, (bruit produit par les aliments liquides et par les gaz qu’ils dégagent dans l’estomac ou l’intestin au cours de la digestion)” précise le spécialiste. Ce peut également être des douleurs de tension au niveau du ventre. Ils peuvent aussi provoquer des flatulences.

3. Comment éviter les ballonnements ?

Les ballonnements sont très désagréables, mais éviter de boire au cours de son repas ne les fera pas disparaître. Pour les éviter, il est conseillé de manger lentement, dans le calme. Prenez le temps de bien mâcher pour éviter d’avaler trop d’air. “La digestion commence dans la bouche avec les amylases salivaires qui vont initier la prédigestion un peu comme le prélavage dans nos machines à laver” indique Laurent Dufay. Limitez aussi certains aliments comme les oignons, les lentilles ou le chou. Pour ne pas tout éliminer de votre alimentation, il est possible de chercher quels ingrédients vous provoquent ces désagréments, afin de restreindre leur proportion. “Plus vous observez en ralentissant, plus vous savez à quoi vous êtes sensibles, c’est un cercle vertueux” conseille-t-il.

On évite les boissons gazeuses. Celles-ci libèrent du gaz dans le tube digestif et contribuent à la sensation de ballonnements. Il en est de même pour les chewing-gums. Enfin, certaines plantes comme le fenouil, la coriandre ou le cumin sont traditionnellement utilisés dans le traitement de ces problèmes digestifs.

4. Que faut-il boire au cours de son repas ?

Il est donc possible de boire au cours de ces repas : mais peut-on tout boire, sans crainte de désordre digestif ? L’eau, plate, est la meilleure des boissons à mettre à table. Elle permet la liquéfaction des aliments secs et facilite, en quelque sorte, la digestion. La nourriture est ingérée plus facilement et nous soutient à la mastication. De plus, l’eau nous évite parfois de trop manger : elle agit comme « un coupe-faim » en amenant plus rapidement le sentiment de satiété. Si vous avez le choix dans les eaux, préférez une eau riche en calcium et en magnésium. Ces derniers aident à la digestion. L’eau gazeuse est à limiter, car elle augmente la quantité d’air dans l’estomac et surtout si nous sommes sensibles à ces phénomènes intestinaux. Il est préférable aussi de ne pas boire votre eau glacée. “La digestion pourrait en être affectée puisque la température du corps est autour de 37 °C et cela peut provoquer « comme un choc thermique” explique Laurent Dufay, diététicien-nutritionniste. Une fois ces quelques règles appliquées, les ballonnements ou autres problèmes de digestion peuvent s’estomper, voire disparaître.

“Tout comme l’eau gazeuse, nous pouvons éviter les sodas ou les limonades riches en sucre et en gaz : ces derniers ont tendance à augmenter la quantité de gaz dans l’estomac” conseille le spécialiste.

En revanche, s’il est bon de boire durant le repas, on évite de le faire au moment du dessert. Une étude publiée dans la revue Clinical Nutrition ESPEN, prouve que l’eau bue durant un repas favorise l’absorption de glucose par l’organisme. Boire durant le dessert risque de créer un pic d’insuline important. Pour un petit verre d’eau à la fin du repas, il est conseillé d’attendre au moins trente minutes d’après les auteurs de l’étude.

Enfin, il est important de souligner que de manière générale, pour votre confort digestif notamment, il est déconseillé de boire beaucoup d’un coup. L’objectif de la journée est de boire 1,5 à 2 litres d’eau par jour. Il faut le faire de manière fractionnée : plusieurs gorgées, tout au long de la journée. Cela va permettre d’améliorer le fonctionnement général des organes d’élimination comme le foie et les reins. Au contraire, boire trop d’un coup risque de vous provoquer des maux d’estomac et une sensation d’inconfort.

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Côte d’Ivoire : première opération réussie de séparation de siamoises à l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville

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L’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville a confirmé la réussite de la toute première opération de séparation de siamoises réalisée en Côte d’Ivoire . Ce lundi 6 janvier 2025, lors d’une conférence de presse tenue dans l’amphithéâtre de l’établissement, la direction a partagé cette avancée majeure, soulignant à la fois l’exploit technique et l’engagement de l’équipe médicale.

Selon les responsables de l’hôpital, l’opération, menée par une équipe pluridisciplinaire de chirurgiens, anesthésistes, pédiatres et infirmiers, a duré plusieurs heures et a nécessité une préparation minutieuse de plusieurs mois. Les deux petites filles, nées en août 2024, étaient jointes au niveau de l’abdomen et partageaient certains organes vitaux.

Le succès de cette opération a été rendu possible grâce à des équipements médicaux de pointe et au soutien stratégique de l’ONG La Chaîne de l’Espoir, qui a collaboré étroitement avec l’équipe médicale locale. Les deux fillettes, désormais séparées, se portent bien et sont sous surveillance médicale intensive pour garantir leur rétablissement complet.

« Cette prouesse est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre nos spécialistes et des partenaires internationaux. Elle démontre que notre pays dispose désormais des compétences et des infrastructures pour relever les défis médicaux les plus complexes », a déclaré la professeure Sylvia Da Sylvia-Anoma, directrice médicale et scientifique de l’hôpital.

Cette réussite place la Côte d’Ivoire sur la carte des pays africains capables de réaliser des interventions chirurgicales de haute complexité. Elle souligne également l’importance des investissements dans le secteur de la santé pour répondre aux besoins croissants des populations.

Le docteur Aka Charles Koffi, directeur de cabinet du ministre de la Santé, présent à la conférence, a félicité l’équipe médicale et a souligné l’importance de cet exploit pour le pays : « Cet événement marque une nouvelle ère pour la médecine ivoirienne. Le ministère continuera d’accompagner et de soutenir les initiatives qui renforcent notre système de santé. »

Les parents des siamoises, émus, ont exprimé leur gratitude envers l’équipe médicale, le personnel de l’hôpital et l’ONG La Chaîne de l’Espoir pour leur dévouement. « Ce qui semblait être un miracle est devenu réalité grâce à eux. Nous leur serons éternellement reconnaissants », ont-ils déclaré.

Avec cette première historique, l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville confirme sa place en tant que centre de référence en matière de soins spécialisés en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

Avec Abidjan NET

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Sénégal : Vaxsen bénéficie d’un financement de plus de 28 milliards CFA

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VaxSen, la structure de production et de commercialisation de vaccins de l’Institut Pasteur de Dakar, va bénéficier d’un financement de plus de 28 milliards de francs CFA (45 millions de dollars) aux termes d’une convention signée vendredi avec la Development Finance Corporation (DFC) américaine, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).

La convention de financement a été paraphée par les parties concernées lors d’une visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au vaccinopôle de Diamniadio, situé à une trentaine de kilomètres de Dakar.

La directrice adjointe de la DFC, Nisha Biswal, a déclaré qu’elle était fière d’avoir soutenu l’Institut Pasteur de Dakar avec un prêt de 15 millions de dollars et une subvention précédente de 3 millions de dollars pour l’assistance technique.

« Ces contributions ont facilité la construction de l’installation de Madina et l’expansion des capacités de fabrication de vaccins flexibles », a-t-elle déclaré, soulignant que “cette installation améliorera considérablement la capacité de l’IPD à produire une variété de vaccins au-delà de leur concentration traditionnelle sur le vaccin contre la fièvre jaune”.

« Ce partenariat souligne notre engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à soutenir des solutions innovantes en matière de soins de santé », a-t-elle ajouté.

Le Dr Amadou Sall, directeur général de l’IPD, s’est félicité de ce financement, déclarant que le partenariat forgé par l’IPD et l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA) était un gage de réussite.

« Grâce à ce financement, nous nous rapprochons de la souveraineté vaccinale et nous veillons à ce qu’aucun Africain ne soit exclu de l’accès à des solutions vitales », a-t-il déclaré.

Assiétou Diouf, directrice générale de VaxSen, a assuré que l’entité qu’elle dirige « s’engage à tirer parti de l’innovation et des partenariats pour relever les défis de l’équité en matière de santé ». Ce financement représente, selon elle, « un moment crucial pour fournir un accès durable aux vaccins à travers l’Afrique ».

Les fonds reçus dans le cadre de cet accord seront utilisés pour accroître la capacité de production de vaccins dans les nouvelles installations du projet Madiba de l’IPD, une installation de pointe conçue pour permettre la production et le remplissage de vaccins d’intérêt régional en Afrique.

Ils serviront également à stimuler la création d’emplois et la croissance économique au Sénégal et dans toute l’Afrique, en vue de remédier aux pénuries mondiales de vaccins et de renforcer la résistance aux pandémies et aux maladies évitables.

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Le Congo va recevoir le vaccin japonais contre la variole pour les enfants à partir de la semaine prochaine

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La République démocratique du Congo devrait commencer à recevoir du Japon, la semaine prochaine, trois millions de doses de vaccin contre la variole qui pourront être utilisées sur les enfants, ont déclaré jeudi les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

Des vaccinations contre cette infection potentiellement mortelle sont en cours au Congo, l’épicentre de l’épidémie, mais aucun vaccin n’est disponible pour les enfants, qui sont particulièrement vulnérables à la variole.

En septembre, le Japon s’est engagé à donner des doses de son stock national de vaccins LC16m8, mis au point par la société locale KM Biologics pour lutter contre la variole et efficaces contre le virus mpox.
Mais ce don a été retardé par un obstacle juridique.

« La bonne nouvelle que nous avons reçue du Japon est que, la semaine prochaine, nous recevrons le vaccin japonais en RDC, ce qui permettra de vacciner les enfants », a déclaré à la presse Jean Kaseya, directeur général d’Africa CDC.

L’arrivée de ces doses renforcera les espoirs d’enrayer l’épidémie, que l’Organisation mondiale de la santé a déclarée urgence de santé publique à l’échelle mondiale.

Plus de 44 % des 10 533 cas confirmés de variole au Congo sont des enfants de moins de 15 ans, selon les dernières données du CDC Afrique.

Le vaccin japonais sera utilisé pour les enfants âgés de zéro à cinq ans, a indiqué Kaseya. Il est administré à l’aide d’une aiguille bifurquée, une technique qui consiste à piquer la peau 15 fois pour administrer le vaccin.

Ce week-end, une délégation japonaise viendra au Congo pour former les agents de santé qui ne sont pas habitués à cette méthode, a déclaré le directeur de l’Institut national de santé publique du Congo, Dieudonné Mwamba, au cours de la même réunion d’information.

Le CDC Afrique a déjà demandé au Japon si des doses supplémentaires étaient disponibles pour d’autres pays du continent, a indiqué M. Kaseya.

« Nous sommes en train de négocier avec eux, et nous verrons quel sera le résultat, mais ils étaient ouverts à cette idée », a-t-il déclaré lors de la conférence de presse.

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