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santé et bien-être

Ménopause : les 7 conseils pour mieux dormir

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“La plus sublime révélation, c’est que Dieu est en chaque homme.”

Les troubles du sommeil touchent de nombreuses femmes avant et pendant la ménopause. Une médecin américaine a récemment partagé ses conseils pour passer des nuits plus apaisées.

Les troubles du sommeil font partie des symptômes courants de la ménopause. Selon une récente étude, la plupart des femmes ménopausées se réveilleraient chaque nuit à la même heure. De plus, leurs insomnies régulières leur feraient perdre en moyenne 2,5 heures de sommeil par nuit, selon un sondage britannique réalisé en octobre 2023.

La ménopause est un phénomène naturel dans la vie des femmes. C’est la période où l’ovulation et les règles s’arrêtent définitivement, en raison de l’arrêt de sécrétion d’hormones (oestradiol et progestérone) par les ovaires. Si elle survient la plupart du temps autour de 50 ans, elle apparaît généralement entre 45 et 55 ans selon le site de l’Assurance Maladie. Quant à la préménopause (qui précède la ménopause), elle peut débuter plusieurs années avant, comme l’expliquait à Femme Actuelle, Hélène Jacquemin-Le Vern, gynécologue.

De nombreux symptômes plus ou moins inconfortables peuvent accompagner cette période charnière (préménopause et ménopause) de la vie des femmes. Parmi ces effets de la ménopause sur le corps, nombreux sont ceux qui peuvent troubler le sommeil comme les bouffées de chaleur, l’insomnie, l’incontinence urinaire ou encore les troubles de l’humeur.

De nombreux facteurs peuvent perturber le sommeil des femmes ménopausées, selon le docteur Faubion

Pour améliorer la qualité des nuits des femmes ménopausées, le docteur Stephanie Faubion, directrice de la Mayo Clinic Women’s Health et de la North America Menopause Society a partagé ses conseils. La médecin, également rédactrice médicale de The New Rules of Menopause est une des principales expertes américaines en matière de ménopause et a rencontré de nombreuses patientes souffrant de problèmes liés à cette période, tels que les troubles du sommeil.

Pour expliquer ces difficultés à passer une bonne nuit, la médecin pointe du doigt les fluctuations hormonales qui peuvent affecter le cycle de sommeil et provoquer des insomnies, mais aussi les troubles de l’humeur, l’anxiété, ou encore les sueurs nocturnes. « Une femme m’a dit que son matelas s’était moulé parce qu’elle transpirait beaucoup la nuit, il s’agit donc d’un problème important qui peut perturber le sommeil« , raconte-t-elle.

Sommeil et ménopause : 7 conseils pour l’améliorer

La médecin livre ses conseils pour que les femmes ménopausées puissent mieux dormir malgré les symptômes inconfortables de la ménopause :

  • Éviter les repas lourds juste avant le coucher et limiter la consommation de caféine.
  • Réduire l’exposition à la lumière avant le coucher en mettant en place un éclairage adapté.
  • Éviter de faire la sieste après 15 heures.
  • Faire suffisamment d’exercice dans la journée mais pas juste avant de se coucher
  • Créer un rituel relaxant à l’heure du coucher et mettre en place une routine
  • Ne pas utiliser d’appareils électroniques avant de s’endormir et éviter les écrans.
  • Respecter un horaire de sommeil pour mettre en place un cycle réparateur.

Le docteur Faubion rappelle également les bienfaits de l’hormonothérapie sur les causes qui impactent le sommeil des femmes ménopausées : « nous savons que l’hormonothérapie a tendance à agir sur un grand nombre de ces facteurs et qu’elle contribue à améliorer le sommeil« . Or, en France, seules 6% des femmes prendraient un traitement hormonal de la ménopause selon l’Inserm.

Ménopause : des méthodes naturelles existent pour mieux dormir

Des alternatives naturelles telles que la phytothérapie pourraient également participer à améliorer le sommeil des femmes ménopausées. Intérrogée par Femme Actuelle, Oriane Rousset, professeur de yoga nous a partagé ses astuces pour passer de meilleurs nuits. Elle recommande notamment la valériane et la passiflore, deux plantes qui relaxeraient afin de lutter contre le sommeil agité mais qui seraient également efficaces contre les bouffées de chaleur. Pratiquer la méditation de pleine conscience et écouter des sons relaxants seraient d’autres méthodes pour se détendre et mieux dormir.

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Sénégal- Fièvre de Crimée-Congo : un décès enregistré à Birkilane, dans la région de Kaffrine

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Le district sanitaire de Birkilane, dans la région centrale de Kaffrine, a enregistré un décès parmi les deux cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo confirmés dans le département, a appris l’APS auprès du directeur régional de la santé, le docteur Mbaye Thiam.

« Le district sanitaire de Birkilane a notifié deux cas de fièvre hémorragique de Crimée-Congo. L’un des deux cas est décédé, tandis que l’autre évolue bien », a-t-il révélé lors d’un entretien téléphonique.

Selon le directeur régional de la santé de Kaffrine, 51 cas contacts identifiés sont actuellement suivis par les services compétents. Il a exhorté la population à rester calme et à se rendre à l’hôpital dès l’apparition des premiers symptômes pour une prise en charge précoce.

La fièvre hémorragique de Crimée-Congo est une maladie transmise de l’animal à l’homme par l’intermédiaire des tiques, comme l’a rappelé le ministère de la santé après l’apparition du premier cas fin avril 2023.

Le virus est véhiculé par les animaux sauvages et domestiques. Il se transmet à l’homme par « contact direct avec du sang ou des tissus provenant d’animaux infectés ».

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Côte d’Ivoire : première opération réussie de séparation de siamoises à l’hôpital Mère-Enfant de Bingerville

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L’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville a confirmé la réussite de la toute première opération de séparation de siamoises réalisée en Côte d’Ivoire . Ce lundi 6 janvier 2025, lors d’une conférence de presse tenue dans l’amphithéâtre de l’établissement, la direction a partagé cette avancée majeure, soulignant à la fois l’exploit technique et l’engagement de l’équipe médicale.

Selon les responsables de l’hôpital, l’opération, menée par une équipe pluridisciplinaire de chirurgiens, anesthésistes, pédiatres et infirmiers, a duré plusieurs heures et a nécessité une préparation minutieuse de plusieurs mois. Les deux petites filles, nées en août 2024, étaient jointes au niveau de l’abdomen et partageaient certains organes vitaux.

Le succès de cette opération a été rendu possible grâce à des équipements médicaux de pointe et au soutien stratégique de l’ONG La Chaîne de l’Espoir, qui a collaboré étroitement avec l’équipe médicale locale. Les deux fillettes, désormais séparées, se portent bien et sont sous surveillance médicale intensive pour garantir leur rétablissement complet.

« Cette prouesse est le fruit d’une collaboration exceptionnelle entre nos spécialistes et des partenaires internationaux. Elle démontre que notre pays dispose désormais des compétences et des infrastructures pour relever les défis médicaux les plus complexes », a déclaré la professeure Sylvia Da Sylvia-Anoma, directrice médicale et scientifique de l’hôpital.

Cette réussite place la Côte d’Ivoire sur la carte des pays africains capables de réaliser des interventions chirurgicales de haute complexité. Elle souligne également l’importance des investissements dans le secteur de la santé pour répondre aux besoins croissants des populations.

Le docteur Aka Charles Koffi, directeur de cabinet du ministre de la Santé, présent à la conférence, a félicité l’équipe médicale et a souligné l’importance de cet exploit pour le pays : « Cet événement marque une nouvelle ère pour la médecine ivoirienne. Le ministère continuera d’accompagner et de soutenir les initiatives qui renforcent notre système de santé. »

Les parents des siamoises, émus, ont exprimé leur gratitude envers l’équipe médicale, le personnel de l’hôpital et l’ONG La Chaîne de l’Espoir pour leur dévouement. « Ce qui semblait être un miracle est devenu réalité grâce à eux. Nous leur serons éternellement reconnaissants », ont-ils déclaré.

Avec cette première historique, l’Hôpital Mère-Enfant de Bingerville confirme sa place en tant que centre de référence en matière de soins spécialisés en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

Avec Abidjan NET

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Sénégal : Vaxsen bénéficie d’un financement de plus de 28 milliards CFA

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VaxSen, la structure de production et de commercialisation de vaccins de l’Institut Pasteur de Dakar, va bénéficier d’un financement de plus de 28 milliards de francs CFA (45 millions de dollars) aux termes d’une convention signée vendredi avec la Development Finance Corporation (DFC) américaine, la Banque africaine de développement (BAD) et la Société financière internationale (SFI).

La convention de financement a été paraphée par les parties concernées lors d’une visite du Président de la République, Bassirou Diomaye Faye, au vaccinopôle de Diamniadio, situé à une trentaine de kilomètres de Dakar.

La directrice adjointe de la DFC, Nisha Biswal, a déclaré qu’elle était fière d’avoir soutenu l’Institut Pasteur de Dakar avec un prêt de 15 millions de dollars et une subvention précédente de 3 millions de dollars pour l’assistance technique.

« Ces contributions ont facilité la construction de l’installation de Madina et l’expansion des capacités de fabrication de vaccins flexibles », a-t-elle déclaré, soulignant que “cette installation améliorera considérablement la capacité de l’IPD à produire une variété de vaccins au-delà de leur concentration traditionnelle sur le vaccin contre la fièvre jaune”.

« Ce partenariat souligne notre engagement commun à faire progresser la santé mondiale et à soutenir des solutions innovantes en matière de soins de santé », a-t-elle ajouté.

Le Dr Amadou Sall, directeur général de l’IPD, s’est félicité de ce financement, déclarant que le partenariat forgé par l’IPD et l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA) était un gage de réussite.

« Grâce à ce financement, nous nous rapprochons de la souveraineté vaccinale et nous veillons à ce qu’aucun Africain ne soit exclu de l’accès à des solutions vitales », a-t-il déclaré.

Assiétou Diouf, directrice générale de VaxSen, a assuré que l’entité qu’elle dirige « s’engage à tirer parti de l’innovation et des partenariats pour relever les défis de l’équité en matière de santé ». Ce financement représente, selon elle, « un moment crucial pour fournir un accès durable aux vaccins à travers l’Afrique ».

Les fonds reçus dans le cadre de cet accord seront utilisés pour accroître la capacité de production de vaccins dans les nouvelles installations du projet Madiba de l’IPD, une installation de pointe conçue pour permettre la production et le remplissage de vaccins d’intérêt régional en Afrique.

Ils serviront également à stimuler la création d’emplois et la croissance économique au Sénégal et dans toute l’Afrique, en vue de remédier aux pénuries mondiales de vaccins et de renforcer la résistance aux pandémies et aux maladies évitables.

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