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Société

Guinée équatoriale-Santé : Propagation du virus de Marburg gagne du terrain

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“Religion et spiritualité sont deux choses très différentes, mais les gens les confondent souvent. ” Mouhamed Ali

Samedi, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) avait comptabilisé six nouveaux cas du virus de Marburg en Guinée équatoriale. « Il y a maintenant un total de 16 cas de Marburg confirmés en laboratoire. Parmi ces cas, 11 personnes sont décédées », a déclaré lors d’une conférence de presse hybride depuis Genève (Suisse), le Directeur Général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.

Ce mardi, un nouveau cas a été signalé chez un agent de santé de Bata qui était surveillé en raison d’une exposition à un cas précédent. « Le cas a été détecté le jour de l’apparition de la maladie et a reçu une thérapie antivirale selon le protocole gouvernemental, qui est soutenu par l’OMS », a ajouté Dr Tedros.

Face à la propagation rapide du virus, l’OMS appelle tous les partenaires à rester vigilants car il pourrait y avoir des chaînes de transmission de la maladie de Marburg non détectées dans le pays.

Au total, 23 cas probables ont été signalés depuis que l’épidémie a été déclarée le 13 février. La zone la plus touchée étant celle de Bata, dans la province du Littoral. Ce district signale 9 cas de Marburg.

Avec ses partenaires, l’OMS soutient aider le ministère de la Santé à renforcer la surveillance dans les zones touchées et à accroître les capacités des laboratoires. « Nous travaillons également ensemble pour améliorer la prise en charge des cas de Marburg, la prévention et le contrôle des infections, la protection des travailleurs de la santé et des soignants, la réalisation d’enterrements sûrs et dignes, ainsi que l’engagement de la communauté autour du risque et de la sécurité », a indiqué M. Tedros.

L’Agence sanitaire mondiale de l’ONU collabore aussi avec les pays voisins pour se préparer à toute importation. Pour l’OMS, il s’agit « d’un moment critique dans la réponse à la flambée de Marburg en Guinée équatoriale, et il faudra un effort de tout le gouvernement et de toute la société pour stopper cette flambée ».

La maladie de Marburg est transmise aux humains par des chauves-souris frugivores et se propage parmi les humains par contact direct avec des fluides corporels de personnes infectées, des surfaces et des objets contaminés.

Très virulente, elle provoque une fièvre hémorragique dont le taux de mortalité peut atteindre 88 %. Le virus appartient à la même famille que celui responsable de la maladie à virus Ebola.

Il n’existe pas de vaccins ou de traitements antiviraux approuvés pour traiter le virus. Toutefois, les soins de soutien – réhydratation par voie orale ou intraveineuse – et le traitement des symptômes spécifiques améliorent les chances de survie.

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Société

Sénégal : Lancement imminent des pôles territoriaux pour l’Acte 4 de la décentralisation

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Le Sénégal s’apprête à franchir une étape majeure dans l’Acte 4 de la décentralisation avec le déploiement prochain de huit pôles territoriaux. Selon le document officiel dévoilé le 22 septembre 2025 au Centre international de conférences Abdou Diouf (Cicad), les trois premiers pôles pilotes – Centre, Nord et Sud – seront opérationnels dès novembre 2025.

Fruit d’une vaste concertation nationale initiée en janvier 2025 par le Ministère de l’Urbanisme, des Collectivités territoriales et de l’Aménagement du territoire, cette réforme a mobilisé 2 700 participants, incluant collectivités locales, secteur privé et administration. L’objectif : promouvoir une gouvernance plus proche des citoyens, valoriser les ressources locales et réduire les disparités territoriales.

La mise en place des pôles se fera progressivement. Après une phase d’évaluation des trois pôles pilotes, les cinq autres – Diourbel, Louga, Sud-Est, Dakar et Thiès – seront lancés à partir d’avril 2026. « Ces pôles sont conçus pour répondre aux besoins spécifiques des territoires tout en renforçant leur cohérence », a déclaré Ousseynou Touré, conseiller technique à l’Agence de développement municipal.

Les pôles territoriaux se verront confier treize domaines stratégiques, dont l’environnement, la santé, le développement économique et les infrastructures. Chaque pôle sera dirigé par un conseil de territoire, composé de présidents de département, de maires et de représentants communaux, appuyé par un secrétariat exécutif, une chambre consultative et une direction générale pour assurer une coordination efficace.

Cette réforme, l’une des plus significatives de la décentralisation sénégalaise, vise à dynamiser le développement territorial et à réduire les inégalités. En plaçant les citoyens au cœur de la gouvernance, le Sénégal pose les bases d’un modèle de gestion territoriale plus inclusif et durable.

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Société

Sénégal : Saisie record de cocaïne à Kolda d’une valeur de 22 milliards de FCFA

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Les douanes sénégalaises ont intercepté, mardi vers 13 heures, un véhicule transportant 240 plaquettes de cocaïne, d’un poids total de 272,25 kg, à Kalifourou, dans la région de Kolda (sud du Sénégal).

Cette saisie, d’une valeur estimée à 21,78 milliards de francs CFA, résulte d’une opération de surveillance basée sur des informations indiquant un transfert de drogue depuis un pays voisin vers le Sénégal.

Selon un communiqué de la Direction générale des douanes, le véhicule était équipé d’une cachette spécialement aménagée pour dissimuler la drogue. Trois individus de nationalité étrangère ont été arrêtés lors de cette opération menée par le Bureau des douanes de Kalifourou. Une enquête est en cours pour faire la lumière sur cette affaire.

L’administration des douanes réitère son engagement à lutter contre le trafic de stupéfiants et la criminalité transnationale organisée. Elle appelle également la population à collaborer avec ses services pour renforcer l’efficacité de cette lutte.

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Société

Sénégal-Mauritanie : une patrouille fluviale conjointe pour contrer la menace terroriste à la frontière

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Les armées sénégalaise et mauritanienne renforcent leur coopération pour sécuriser leurs frontières communes face à la montée des violences terroristes dans la région. Mercredi, la Direction de l’information et des relations publiques des armées (DIRPA) a annoncé une patrouille fluviale conjointe menée par les éléments de la Zone militaire N°4 du Sénégal et leurs homologues mauritaniens, couvrant plusieurs localités entre Bakel-Aroundou et Diougountourou, près de la frontière malienne.

Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’Opération Karangué (sécurité en wolof), qui vise à renforcer la protection de la frontière est du Sénégal, notamment dans les régions de Tambacounda et Kédougou. Elle répond à une menace terroriste croissante, illustrée par les récentes actions du Groupe de soutien à l’Islam et aux musulmans (GSIM/JNIM).

Le 1er juillet 2025, ce groupe a orchestré des attaques coordonnées dans l’ouest malien, touchant les zones de Kayes, Nioro et Ségou, proches des frontières sénégalaise et mauritanienne. Ces violences ont également perturbé le corridor stratégique Kidira-Bamako, avec un blocus annoncé contre Kayes et Nioro du Sahel, et l’enlèvement de chauffeurs sénégalais le 4 septembre, qui ont depuis été libérés.

Cette patrouille fluviale n’est pas un fait isolé. En mai 2025, l’armée sénégalaise avait déjà conduit deux patrouilles mixtes : l’une avec la Mauritanie du 15 au 17 mai, et l’autre avec le Mali le 22 mai, selon le Mensuel des armées de la DIRPA. Parallèlement, le 10 septembre, l’armée malienne a escorté sans incident des camions-citernes en provenance du Sénégal, soulignant les défis sécuritaires liés aux corridors commerciaux.

La coopération sénégalo-mauritanienne s’appuie sur une volonté politique affirmée. En mai, le ministre sénégalais des Forces armées, le général Birame Diop, a été reçu par le président malien de transition, Assimi Goïta, à Bamako, pour réaffirmer l’engagement commun à sécuriser la région.

La sécurisation des axes frontaliers est d’autant plus stratégique que le Mali représente le premier partenaire commercial africain du Sénégal. En 2024, les exportations sénégalaises vers le Mali ont atteint 802 milliards de FCFA, soit environ 21 % des exportations totales du pays. La perturbation des corridors commerciaux, comme celui de Kidira-Bamako, menace directement cette dynamique économique.

LOpération Karangué incarne la détermination du Sénégal à renforcer son dispositif sécuritaire dans les zones frontalières orientales, particulièrement vulnérables aux menaces transfrontalières. En combinant patrouilles conjointes, coopération régionale et escorte de convois, le Sénégal et ses voisins cherchent à contrer l’influence des groupes terroristes tout en préservant la stabilité économique et sécuritaire de la région.

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