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Société

Sénégal : Décès de Mame Less Camara, éminent journaliste

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“Les grands hommes meurent deux fois : une fois comme homme, et une fois comme grand.”Paul Valéry 

Figure éminente de la presse sénégalaise, Mame Less Camara est mort dans la nuit de vendredi à samedi à l’hôpital Principal de Dakar, selon ses proches.

Avec un brillant parcours dans des médias sénégalais (Walfadjri, Envi FM, Océan FM) et étrangers (BBC), cet homme de radio a formé des générations de journalistes qui font la fierté du continent.

Mame Less Camara, a d’abord étudié la philosophie et le Droit à l’Université Cheikh Anta Diop (Ucad) de Dakar avant de passer le concours du Centre d’études des sciences et techniques de l’information (Cesti) dans les années 1980.

Il s’est longuement illustré dans les luttes syndicales en dirigeant notamment le Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (Synpics). 

 Il produisait une chronique hebdomadaire, au milieu des années 1990, dans le quotidien sénégalais Le Matin sous le pseudonyme « Abdou Sow », des articles qui régalaient les lecteurs de ce journal aujourd’hui disparu.

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Société

Un journal burkinabé suspend sa publication après l’enlèvement présumé d’un journaliste

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Un journal d’investigation basé au Burkina Faso suspend sa publication à la suite de l’enlèvement de son directeur de publication, a annoncé mercredi l’organe de presse.

En juin, des hommes armés se sont présentés au domicile d’Atiana Serge Oulon, directeur de publication de L’Evénement, et lui ont ordonné de monter dans un minibus, a indiqué l’organisation de défense de la liberté de la presse Reporters sans frontières (RSF) dans un rapport, s’ouvre dans un nouvel onglet.

Quelques heures plus tard, deux hommes sont revenus au domicile d’Atiana Serge Oulon et se sont présentés à son épouse comme des agents des services secrets, avant de saisir son ordinateur et son téléphone, selon le rapport.

Reuters n’a pas été en mesure d’établir l’identité des ravisseurs ni de vérifier d’autres détails de la dépêche.

Les chefs militaires du Burkina, qui ont pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 2022, ont fait l’objet de critiques de la part de groupes de défense des droits de l’homme en raison des mesures qu’ils ont prises au nom de la sécurité nationale.

Amnesty International et Human Rights Watch (HRW) ont accusé la junte d’avoir enlevé et enrôlé certains de ses détracteurs, en citant des victimes et des groupes de la société civile.

En juin, les autorités du Sahel ont suspendu la publication de L’Evénement, mais un mois plus tard, le journal a gagné un procès contre l’autorité de régulation.

Dans un communiqué publié mercredi, le directeur général de L’Evenement a déclaré que le journal n’était pas disponible sur le marché, ajoutant qu’il s’agissait d’une situation indépendante de la volonté du personnel.

« Compte tenu des nombreux défis auxquels nous sommes confrontés en ce moment, L’Evénement est contraint de faire une pause après ce numéro », a déclaré le journal bimensuel. Il mentionne l’absence de M. Oulon, mais ne donne pas d’autres explications.

Le gouvernement du Burkina Faso n’a pas répondu immédiatement à une demande de commentaire.

En avril, ce pays d’Afrique de l’Ouest a suspendu pendant deux semaines les émissions radiophoniques de BBC Afrique et de Voice of America (VOA), financée par les États-Unis, en raison de leur couverture d’un rapport de Human Rights Watch (HRW) accusant l’armée d’exécutions extrajudiciaires.

À l’époque, le conseil de la communication du Burkina Faso avait déclaré que le rapport de HRW contenait des déclarations « péremptoires et tendancieuses » à l’encontre de l’armée.

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Société

Sénégal : Adama Faye, frère Marième Faye Sall arrêté

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Le frère de Marième Faye Sall, Adama Faye vient d’être arrêté par des éléments de la Section des recherches, selon des informations de Dakaractu. 

Les raisons de son arrestation ne sont pas encore connues. Cependant, il faut noter que dernièrement, il a été cité dans une affaire foncière, où il détient une société et dans laquelle sa mère est actionnaire. Cette dernière a même été auditionnée ces derniers jours.

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Société

Plus de 10 millions de personnes déplacées par la guerre au Soudan, selon l’OIM

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Plus de 10 millions de Soudanais, soit 20 % de la population, ont été chassés de chez eux depuis le début de la guerre, a déclaré mardi l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), alors que la plus grande crise de déplacement au monde continue de s’aggraver dans le pays.

Il s’agit du dernier chiffre alarmant en provenance de ce pays d’Afrique de l’Est, dévasté par un conflit qui a débuté en avril 2023. La guerre a laissé la moitié de la population d’environ 50 millions d’habitants confrontée à une crise de la faim et ayant besoin d’une aide humanitaire, le plus grand nombre de tous les pays.

« Tous les réfugiés que j’ai rencontrés ont dit que la raison pour laquelle ils avaient fui le Soudan était la faim », a déclaré le Dr Shible Sahbani, directeur de l’Organisation mondiale de la santé, à des journalistes après avoir rendu visite à des réfugiés du Darfour, d’où provient la moitié de la population déplacée, au Tchad.

« Une femme qui vient de rejoindre Adré a déclaré que toute la nourriture qu’elle produisait localement au Darfour avait été prise par les combattants », a-t-il ajouté.


Alors que la RSF étend sa portée dans le sud-est du pays ces dernières semaines, plus de 150 000 personnes ont été déplacées de l’État de Sennar, selon l’OIM, beaucoup pour la deuxième ou troisième fois après les raids de la RSF sur les marchés et les maisons dans les petites villes et les villages de l’État.

La RSF nie avoir blessé des civils et attribue cette activité à des acteurs malhonnêtes.

De nombreux déplacés se trouvent désormais dans l’État de Gedaref, qui accueille 668 000 personnes confrontées à de fortes pluies et disposant de peu d’abris, et où des unités des forces de sécurité républicaines ont organisé des incursions.

La semaine dernière, Human Rights Watch a mis en garde contre le danger de l’expansion des FSR dans le Gedaref pour 40 000 réfugiés éthiopiens, en grande partie des Tigréens, que les FSR accusent de se battre aux côtés de l’armée.

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