Connect with us
pub

Société

Sénégal-Santé : 310 cas de rougeole enregistrés

Published

on

Le Messager d’Allah ﷺ‬ a dit : « Enseignez, facilitez et ne compliquez pas les choses ! Annoncez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir les gens et si l’un d’entre vous se met en colère qu’il se taise. » 

Au Sénégal depuis le début de l’année jusqu’à maintenant, au moins 310 cas de rougeole sont dénombrés. La pathologie est  un peu partout dans le pays.  Toutes les régions sont concernées, du moins selon le docteur Ousseynou Badiane.

Le coordonnateur du programme national de vaccination interpellé sur la question suite à un cas signalé dans un district du sud du pays explique qu’à  chaque fois qu’un district notifie plus de 3 cas, en l’espace de 4 semaines, on considère que ce district est en épidémie parce que c’est une maladie qui fait l’objet d’une initiative d’élimination.  

Le docteur Badiane rassure tout de même pour ce qui est  des mesures qui sont prises, chaque fois qu’un cas est déclaré : « Nous faisons une investigation et une riposte autour du cas c’est-à-dire on recense tous les enfants qui sont dans la zone et qui ne sont pas à jour sur leur calendrier vaccinal pour remettre le carnet à jour.

Autrement, il s’il agit  d’enfants  qui n’avaient reçu aucune dose de rougeole, on leur donne une dose. Ceux qui avaient une dose on leur donne la 2e dose. Cela permet de circonscrire rapidement les cas. Maintenant si les cas augmentent malgré cela, il  y a lieu de faire une riposte plus large qui pourrait concerner une zone où tout l’ensemble du territoire ». 


« La rougeole est une maladie qui a toujours existé au Sénégal donc chaque année il y a des cas. Ce n’est pas une maladie qui est éradiquée nous sommes à une initiative d’élimination c’est a dire l’amener à un seuil où il ne sera pas un problème de santé publique et le Sénégal n’a pas encore atteint ce seuil là », précise le coordinateur du programme national de vaccination.

Il y a eu beaucoup d’acquis dans la lutte donc une forte diminution des cas et presque une mortalité nulle. Mais le pays note régulièrement des cas. C’est ce qu’il faut savoir. Il faut aussi noter que depuis 2020, il y a une augmentation des cas.

La situation  est liée à un contexte mondial de recrudescence de la rougeole à cause des baisses de couverture vaccinale liées en partie à la pandémie et aux fake news. Le docteur Badiane insiste sur le fait que la réticence par rapport à la vaccination  gagne du terrain un peu partout dans le monde.

« Ce n’est  pas qu’au Sénégal ou en Afrique. En effet,  même les pays développés ne sont pas épargnés », explique-t-il. 

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Société

Sénégal : Décès de l’ancien ministre des finances Moustapha Ba, la DIC entre en scène

Published

on

Le procureur de la République a franchi une étape importante pour déterminer les véritables circonstances de la mort de l’ancien ministre des Finances, Moustapha Ba.

Selon Seneweb, le chef du parquet de Dakar a confié l’enquête à la Division des Investigations Criminelles (DIC). Les enquêteurs de cette unité d’élite de la police nationale sont actuellement à pied d’œuvre sur le dossier.

Pour rappel procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance Hors Classe de Dakar à ouvrir une enquête afin de déterminer les causes de sa mort. Cette décision fait suite à des informations reçues par les autorités sénégalaises, contenant des éléments nécessitant des investigations approfondies pour clarifier les circonstances exactes de son décès.

Conformément à l’article 66 du Code de procédure pénale, qui régit les investigations relatives aux décès suspects ou inexpliqués, le procureur a immédiatement ordonné une autopsie. Cette procédure vise à fournir des réponses claires sur les facteurs ayant entraîné la mort de Mamadou Moustapha Ba. Le recours à une autopsie permettra aux experts médicaux d’identifier, dans la mesure du possible, les causes médicales ou accidentelles qui pourraient être liées à cette disparition soudaine.

Continue Reading

Société

Le président ivoirien Ouattara occupe le troisième siège de l’Afrique subsaharienne au conseil d’administration du FMI

Published

on

L’Ivoirienne Wautabouna Ouattara est devenue la troisième directrice pour l’Afrique subsaharienne au sein du conseil d’administration du Fonds monétaire international, alors que le prêteur en dernier ressort renforce la voix de la région dans ses processus d’élaboration des politiques.

Ce nouveau poste au sein du conseil d’administration, qui supervise les activités quotidiennes du Fonds, porte à 25 le nombre total de membres du conseil d’administration.

« L’arrivée d’un troisième président africain au sein de notre conseil d’administration reflète les progrès considérables réalisés par le continent dans le développement de son potentiel humain et économique », a déclaré vendredi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, dans un communiqué.

L’accession officielle d’un représentant supplémentaire de la région au conseil d’administration a eu lieu à la suite d’une élection, a indiqué le FMI. Il s’agit du premier élargissement depuis 1992, lorsque deux postes avaient été créés pour les pays de l’ex-Union soviétique après l’éclatement du bloc soviétique.

Les 54 pays d’Afrique, le plus grand bloc en nombre de pays parmi les 191 membres du FMI, abritent 18 % de la population mondiale mais ne détiennent que 6,5 % des droits de vote du FMI. Les droits de vote de l’Afrique subsaharienne représentent environ la moitié de ce pourcentage.

Continue Reading

Société

Nigeria: la famine s’aggrave et 33 millions de personnes sont menacées, selon un rapport

Published

on

Le Nigeria est confronté à l’une de ses pires crises de la faim. Plus de 30 millions de personnes devraient se trouver en situation d’insécurité alimentaire l’année prochaine, soit une augmentation d’un tiers par rapport à cette année en raison des difficultés économiques, selon un rapport conjoint du gouvernement et des Nations Unies publié vendredi.

Le Nigeria, pays le plus peuplé d’Afrique, est aux prises avec une crise du coût de la vie qui a entraîné des manifestations meurtrières en août.

Les difficultés économiques se sont aggravées depuis que le président Bola Tinubu a entamé des réformes d’austérité, notamment en dévaluant le naira et en mettant fin à une subvention à l’essence vieille de plusieurs décennies, ce qui a alimenté l’inflation.

L’analyse, réalisée deux fois par an dans 26 États et dans la capitale fédérale, prévoit que 33,1 millions de personnes seront en situation d’insécurité alimentaire d’ici le mois d’août de l’année prochaine. Ce chiffre est à comparer aux 24,8 millions de la fin de cette année.

« Plusieurs facteurs sont à l’origine de cette tendance, mais les plus importants sont les difficultés économiques associées à une inflation record, une hausse record des prix des denrées alimentaires et des coûts de transport élevés », indique un communiqué accompagnant le rapport.

Chi Lael, porte-parole du Programme alimentaire mondial au Nigeria, a déclaré à Reuters que « les décisions économiques visant à renforcer le pays à long terme, à court terme, ont été ressenties comme une attaque directe sur les portefeuilles des gens, frappant le plus durement chaque fois qu’ils essaient d’acheter de la nourriture ».

Le ministre des finances, Wale Edun, a déclaré jeudi que 5 millions de ménages avaient reçu jusqu’à présent une aide en espèces de 25 000 nairas (15,45 dollars), dans le cadre du programme gouvernemental d’aide aux familles les plus vulnérables.

Les prix élevés des denrées alimentaires ont contribué le plus à l’inflation, qui a augmenté à 32,70 % en termes annuels en septembre, contre 32,15 % en août.
Les inondations et l’insécurité dans les États du nord ont continué à toucher l’agriculture, ce qui a entraîné une hausse des prix des denrées alimentaires hors de portée de nombreuses familles.
Les inondations du mois dernier ont détruit environ 1,6 million d’hectares de cultures, principalement dans les États du nord du pays, ce qui pourrait entraîner des pertes de production de 1,1 million de tonnes pour le maïs, le sorgho et le riz, selon la déclaration conjointe.

Continue Reading

Tendance