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Sénégal-Justice : affaire du faux médecin «Dr Sophie Gaye», que dévoilent les des auditions

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 Construisez votre succès à partir de vos échecs. Le découragement et l’échec sont les étapes les plus sûres pour parvenir au succès. » Dale Carnegie

Sophie Gaye et Mariama Sall ont été déférées au parquet ce mardi. Elles sont poursuivies pour exercice illégale des professions de pharmacien et de médecin ainsi que mise en danger de la vie d’autrui. Elles ont été arrêtées par la Sûreté urbaine (SU) dans une clinique à la Cité Keur Gorgui d’où elles se présentaient sur Tik Tok comme des professionnels de santé.

À partir du compte Tik Tok «Gaye Sophie», la première, avec sa blouse médicale et son calot chirurgical, effectuait des consultations gynécologiques à distance et prescrivait des médicaments aux personnes qui la contactaient en ligne.

La seconde, pour sa part, dispensait au sein de la clinique une formation en gynécologie alors qu’elle n’en a pas la qualification, selon l’enquête de la SU.

D’après Libération, qui est revenu ce mercredi sur l’audition des deux mises en cause, Sophie Gaye a révélé avoir suivi les cours de gynécologie de Mariama Sall. Et que son rôle dans la clinique se limitait à faire le marketing de l’enseigne et la promotion des produits et services commercialisés par cette dernière. Elle a nié avoir effectué des actes médicaux. Lesquels, a-t-elle souligné, étaient du ressort exclusif de Mariama Sall.

Face aux enquêteurs, cette dernière a révélé avoir recruté Sophie Gaye pour la vente de ses produits et services moyennant un salaire mensuel de 60 000 francs CFA. Cependant, elle dégage sa responsabilité quant au fait que son employée se présente comme une gynécologue ou une sage-femme, effectuant des consultations aussi bien en ligne qu’au niveau de la clinique, et prescrivant des médicaments.

Mariama Sall a précisé que Sophie Gaye recevait à la clinique dix patientes par jour et qu’elle leur faisait payer individuellement 3000 francs CFA.

Une perquisition effectuée à la clinique où officiaient les deux mises en cause a permis aux policiers de mettre la main sur des médicaments contre le diabète et de traitement de l’infertilité masculine, des pommades, des appareils de test de grossesse, des carnets de facture…
Libération rapporte que certaines patientes ont été également entendues. Ces dernières ont confié avoir subi dans la clinique des consultations et des tests médicaux avant de recevoir une prescription de médicaments.

Avec Sénéweb

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Les députés convoqués en séances plénières lundi et mercredi

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Les députés sont convoqués en séances plénières à partir de lundi pour l’examen de trois projets de loi, suivi mercredi de la Déclaration de politique générale du premier ministre Ousmane Sonko, selon l’APS.

Le projet de loi n°09/2023 portant loi de règlement pour la gestion 2022 est l’un des trois textes sur lesquels les députés plancheront lundi.

Il sera défendu par le ministre des Finances et du Budget, Cheikh Diba, lors d’une séance plénière à partir de 9 h.

A sa suite, son collègue de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, Yassine Fall, se présentera à son tour à l’hémicycle à 15 h.

Elle tentera de convaincre les députés d’adopter le projet de loi n°01/2024 autorisant le président de la République à ratifier la Convention de l’Union africaine sur la coopération transfrontalière (Convention de Niamey), adoptée à Malabo, le 27 juin 2014.

Le même jour à 20 h, le ministre de la Justice, Ousmane Diagne, présentera le projet de loi n°03/2024 relatif à la Commission nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

Les députés recevront mercredi à partir de 10 h, le Premier ministre, Ousmane Sonko pour sa Déclaration de politique générale. Cette séance mettra fin à la troisième session extraordinaire.

En prélude à la journée de plénières, les commissions de l’Assemblée nationale vont se réunir pour étudier les textes soumis par le président de la République.

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Gabon: la SEEG, fournisseur d’eau et d’électricité, sous administration provisoire

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Le président gabonais Brice Oligui Nguema a décidé mardi de placer sous administration provisoire la société nationale de fourniture d’eau et d’électricité SEEG, après de fortes perturbations de ses livraisons et des détournements de ses recettes.

« Le général de brigade Brice Clotaire Oligui Nguema a décidé ce qui suit: la mise en administration provisoire de la SEEG et la nomination au prochain conseil des ministres de l’administrateur provisoire », a annoncé un communiqué officiel pointant « faiblesses et fautes de management » internes.

La SEEG « s’enfonçait dans une crise multiforme entraînant coupures d’approvisionnement et délestages au mépris des usagers », selon le communiqué publié par le porte-parole du gouvernement de transition (CTRI), le colonel Ulrich Manfoumbi Manfoumbi.

Fin août, la capitale gabonaise a été privée de courant pendant plusieurs jours avec un système de délestage tournant bien plus important que d’habitude: l’électricité a été coupée pendant plusieurs heures dans certains quartiers pour permettre l’alimentation d’autres parties de la capitale.

Selon la SEEG, ces perturbations étaient consécutives à des problèmes d’infrastructures. Mais plusieurs médias locaux ont révélé mi-août un différend pour retard de paiement entre la SEEG et l’entreprise britannique Aggreko, prestataire dans l’exploitation de centrales au Gabon.

Aggreko exigeait le paiement de 15 milliards de francs CFA (23 millions d’euros), en menaçant de « procéder à l’arrêt complet de (sa) centrale ». Le différent a été apaisé par le paiement d’une première partie de la dette, selon les médias locaux

Mi-août, la SEEG a par ailleurs fait état d’un « vaste système de détournement » du système de recharge des compteurs individuels « causant des pertes financières significatives pour l’entreprise et menaçant la sécurité des données et la confiance des consommateurs ».

En forme de réponse, le porte-parole du CTRI a annoncé mercredi « la digitalisation et la sécurisation de tout le système informatique » et « la création d’une direction de la sécurité et de la lutte contre la fraude dirigé par un membre du CTRI ».

A quelques jours du premier anniversaire du coup d’Etat qui a marqué la fin de la dynastie Bongo, le nouveau pouvoir annonce aussi dans son communiqué la remise de 22.500 compteurs et la réduction des tarifs d’installation pour « résoudre le lancinant problème de disponibilité des compteurs ».

Le communiqué précise aussi que l’audit de la SEEG lancé vendredi à la demande du chef de l’Etat se fera sans réduction d’effectif et sans impact sur les salaires des agents.

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Tchad: au moins 54 personnes ont perdu la vie dans des inondations dans la province du Tibesti

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Dans l’extrême-nord désertique du Tchad, région touchée par des inondations depuis vendredi, les autorités de la province de Tibesti ont rapporté ce jeudi 15 août que 54 personnes avaient péri dans six départements.

« Des milliers de boutiques et des véhicules ont été emportés par les eaux de pluie du 9 au 14 août 2024 », a déclaré mercredi soir à l’Agence France-Presse le général Mahamat Tochi Chidi, gouverneur de la province de Tibesti.

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