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Développement personnel

Avez-vous décidé d’etre vous même ? ou d’ être quelqu’un d’autre ?

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La marque constante de la sagesse est de voir le miraculeux dans le banal. Ralph Waldo Emerson

Lorsque nous ne choisissons pas les choses pour nous-mêmes, nous externalisons involontairement nos vies au monde qui nous entoure :

Si vous ne choisissez pas comment utiliser votre temps, les autres choisiront pour vous. Si vous ne choisissez pas ce qui est important, les autres choisiront pour vous. Si vous ne choisissez pas ce que vous pensez ou croyez, d’autres choisiront pour vous.

Il n’y a que deux issues possibles dans cette vie : Soit vous choisissez qui vous êtes, soit on le choisira pour vous.

Quels sont les comportements et les croyances que vous avez laissé le monde vous dicter ? Quels sont les comportements et les croyances que vous êtes sûr d’avoir choisis pour vous-même ? Ce choix a-t-il été difficile ?

Article à lire

La chose qui a le plus grand impact dans ta vie ?

Quelle est la chose sur laquelle vous avez le plus de chances de vous tromper et dont vous n’êtes pas conscient ? Comment pouvez-vous le découvrir ?

Reprenez votre vie en main. Trouvez quelque chose (ou quelqu’un) dans votre vie qui a pris trop de votre temps ou de vos pensées, et reprenez-en une partie.

Cela peut être aussi simple que de désinstaller des applications, de prendre un jour de congé ou de demander à quelqu’un d’autre de conduire les enfants à l’école.

Cela peut être aussi important que de quitter un emploi, une relation ou une religion.

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Développement personnel

Résumé du livre : La peur des autres ( 1ere partie )

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Résumé de « La peur des autres : trac, timidité, phobie sociale » de Christophe André et Patrick Légeron : un livre d’introduction à la psychologie de la « peur de l’autre » à la fois très bien argumenté et très bien documenté — par deux des plus grands spécialistes les plus réputés du domaine en France !

Ce livre pose la question de l’anxiété sociale, une peur largement répandue qui est liée au regard des autres. Elle peut se manifester lors de situations courantes, comme parler en public par exemple. Elle peut non seulement entraîner de la gêne, mais aussi de l’inconfort persistant, voire un repli sur soi.

L’anxiété sociale, parfois appelée phobie sociale, prend différentes formes, plus ou moins problématiques.

Tous ces éléments jouent un rôle. De manière générale, cette anxiété est intimement liée à notre perception du regard des autres.

Imaginer la disparition de l’anxiété sociale paraît utopique : le jugement d’autrui est une réalité sociale bien présente. Pourtant, elle pourrait être atténuée par plus de franchise et d’honnêteté dans nos rapports.

Il existe des solutions efficaces pour traiter l’anxiété sociale. Les thérapies cognitives et comportementales, ainsi que certains médicaments, apportent une aide précieuse.

Le but de cet ouvrage est d’expliquer ces peurs et de guider chacun vers un mieux-être.

PREMIÈRE PARTIE – Nos peurs sociales et leurs manifestations

Chapitre 1 – Des situations et des hommes

Des situations sociales dérangeantes

Certaines situations sociales génèrent de la gêne, comme parler en public ou être observé. La majorité des gens ressentent de l’appréhension face à ces moments. Parmi les peurs les plus fréquentes, parler en public figure en première place, avec 51 % des Français concernés. Cette peur est aussi commune que celles des serpents et du vide.

Mais d’autres situations plus banales — liées à des interactions sociales quotidiennes — peuvent être tout aussi gênantes pour certaines personnes. L’absence de menace réelle rend ces moments d’anxiété sociale d’autant plus frustrants. Les personnes affectées par cette anxiété se questionnent souvent sur la raison de leur réaction, sans trouver de réponse claire.

Une vieille histoire

Dans l’Odyssée d’Homère, Ulysse est intimidé avant de rencontrer le roi Alkinoos. Cette anxiété sociale touche donc même les plus courageux ! D’ailleurs, de nombreux autres exemples littéraires (Rousseau, Baudelaire, etc.) illustrent ce type d’émotion.

Bien sûr, les médecins se sont aussi intéressés à ces phobies sociales. Pierre Janet les décrit dès 1909, évoquant la peur de parler en public ou de certaines interactions sociales. Aujourd’hui, chercheurs et médecins étudient ces mécanismes et cherchent à expliquer pourquoi nous ressentons cette gêne.

Les situations en cause

L’anxiété sociale nécessite la présence d’autrui. Robinson Crusoé ne ressent pas cette émotion, du moins jusqu’à l’arrivée de Vendredi… Dès que nous avons des interlocuteurs, les conditions sont réunies pour éprouver de l’anxiété.

Certaines situations sont particulièrement génératrices d’appréhension, comme le regard d’un groupe ou la rencontre de nouvelles personnes. Les travaux sur l’anxiété sociale sévère identifient quatre grandes catégories de situations redoutées. Ces catégories permettent de mieux comprendre les circonstances provoquant cette gêne sociale. Passons-les en revue.

1 — L’anxiété de performance

Les situations sociales les plus redoutées impliquent la prise de parole en présence d’un public. L’anxiété est exacerbée par la crainte du jugement et de l’évaluation de ses compétences. Cela concerne non seulement les prises de parole en groupe, mais aussi les entretiens individuels formalisés.

Les situations anxiogènes peuvent être classées selon leur degré d’interactivité. Certaines personnes redoutent les interactions directes, d’autres préfèrent éviter les situations sans réponse du public. Cette anxiété peut empêcher les individus de s’exprimer, de prendre des décisions ou de progresser dans leur carrière.

L’anxiété de performance est fréquente chez les enseignants, artistes et sportifs. Ils peuvent ressentir une appréhension incontrôlée avant leurs prestations. Les enseignants, par exemple, craignent de ne pas « tenir leur classe ». Le trac est certes vu comme un signe de talent, mais il peut aussi devenir paralysant, forçant certains artistes ou sportifs à abandonner leur carrière.

2 — Les situations d’échange et de contact

L’anxiété sociale n’est pas seulement liée à une prestation en public. Elle peut survenir dans des interactions sociales où aucun jugement de performance n’est en jeu. Ces situations incluent des échanges superficiels avec des inconnus ou des discussions avec des personnes connues.

Certaines personnes, comme Rémi ou Édith (cités dans l’ouvrage), redoutent les conversations prolongées, ne sachant pas quoi dire après les salutations initiales. Marie-Odile craint de devoir échanger avec des inconnus, tandis que Patrice préfère éviter les interactions banales avec les commerçants.

L’anxiété dans ces interactions est liée à la peur de dévoiler une intimité indésirable ou d’être jugé sur sa véritable valeur. Certaines personnes, comme Catherine, se sentent plus à l’aise lors de premières rencontres, mais redoutent les interactions répétées. Les craintes gravitent autour de la peur de montrer ses manques, de révéler un secret culpabilisant, ou d’afficher un comportement jugé « bizarre » par autrui.

3 — Les situations où il faut s’affirmer

S’affirmer implique de défendre ses droits et d’exprimer ses besoins. L’anxiété sociale complique souvent ces situations, notamment lorsqu’il s’agit de dire non, de demander quelque chose, ou d’exprimer un désaccord.

Certaines personnes — comme un patient plombier évoqué par les auteurs — ont des difficultés à réclamer leur dû, ce qui peut avoir de lourdes conséquences financières. D’autres, comme une assistante sociale, préfèrent acheter un vêtement qu’elles n’aiment pas plutôt que de quitter un magasin sans rien acheter, par peur du jugement des vendeurs.

La crainte de la réaction d’autrui explique ces difficultés à s’affirmer. Beaucoup redoutent de contrarier ou de provoquer une réaction négative. Cette anxiété peut même empêcher des actions nécessaires, comme annoncer une mauvaise nouvelle.

4 — Le regard d’autrui

Un simple regard peut parfois provoquer un malaise, même lors d’actes banals. Cela inclut marcher sous les yeux d’autres personnes, écrire ou jouer d’un instrument lorsqu’on est observé.

Certaines personnes redoutent tellement ce regard qu’elles évitent systématiquement ces situations. Par exemple, un étudiant préfère arriver en avance et rester jusqu’à la fin pour ne pas être remarqué. Une employée de ministère évite de s’asseoir près de ceux qui prendront la parole en réunion pour ne pas attirer l’attention.

Ce malaise face au regard d’autrui est un comportement observé dans le règne animal, lié à la dominance. Chez l’humain, ce phénomène est présent, mais devient problématique lorsqu’il engendre des comportements d’évitement systématiques.

Une hiérarchie de nos peurs sociales ?

Moins de 10 % des personnes ne ressentent jamais d’anxiété sociale dans aucune des situations décrites. Les situations anxiogènes varient d’une personne à l’autre : certains craignent d’être observés en train de faire un créneau, tandis que d’autres redoutent de parler en public.

Les différentes situations anxiogènes peuvent être représentées sous forme de pyramide. La base représente les peurs les plus courantes, et chaque niveau supérieur inclut les craintes des niveaux inférieurs. Par exemple, la peur de se dévoiler implique souvent la crainte d’accomplir une prestation sous le regard d’un groupe. La crainte d’être observé est souvent liée à toutes les autres peurs.

Ces différentes craintes peuvent coexister dans une même situation. Par exemple, un écrivain invité à une émission de télévision doit faire face à l’anxiété de la performance en public, à la peur de se dévoiler lors de questions personnelles, à la nécessité de s’affirmer sans paraître hostile, et à la crainte d’être observé de près par les caméras.

Un mécanisme commun

Toutes ces situations ont un point commun : elles exposent au regard et au jugement des autres. L’anxiété sociale est souvent perçue comme une anxiété d’évaluation. Toutes les situations où nous sommes évalués, même à l’écrit, peuvent provoquer de l’anxiété.

Lorsqu’une anxiété d’évaluation se combine au regard direct d’autrui, elle se transforme en anxiété sociale. Cette peur s’exprime par des manifestations émotionnelles, comportementales et cognitives, que nous allons explorer en détail.

Chapitre 2 – Le tumulte du corps

Les mots de l’angoisse

La première conséquence ressentie par une personne souffrant d’anxiété sociale est souvent le tumulte physique. Les manifestations corporelles sont au cœur de l’angoisse et en sont les signes les plus visibles.

Ces expressions soulignent que l’anxiété sociale s’accompagne principalement de symptômes corporels, qui traduisent le malaise ressenti.

Un inventaire à la Prévert

Les symptômes de l’anxiété sociale sont nombreux et variés, incluant :

Ce qui se voit et ce qui ne se voit pas

Ces symptômes peuvent être divisés en deux groupes :

  1. Ceux qui sont internes, comme les palpitations ou les mains moites ;
  2. Ceux qui sont visibles, tels que les tremblements ou le rougissement.

Les symptômes visibles sont souvent les plus redoutés car ils révèlent notre malaise aux autres, ce qui est gênant dans les situations sociales.

L’intensité de ces manifestations varie. Pour certains, elles sont discrètes, tandis que pour d’autres, elles peuvent atteindre un paroxysme, provoquant même des attaques de panique. Ces symptômes peuvent sérieusement affecter les interactions sociales et la qualité de vie, comme en témoignent les personnes qui évitent les situations où leur anxiété risque de se manifester de manière trop visible.

La trahison du corps

L’émergence soudaine des symptômes physiques d’anxiété sociale pose de nombreux problèmes. Une fois enclenchés, il est difficile de les arrêter, et se concentrer dessus peut aggraver la situation. La lisibilité de nos émotions sous le regard des autres accroît notre vulnérabilité, rendant l’expérience encore plus stressante.

Cette gêne face au regard d’autrui, souvent perçue comme une évaluation, est courante et peut devenir une obsession, générant une spirale d’anxiété. Le poème de Claude Roy cité par les auteurs illustre bien ce malaise, où la personne se sent exposée, déstabilisée par l’attention des autres.

Le phénomène de « peur de la peur« , décrit par le dramaturge et romancier Tennessee Williams, illustre comment la crainte de revivre ces symptômes d’anxiété peut devenir une prophétie autoréalisatrice. Cette anticipation négative crée un conditionnement qui renforce l’anxiété lors des futures interactions.

Tu as rougi !

L’anxiété sociale présente des manifestations physiologiques spécifiques, telles que le rougissement, qui est au centre des préoccupations de nombreuses personnes. La peur de rougir, appelée éreutophobie, peut aggraver le rougissement en raison de l’anticipation anxieuse.

Certaines personnes ont une grande facilité à rougir (érythrose) sans être éreutophobes. Pour les éreutophobes, la crainte de rougir devient une obsession, amplifiant ainsi la réaction. Le rougissement est souvent perçu comme une révélation involontaire de son état émotionnel, rendant la situation encore plus difficile à gérer.

Le rougissement peut survenir dans des situations variées, souvent en lien avec le regard des autres. L’anticipation de ce rougissement peut déclencher une spirale de gêne et de malaise. Certains, pour échapper à ce malaise, envisagent même des interventions chirurgicales, bien que ces opérations ne soient pas toujours efficaces et comportent des risques importants.

Les réactions physiologiques d’émotivité ont-elles un sens ?

Les manifestations physiques de l’anxiété, comme le rougissement, sont des réactions de stress héritées de nos ancêtres. Lorsque confronté à une situation stressante, le corps se prépare à combattre ou fuir, déclenchant la libération d’adrénaline et d’autres hormones.

Cela provoque l’accélération du cœur, la respiration rapide, et la dilatation des vaisseaux sanguins, préparant les muscles à l’action. Ces réactions, autrefois utiles face aux dangers physiques, deviennent aujourd’hui un obstacle dans des situations stressantes symboliques, comme les interactions sociales.

Le rougissement peut, pour certaines personnes, être perçu comme une vulnérabilité, les exposant aux moqueries. Toutefois, dans d’autres cas, comme pour les comédiens ou les sportifs, le stress et les réactions physiologiques peuvent agir comme un stimulant, améliorant la performance jusqu’à un certain seuil, au-delà duquel il devient paralysant.

La réaction émotionnelle à l’anxiété sociale varie d’une personne à l’autre. Certaines sont stimulées par le stress, tandis que d’autres sont dépassées par celui-ci. Les normes culturelles jouent également un rôle : autrefois, l’émotivité était mieux acceptée, tandis qu’aujourd’hui, le contrôle de soi est valorisé, ce qui renforce la pression sur les personnes anxieuses.

Chapitre 3 – Les désordres du comportement

Panique à bord !

L’anxiété sociale peut désorganiser les capacités relationnelles en provoquant deux réactions principales : la fébrilité et la sidération.

Ces deux tendances, fébrilité et sidération, reflètent les grandes réactions face au stress : tenter de prendre le contrôle ou, au contraire, se résigner et subir. Ces comportements peuvent altérer les performances sociales en rendant les gestes raides, les pensées incontrôlables ou en provoquant un engourdissement mental, empêchant toute réaction appropriée.

Courage, fuyons !

Lorsque l’anxiété sociale devient trop forte, les individus ont tendance à éviter les situations qui leur causent du stress. Cet évitement, s’il est compréhensible, peut à terme restreindre leur vie sociale et les empêcher de saisir des opportunités importantes, telles qu’une promotion ou une rencontre amoureuse. L’évitement subtil, comme éviter le contact visuel ou limiter les interactions verbales, est une autre stratégie courante qui entretient malheureusement l’anxiété.

L’échappement, ou la fuite physique d’une situation stressante, est une réponse plus extrême. Cette réaction, bien que temporairement soulageante, a souvent des conséquences embarrassantes, comme en témoigne l’histoire de la patiente qui a quitté précipitamment un opticien.

Parfois, au lieu de fuir, certains adoptent un comportement opposé, devenant exagérément familiers ou utilisant l’humour pour détourner l’attention de leur anxiété.

Certaines personnes adoptent des comportements pour « se donner de la contenance« , comme allumer une cigarette ou manipuler des objets. Ces actions, bien qu’elles apaisent temporairement l’anxiété, contribuent à renforcer les mauvaises habitudes et à masquer leur véritable malaise. Les lunettes, par exemple, peuvent être utilisées comme un bouclier symbolique pour se protéger du regard d’autrui.

Le hérisson et le paillasson

L’anxiété sociale peut perturber le style relationnel de la personne en générant soit une inhibition excessive, soit une agressivité inappropriée. Les personnes anxieuses peuvent avoir des idées ou des désirs qu’elles n’expriment pas, ou au contraire adopter un ton autoritaire pour masquer leur manque de confiance. Cette dynamique est souvent le résultat du stress qui pousse à fuir ou à combattre.

Certains, comme le médecin à l’aise avec ses patients mais mal à l’aise avec les femmes, deviennent inhibés dans certaines situations. D’autres, comme l’artiste qui n’ose pas parler d’argent, alternent entre inhibition et moments de frustration où l’agressivité émerge. Les comportements oscillent entre une posture de soumission (« paillasson ») et une posture de défense (« hérisson »), selon les attentes perçues des autres et le contexte.

Cette dualité est illustrée par Proust avec le personnage du docteur Cottard, qui alterne entre timidité excessive et froideur. Rousseau décrit aussi dans ses « Confessions » comment il a adopté une façade cynique et caustique pour masquer sa timidité et éviter de se sentir vulnérable. Ces stratégies sont souvent utilisées pour se protéger de l’anxiété sociale et maintenir un semblant de contrôle sur les interactions.

Des chaînes invisibles…

L’anxiété sociale peut profondément affecter la vie quotidienne des personnes concernées, créant un cercle vicieux : plus on évite une situation, plus elle devient redoutée.

Derrière ces conduites d’évitement se cache une vision anxiogène du monde et des rapports humains, où chaque interaction devient une source potentielle de stress et de jugement. Cette perception crée une barrière qui limite les expériences et les relations, enfermant les personnes anxieuses dans une vision réductrice et menaçante des interactions sociales.

Chapitre 4 – Tempête sous un crâne

Le hit-parade des pensées négatives

L’anxiété sociale est liée à des perceptions spécifiques de soi-même et du monde environnant. Les pensées automatiques, ou « cognitions », jouent un rôle crucial dans l’anxiété sociale. Ces pensées sont souvent négatives et apparaissent instantanément face à des situations redoutées, constituant un monologue intérieur qui influence les comportements et les émotions.

Un jugement négatif sur soi

L’anxiété sociale est souvent associée à une vision négative de soi-même et de ses performances. Les personnes souffrant d’anxiété sociale ont tendance à se focaliser sur ce qui, selon elles, ne va pas dans leur comportement, puis à accorder une importance excessive à ces éléments négatifs, souvent en s’autodévalorisant de manière globale et définitive.

Un exemple illustre bien ce mécanisme : un patient, lors d’un entretien d’embauche, avait plaisanté sur les habitants du Sud de la France, et s’était ensuite angoissé à l’idée que l’interlocuteur puisse être de cette région. Il a ruminé sur cet incident, l’estimant catastrophique, malgré le reste de l’entretien qui s’était bien passé. Finalement, il fut embauché, et l’interlocuteur, bien que Marseillais, n’avait même pas relevé la plaisanterie.

L’estime de soi, qui représente les jugements sur nos compétences, est souvent faible chez les personnes souffrant d’anxiété sociale. Cette estime de soi basse les pousse à se fixer des objectifs irréalistes et à être extrêmement critiques envers elles-mêmes.

Même lorsque des retours positifs leur sont donnés, elles peuvent les percevoir de manière négative, les prenant pour de la condescendance ou de la pitié. Cela crée une boucle qui entretient l’anxiété, avec une vision biaisée de soi-même qui rend difficile l’accès aux encouragements extérieurs, surtout dans les formes sévères d’anxiété sociale.

La peur du jugement d’autrui

L’anxiété sociale est souvent associée à une préoccupation excessive du regard des autres, notamment sur soi-même et ses actions. Les personnes souffrant d’anxiété sociale se demandent constamment : « Que pense-t-on de moi ? », et répondent systématiquement de manière négative. Cette préoccupation constante crée un schéma de pensées où chaque interaction est perçue comme une évaluation négative, renforçant la peur et le malaise.

Ces cognitions dysfonctionnelles, décrites par Rousseau comme une « vivacité de sentir » couplée à une « lenteur de penser », conduisent l’individu à se sentir vulnérable et jugé négativement dans toutes les situations sociales. Tout geste ambigu est interprété de façon défavorable, qu’il s’agisse de critiques mineures perçues comme un rejet complet, ou de simples froncements de sourcils vus comme des marques de désaccord.

Les études en psychologie expérimentale montrent que les personnes souffrant d’anxiété sociale réagissent de manière disproportionnée aux visages perçus comme hostiles, même lorsque les expressions sont neutres. Lors de prises de parole en public, les anxieux sociaux détectent plus rapidement les signes de désapprobation parmi les auditeurs, et se sentent perturbés par eux, contrairement aux personnes moins anxieuses qui sont plus sensibles aux signes d’approbation.

En outre, les situations ambiguës sont systématiquement interprétées de manière négative, qu’il s’agisse d’amis quittant une soirée plus tôt ou d’un interlocuteur qui reste silencieux. Les anxieux sociaux ont également du mal à lire les émotions des autres, percevant souvent des signes hostiles là où il n’y en a pas, renforçant ainsi leur sentiment d’inadéquation et d’insécurité dans les interactions sociales.

La crainte des réactions d’autrui

L’anxiété sociale est souvent exacerbée par une crainte excessive des réactions des autres, surtout lorsque ces réactions sont inconnues ou imprévisibles. C’est pourquoi les situations impliquant des inconnus ou des groupes sont particulièrement angoissantes pour les anxieux sociaux.

Cette crainte des réponses hostiles amène les personnes anxieuses à percevoir leurs semblables comme potentiellement agressifs, imaginant systématiquement des réactions négatives à leurs actions. Par exemple, demander à un serveur de restaurant de changer un plat ou demander à un voisin de baisser le son deviennent des épreuves redoutées car elles sont perçues comme susceptibles de déclencher des conflits.

L’anticipation anxieuse, ou comment se raconter des films catastrophes à longueur de journée

L’anxiété d’anticipation joue un rôle central dans l’anxiété sociale. Les personnes anxieuses ont tendance à se raconter des « films catastrophes » en anticipant systématiquement les pires scénarios possibles. Ces scénarios se construisent autour de véritables enchaînements catastrophiques, où chaque élément négatif alimente le suivant.

Par exemple, un individu invité à un cocktail peut imaginer que s’il prend un verre, il va trembler, ce qui attirera les regards et les jugements des autres, renforçant son image de quelqu’un de faible et peu fiable.

Les situations où l’anxiété sociale atteint son paroxysme sont celles où la personne se sent piégée, quel que soit son choix.

Un autre patient décrit, par exemple, sa peur lorsqu’il se retrouve seul dans un groupe inconnu : s’il prend la parole, il craint d’être jugé inconvenant, et s’il se tait, il pense être perçu comme introverti ou incapable de communiquer.

Ces scénarios de déroute résistent souvent aux faits, même lorsque ceux-ci montrent que les pires craintes ne se sont pas réalisées, illustrant à quel point ces anticipations négatives peuvent être tenaces et difficiles à déconstruire.

Anxiété toujours !

L’anxiété sociale peut altérer les processus cognitifs de façon durable à travers les trois phases temporelles d’une situation stressante : avant, pendant et après.

  1. Quand la peur influence la réalité

Ce cycle de pensées négatives, connu sous le nom de « prophéties autoréalisées » ou « autoréalisatrices », fait que la peur finit par influencer la réalité. En anticipant le pire et en focalisant sur ses propres symptômes d’anxiété, la personne augmente la probabilité que ces symptômes se produisent effectivement, confirmant ainsi ses craintes initiales. Cela rend encore plus difficile la rupture de ce cercle vicieux, car chaque situation sociale renforce la vision négative qu’elle a d’elle-même.

L’intensité de l’anxiété sociale et la capacité de la personne à y faire face varient. Certaines personnes peuvent maintenir une certaine distance par rapport à leurs peurs, voire en rire, et parviennent à s’améliorer progressivement. Pour d’autres, l’anxiété est si intense qu’elle devient paralysante, entraînant une souffrance et un handicap dans leur vie quotidienne.

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Développement personnel

Le développement personnel et l’Islam

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  1. Leurs objectifs différents

II.1 L’objectif de l’Islam

L’adoration d’Allah le Très-Haut, comme tout musulman ou musulmane le sait, est le but de la vie sur terre.

Allah le Très-Haut dit :

{ وَمَا خَلَقۡتُ ٱلۡجِنَّ وَٱلۡإِنسَ إِلَّا لِیَعۡبُدُونِ }

[Sourate ADH-DHARIYÃT : 56]

Je n’ai créé les djinns et les hommes que pour qu’ils M’adorent

L’adoration d’Allah le Très-Haut, comme tout musulman ou musulmane le sait ou doit le savoir, n’apporte rien à Allah, qui n’a besoin de rien, mais propulse l’adorateur au meilleur de son accomplissement. Il importe cependant qu’il croit en Allah ﷻ۠ en Ses Anges, en Ses Livres, en ses Prophètes, à la résurrection après la mort, au Jugement Dernier, au Paradis et à l’enfer. 

Ces données de la foi musulmane infèrent une vue holistique de son cycle de vie que nous allons passer en revue quelques versets du Saint Coran et le Hadith

Pour les musulmans et musulmanes la vie commence (secteur 1) par la création de l’âme  » ar Rouh ». Allah ﷻ dit qu’il en a donné que peu de science.

{ وَیَسۡـَٔلُونَكَ عَنِ ٱلرُّوحِۖ قُلِ ٱلرُّوحُ مِنۡ أَمۡرِ رَبِّی وَمَاۤ أُوتِیتُم مِّنَ ٱلۡعِلۡمِ إِلَّا قَلِیلࣰا }

[Sourate AL-ISRÃ’: 85]

Et ils t’interrogent au sujet de l’âme, – Dis :  » L’âme relève de l’Ordre de mon Seigneur.” Et on ne vous en a donné que peu de science.

{ هَلۡ أَتَىٰ عَلَى ٱلۡإِنسَـٰنِ حِینࣱ مِّنَ ٱلدَّهۡرِ لَمۡ یَكُن شَیۡـࣰٔا مَّذۡكُورًا (1) إِنَّا خَلَقۡنَا ٱلۡإِنسَـٰنَ مِن نُّطۡفَةٍ أَمۡشَاجࣲ نَّبۡتَلِیهِ فَجَعَلۡنَـٰهُ سَمِیعَۢا بَصِیرًا (2) }

[Sourate AL-INSÃN: 1-2]

[S’est-il écoulé pour l’homme un laps de temps durant lequel il n’était même pas une chose mentionable ?1

En effet, Nous avons créé l’homme d’une goutte de sperme mélangé [aux composantes diverses] pour le mettre à l’épreuve. [C’est pourquoi] Nous l’avons fait entendant et voyant.]2

Le verset 2 de la Sourate Al-Insân fait passer ar- Rouh du stade de chose non mentionnable à celui de « goutte de sperme mélangée ». Il demeure dans ce second stade pendant environ 9 mois. Cependant au 120eme jour, un évènement capital se produit, évènement qui va déterminer la trajectoire de cet être, jusqu’à son retour à son créateur : il s’agit de l’insufflation de l’âme « Ar-Rûh » et de la fixation de son destin.

Suivons à e propos le hadith prophétique qui éclaire ce moment décisif de la conception du fœtus et de la détermination de son destin.

Ibn Mas’oud (rad) dit : « Le Messager Dieu (saws), lui qui est le véridique, le digne d’être cru, nous a tenu propos en ces termes : « La conception de chacun d’entre vous, dans le ventre de sa mère, s’accomplit en quarante jours ; d’abord sous la forme d’une semence (notfa), puis sous celle de « ‘alaqa » (adhérence) pour une même période, puis sous celle de « modgha » (morceau de chair mâché) pour une même période. Enfin, un Ange lui est envoyé, il y insuffle l’âme et reçoit l’ordre d’inscrire quatre choses à savoir : ce qui lui est imparti comme biens, délai de sa vie, actes et condition heureuse ou malheureuse. Par Dieu, en dehors duquel il n’est pas de divinité, l’un de vous accomplit des actes comme en font les gens du Paradis au point qu’il ne reste plus entre lui et le Paradis qu’une coudée ; c’est alors qu’il est devancé par le destin, et amené à commettre des actes dignes des gens de l’Enfer pour y pénétrer. Et l’un de vous accomplit des actes semblables à ceux des gens de l’Enfer au point qu’il ne reste plus qu’une coudée le séparant de l’Enfer, c’est alors qu’il se trouve devancé par le destin, et amené à accomplir des actes dignes des gens du Paradis pour y pénétrer » » (rapporté par al-Boukhari et Mouslim).

Secteur 3 l’homme arrive à la vie terrestre avec son destin mais doté aussi du libre-arbitre.

{ وَمَا كَانَ لِنَفۡسٍ أَن تَمُوتَ إِلَّا بِإِذۡنِ ٱللَّهِ كِتَـٰبࣰا مُّؤَجَّلࣰاۗ وَمَن یُرِدۡ ثَوَابَ ٱلدُّنۡیَا نُؤۡتِهِۦ مِنۡهَا وَمَن یُرِدۡ ثَوَابَ ٱلۡـَٔاخِرَةِ نُؤۡتِهِۦ مِنۡهَاۚ وَسَنَجۡزِی ٱلشَّـٰكِرِینَ }

[Sourate ÃL-`IMRÃN: 145]

« Personne ne peut mourir que par la permission de Dieu, et au moment prédéterminé. et quiconque veut la récompense d’ici-bas, Nous lui en donnons. Quiconque veut la récompense de l’au-delà, Nous lui en donnons Nous récompensons bientôt les reconnaissants.« 

{ كُلُّ نَفۡسࣲ ذَاۤىِٕقَةُ ٱلۡمَوۡتِۖ ثُمَّ إِلَیۡنَا تُرۡجَعُونَ }

[Sourate AL-`ANKABOUT: 57]

Toute âme goûtera la mort. Ensuite c’est vers Nous que vous serez ramenés.

Allah ici l’avertit de sa mort inéluctable et pourquoi son passage sur terre.

ٱلَّذِی خَلَقَ ٱلۡمَوۡتَ وَٱلۡحَیَوٰةَ لِیَبۡلُوَكُمۡ أَیُّكُمۡ أَحۡسَنُ عَمَلࣰاۚ وَهُوَ ٱلۡعَزِیزُ ٱلۡغَفُورُ }

[Sourate AL-MULK: 2]

[(Allah est ) Celui qui a créé la mort et la vie afin de vous éprouver (et de savoir) qui de vous est le meilleur en œuvre, et c’est Lui le Puissant, le Pardonneur.]

Secteur 4 : le séjour dans la tombe

C’est parce que le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : la tombe constitue la première étape de la vie future ; si l’on franchit cette étape avec succès, les autres seront plus faciles, et si l’on y échoue, le reste sera plus dur.

Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :  Je n’ai pas vu un spectacle plus affreux que la tombe (rapporté par at-Tirmidhi, 2308) et par Ibn Madja, 4567 et déclaré bon par al-Albani dans Sahih al-Djami, 1684)

D’après Aïcha, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) disait : « Mon Seigneur ! Je sollicite Ta protection contre la paresse, l’extrême vieillesse, les dettes et les péchés. Mon Seigneur ! Je sollicite Ta protection contre le châtiment et les épreuves subis en enfer, contre les épreuves de la tombe, contre le châtiment infligé dans la tombe, contre le mal inhérent à l’épreuve que la richesse constitue, contre le mal inhérent à l’épreuve que la pauvreté constitue et contre les épreuves véhiculées par l’Antéchrist. Mon Seigneur ! Lave mes fautes avec de l’eau constituée grâce à la fonte de la glace et de la grêle. Purifie mon cœur des péchés comme on purifie un vêtement blanc de toute souillure. Eloigne moi de mes péchés comme tu as éloigné le couchant du levant. (Rapporté par al-Boukhari, 6014).

Ibn Hadjar a dit :  Les épreuves de la tombe renvoient à l’interrogatoire menée par les deux anges. Fateh al-bari, 11/177.

Secteur 5 : La rencontre avec Allah, le Jugement dernier ou le jour de la Rétribution.

Les versets qui en parlent sont nombreux. J’en ai pris seulement pour illustrer cette étape sui va durer selon le hadith cinquante mille ans.

{ قَدۡ خَسِرَ ٱلَّذِینَ كَذَّبُوا۟ بِلِقَاۤءِ ٱللَّهِۖ حَتَّىٰۤ إِذَا جَاۤءَتۡهُمُ ٱلسَّاعَةُ بَغۡتَةࣰ قَالُوا۟ یَـٰحَسۡرَتَنَا عَلَىٰ مَا فَرَّطۡنَا فِیهَا وَهُمۡ یَحۡمِلُونَ أَوۡزَارَهُمۡ عَلَىٰ ظُهُورِهِمۡۚ أَلَا سَاۤءَ مَا یَزِرُونَ }

[Sourate AL-AN`ÃM: 31]

Certes, sont perdants certes ceux qui traitent de mensonge la rencontre d’Allah. Et quand soudain l’Heure leur viendra, ils diront : « Malheur à nous pour notre négligence à son égard ! » Et ils porteront leurs fardeaux sur leurs dos, et quels mauvais fardeaux !

Le secteur 6 englobe le Pont Sirat jeté́ au-dessus de l’enfer et dont la traversée complète mène au paradis

 .أَمۡ حَسِبۡتُمۡ أَن تَدۡخُلُوا۟ ٱلۡجَنَّةَ وَلَمَّا یَأۡتِكُم مَّثَلُ ٱلَّذِینَ خَلَوۡا۟ مِن قَبۡلِكُمۖ مَّسَّتۡهُمُ ٱلۡبَأۡسَاۤءُ وَٱلضَّرَّاۤءُ وَزُلۡزِلُوا۟ حَتَّىٰ یَقُولَ ٱلرَّسُولُ وَٱلَّذِینَ ءَامَنُوا۟ مَعَهُۥ مَتَىٰ نَصۡرُ ٱللَّهِۗ أَلَاۤ إِنَّ نَصۡرَ ٱللَّهِ قَرِیبࣱ }

[Sourate AL-BAQARAH: 214]

Pensez-vous entrer au Paradis alors que vous n’avez pas encore subi des épreuves semblables à celles que subirent ceux qui vécurent avant vous ? Misère et maladie les avaient touchés ; et ils furent secoués jusqu’à ce que le Messager, et avec lui, ceux qui avaient cru, se fussent écriés : « Quand viendra le secours d’Allah ? » – Certes, le secours d’Allah est sûrement proche.

 { وَٱلَّذِینَ كَفَرُوا۟ وَكَذَّبُوا۟ بِـَٔایَـٰتِنَاۤ أُو۟لَـٰۤىِٕكَ أَصۡحَـٰبُ ٱلنَّارِۖ هُمۡ فِیهَا خَـٰلِدُونَ }

[Sourate AL-BAQARAH: 39]

Et ceux qui ne croient pas (à Nos messagers) et traitent de mensonge Nos révélations, ceux-là sont les gens du Feu où ils demeureront éternellement.

II.2 L’objectif du Développement Personnel

En nous référant à la pyramide de Maslow présentée plus haut le développement personnel vise à rendre l’homme ou la femme heureux(se), sur terre. 

Une partie vraiment infime du cycle global de la vie de l’homme.

Cependant le succès du développement personnel dans le monde est indéniable. Le Coran nous explique pourquoi Allah nous informe (dans le Coran) que les âmes sont de 3 catégories :

1) L’âme incitatrice au mal.

۞ وَمَا أُبَرِّئُ نَفْسِي ۚ إِنَّ النَّفْسَ لَأَمَّارَةٌ بِالسُّوءِ إِلَّا مَا رَحِمَ رَبِّي ۚ إِنَّ رَبِّي غَفُورٌ رَّحِيمٌ 

[Sourate youssouf verset 53]

« Je ne m’innocente cependant pas, car l’âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. » 

2) L’âme qui ne cesse de blâmer.

وَلَآ أُقْسِمُ بِٱلنَّفْسِ ٱللَّوَّامَةِ

[Sourate al qiyama verset 2]

 « Mais non ! Je jure par l’âme qui ne cesse de se blâmer. » 

3) L’âme apaisée.

يَا أَيَّتُهَا النَّفْسُ الْمُطْمَئِ  

[Sourate al Fajr verset 27]

« Ô toi, âme apaisée » 

Cela ne signifie pas que chaque être humain possède 3 âmes mais ce sont des caractéristiques, des états dans une seule.

Lorsque l’âme suit ses passions en accomplissant les péchés et les désobéissances, c’est une âme qui incite au mal.

L’âme qui ne cesse de se blâmer est celle qui pêche puis se repent, elle a été nommée ainsi car elle se condamne pour ses péchés et qu’elle est réticente, c’est-à-dire qu’elle hésite entre faire le bien ou faire le mal.

L’âme apaisée est celle qui aime le bien et les bonnes actions en les recherchant, elle s’éloigne du mal et des mauvaises actions, les répugne car cela est devenu pour elle une conduite, une habitude, elle en est imprégnée.

Tous les humains, croyants ou pas, dont l’âme n’as pas encore dépassé d’inciter au mal ou de se blâmer peuvent tomber dans l’attrait du monde et en faire un objectif de vie.

Allah le Très-Haut dit à ce propos

زُیِّنَ لِلنَّاسِ حُبُّ ٱلشَّهَوَ ٰ⁠تِ مِنَ ٱلنِّسَاۤءِ وَٱلۡبَنِینَ وَٱلۡقَنَـٰطِیرِ ٱلۡمُقَنطَرَةِ مِنَ ٱلذَّهَبِ وَٱلۡفِضَّةِ وَٱلۡخَیۡلِ ٱلۡمُسَوَّمَةِ وَٱلۡأَنۡعَـٰمِ وَٱلۡحَرۡثِۗ ذَ ٰ⁠لِكَ مَتَـٰعُ ٱلۡحَیَوٰةِ ٱلدُّنۡیَاۖ وَٱللَّهُ عِندَهُۥ حُسۡنُ ٱلۡمَـَٔابِ (14) ۞ قُلۡ أَؤُنَبِّئُكُم بِخَیۡرࣲ مِّن ذَ ٰ⁠لِكُمۡۖ لِلَّذِینَ ٱتَّقَوۡا۟ عِندَ رَبِّهِمۡ جَنَّـٰتࣱ تَجۡرِی مِن تَحۡتِهَا ٱلۡأَنۡهَـٰرُ خَـٰلِدِینَ فِیهَا وَأَزۡوَ ٰ⁠جࣱ مُّطَهَّرَةࣱ وَرِضۡوَ ٰ⁠نࣱ مِّنَ ٱللَّهِۗ وَٱللَّهُ بَصِیرُۢ بِٱلۡعِبَادِ (15) }

[Sourate ÃL-`IMRÃN : 14-15]

On a enjolivé aux gens l’amour des choses qu’ils désirent : femmes, enfants, trésors thésaurisés d’or et d’argent, chevaux marqués, bétail et champs ; tout cela est l’objet de jouissance pour la vie présente, alors que c’est auprès d’Allah qu’il y a bon retour. V14

Dis : « Puis-je vous apprendre quelque chose de meilleur que tout cela ? Pour les pieux, il y a, auprès de leur Seigneur, des jardins sous lesquels coulent les ruisseaux, pour y demeurer éternellement, et aussi, des épouses purifiées, et l’agrément d’Allah. » Et Allah est Clairvoyant sur [Ses] serviteurs, V15

Le verset 15 s’adresse à la dernière catégorie d’âme, l’âme apaisée.

  1. Différents par les méthodes

III.1 Les méthodes de l’accomplissement en Islam

Toute sa vie le musulman ne vise qu’un seul objectif : plaire et être aimé par Allah son Créateur. Il a pour être guidée le Saint Coran, la parole incréée d’Allah ﷻ, et comme Guide le Messager d’Allah ﷺ et ses hadiths.

{ قُلۡ إِن كُنتُمۡ تُحِبُّونَ ٱللَّهَ فَٱتَّبِعُونِی یُحۡبِبۡكُمُ ٱللَّهُ وَیَغۡفِرۡ لَكُمۡ ذُنُوبَكُمۡۚ وَٱللَّهُ غَفُورࣱ رَّحِیمࣱ }

[Sourate ÃL-`IMRÃN: 31]

Dis : « Si vous aimez vraiment Allah, suivez-moi, Allah vous aimera alors et vous pardonnera vos péchés. Allah est Pardonneur et Miséricordieux.

وَمَن يَتَوَلَّ ٱللَّهَ وَرَسُولَهُۥ وَٱلَّذِينَ ءَامَنُواْ فَإِنَّ حِزۡبَ ٱللَّهِ هُمُ ٱلۡغَٰلِبُونَ }

[Sourate AL-MÃ-‘IDAH: 56]

Et quiconque prend pour alliés Allah, Son Messager et les croyants, [réussira] car c’est le parti d’Allah qui sera victorieux.

 Rien de mieux pour passer de l’état de manant à la déité, avec comme preuve le hadith qudsi suivant :

عن أبي هريرة رضي الله عنه قال: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : «إنَّ اللهَ قال: مَن عادى لي وليًّا فقد آذنتُه بالحرب، وما تقرَّب إليَّ عبدي بشيء أحب إليَّ مما افترضتُ عليه، وما يزال عبدي يتقرَّب إليَّ بالنوافل حتى أحبَّه، فإذا أحببتُه: كنتُ سمعَه الذي يسمع به، وبصرَه الذي يُبصر به، ويدَه التي يبطش بها، ورجلَه التي يمشي بها، وإن سألني لأعطينَّه، ولئن استعاذني لأُعيذنَّه، وما تردَّدتُ عن شيء أنا فاعلُه تردُّدي عن نفس المؤمن، يكره الموتَ وأنا أكره مساءتَه».  

[صحيح] – [رواه البخاري]

Abû Hurayrah (qu’Allah l’agrée) relate que le Messager d’Allah (sur lui la paix et le salut) a dit : « Allah a dit :  » Celui qui s’en prend à l’un de Mes alliés, Je lui déclare la guerre ! Mon serviteur ne s’approche pas de Moi par une chose que j’aime plus que lorsqu’il accomplit ce que lui ai imposé ; et Mon serviteur ne cesse de se rapprocher de Moi au moyen des œuvres surérogatoires, jusqu’à ce que Je l’aime. Et lorsque Je l’aime, Je suis l’ouïe par laquelle il entend, la vue par laquelle il voit, la main par laquelle il prend et le pied par lequel il marche. S’il Me demande quelque chose, Je le lui donne et s’il cherche refuge auprès de moi, Je lui accorde refuge. Rien de ce que Je souhaite faire ne Me fait autant hésiter que de prendre l’âme du croyant. Car celui-ci répugne à mourir, et Moi, Je répugne à lui faire du mal ! »  [Authentique] – [Rapporté par Al-Bûkhârî]

Ces instants de proximité avec Allah le Très-Haut sont le paradis sur terre BILAHI.

Quelle est la méthode édictée par le Saint Coran. 

{ ٱتۡلُ مَاۤ أُوحِیَ إِلَیۡكَ مِنَ ٱلۡكِتَـٰبِ وَأَقِمِ ٱلصَّلَوٰةَۖ إِنَّ ٱلصَّلَوٰةَ تَنۡهَىٰ عَنِ ٱلۡفَحۡشَاۤءِ وَٱلۡمُنكَرِۗ وَلَذِكۡرُ ٱللَّهِ أَكۡبَرُۗ وَٱللَّهُ یَعۡلَمُ مَا تَصۡنَعُونَ }

[Sourate AL-`ANKABOUT: 45]

Récite ce qui t’est révélé du Livre et accomplis la prière (As-Salât). En vérité la prière (As-Salât) préserve de la turpitude et du blâmable. Et le rappel d’Allah est certes ce qu’il y a de plus grand. Et Allah sait ce que vous faites.

Selon Khazînat Ul Asrâr [14] de Muhammad Haqqî An Nâzilî (Qu’Allâh l’agrée) l’auteur dit :  » Le Prophète (صلى الله عليه و سلم)  a dit :  » La récitation du Coran en prière l’emporte en mérite sur sa récitation dans d’autres circonstances. La récitation du Coran en une circonstance autre que la prière l’emporte en mérite sur les glorifications (takbîr) et les louanges (tasbîh). Le takbîr et le tasbîh l’emportent en mérite sur l’aumône et l’aumône l’emporte sur le jeûne et le jeûne est un rempart contre l’enfer.  » Rapporté par Al Jâmi’ Us Saghîr.

L’adoration d’Allah le Très-Haut, sauve du châtiment de la tombe, mais aussi utile au jour de la rencontre avec le Maitre de la Rétribution, au jugement dernier, le jour le plus redoutable pour toute la création. Selon les érudits, il va durer cinquante mille ans et se terminer par la traversée du Pont Sirat qui enjambe l’enfer. Aucune âme ne sait si elle y reste ou traverse pour accéder au Paradis.

C’est la décision finale du Tout Miséricordieux, Très Miséricordieux qui termine pour chaque âme ce parcours exaltant mai semé d’embuche.

III.2 Les méthodes de l’accomplissement par le développement personnel

Cette nouvelle industrie du bonheur n’a aucune définition institutionnelle, n’est encadré par aucune autorité en France ou à l’échelle européenne, et la profession de « coach en développement personnel » n’est régulée par aucune autorité professionnelle.

Les méthodes sont hétéroclites et peuvent présenter des dangers selon les analystes d’internet, même si de petits centres et instituts privés proposent des formations « diplômantes », délivrant des attestations sans aucune valeur professionnelle réelle. En conséquence, n’importe qui peut prendre le titre de coach ou conseiller en développement personnel

 En conclusion de cette modeste présentation nous avons vu que le Développement personnel et l’Islam sont différents par les origines, les objectifs visés et les méthodes utilisées.

Cependant il est utile de préciser qui l’islam n’interdit à aucun musulman de ce monde à chercher un équilibre dans la société. C’est une religion qui vise des objectifs plus élevés avec des méthodes reconnues par Allah le Très-Haut et son Messager Seydina Mouhammad ﷺ .

A la décharge du Développement personnel, il n’est nié nulle part l’existence de Dieu ni la vie dans l’au-delà̀. On s’y contente de viser le bonheur ici-bas, chacun par le chemin qu’il juge plus approprier. La décision reviendra à chacun, suivant le secteur de la vie qu’il privilégie de prendre la voie qu’il veut. A propos de la voie, c’est le Seigneur Trés-Haut qui conclue en disant:

{ إِنَّ هَـٰذِهِۦ تَذۡكِرَةࣱۖ فَمَن شَاۤءَ ٱتَّخَذَ إِلَىٰ رَبِّهِۦ سَبِیلࣰا (29) وَمَا تَشَاۤءُونَ إِلَّاۤ أَن یَشَاۤءَ ٱللَّهُۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ عَلِیمًا حَكِیمࣰا [Sourate AL-INSÃN: 29-30]

Ceci est un rappel. Que celui qui veut prenne donc le chemin vers son Seigneur 

Cependant, vous ne saurez vouloir, à moins qu’Allah veuille. Et Allah est Omniscient et Sage.

El hadj Ahmad Abdoulaye SENE

Chevalier de l’ordre national du Lion

Ancien chef de la Division formation professionnelle privée, Ministère de la formation professionnelle de l’apprentissage et de l’artisanat,Expert APC
Directeur des Etudes du Centre d’informatique et de gestion appliquée  ( CIGA )

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Développement personnel

Le développement personnel et l’Islam ( 1ere partie )

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Le développement personnel, tel que nous le comprenons, repose sur un certain nombre de principes fondamentaux, sans que l’ordre lequel nous le présentons ici corresponde nécessairement à celui des spécialistes.

Il part de l’idée que l’homme porte en lui des compétences, des ressources et des potentiels souvent inexploités, qui, s’ils sont mobilisés avec détermination, peuvent lui permettre d’atteindre ses objectifs de vie ; c’est-à-dire des objectifs liés à sa réussite dans ce monde.

Cependant, il est nécessaire d’avoir confiance en soi pour accepter cet état de fait, assumer ses aspirations, et définir avec clarté ses objectifs ainsi que les compétences à mobiliser pour les atteindre.

Très souvent les maîtres de cette nouvelle « religion », les coachs en développement personnel, laissent entendre, parfois avec insistance, que sans leur accompagnement, il serait difficile voire même impossible de progresser ou de réussir dans cette quête de soi.

Pour nous, musulmans, le développement personnel ne visant que le bien-être dans ce monde, n’est pas ce que notre religion prévoit pour ses adeptes, plutôt orientés vers la rencontre avec Allah le Très Haut. Mais fondamentalement en quoi sont-ils différents ?

  1. Leur origine, point de divergence entre le Développement Personnel et l’Islam

I.1 Aux origines de l’Islam

L’Islam essentiellement dernière religion révélée de l’humanité impose de connaitre Allah le Très-Haut, Le Saint Coran et le Prophète Mouhammad ﷺ.

  • Allah le Très-Haut, Divinité Unique, l’Eternel est le Créateur de l’Univers et de toute chose y existant. Il est pour tout le Pourvoyeur, l’Organisateur Omniprésent, Omnipotent, Omniscient.

Mais personne ne parle mieux d’Allah que Lui même ﷻ. Pour cela, j’ai choisi de présenter une sourate et deux versets, le décrivant et qui se passent de commentaires.

La sourate 112, dite de l’Unicité :

‘بِسْمِ ٱللَّٰهِ ٱلرَّحْمَٰنِ ٱلرَّحِيمِ

{ قُلۡ هُوَ ٱللَّهُ أَحَدٌ (1) ٱللَّهُ ٱلصَّمَدُ (2) لَمۡ یَلِدۡ وَلَمۡ یُولَدۡ (3) وَلَمۡ یَكُن لَّهُۥ كُفُوًا أَحَدُۢ (4) }

[Sourate AL-IKHLÃS : 1-4

1. Dis : « Il est Allah, Unique.

2. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons.

3. Il n’a jamais engendré, n’a pas été engendré non plus.

4. Et nul n’est égal à Lui. »

Le verset le plus grand du Saint Coran : le Verset 255 de la Sourate 2 dit du Trône :

ٱللَّهُ لَاۤ إِلَـٰهَ إِلَّا هُوَ ٱلۡحَیُّ ٱلۡقَیُّومُۚ لَا تَأۡخُذُهُۥ سِنَةࣱ وَلَا نَوۡمࣱۚ لَّهُۥ مَا فِی ٱلسَّمَـٰوَ ٰ⁠تِ وَمَا فِی ٱلۡأَرۡضِۗ مَن ذَا ٱلَّذِی یَشۡفَعُ عِندَهُۥۤ إِلَّا بِإِذۡنِهِۦۚ یَعۡلَمُ مَا بَیۡنَ أَیۡدِیهِمۡ وَمَا خَلۡفَهُمۡۖ وَلَا یُحِیطُونَ بِشَیۡءࣲ مِّنۡ عِلۡمِهِۦۤ إِلَّا بِمَا شَاۤءَۚ وَسِعَ كُرۡسِیُّهُ ٱلسَّمَـٰوَ ٰ⁠تِ وَٱلۡأَرۡضَۖ وَلَا یَـُٔودُهُۥ حِفۡظُهُمَاۚ وَهُوَ ٱلۡعَلِیُّ ٱلۡعَظِیمُ 

[Sourate AL-BAQARAH : 255]

Allah ! Point de divinité à part Lui, le Vivant, Celui qui subsiste par Lui-même (Al Qayyum). Ni somnolence ni sommeil ne Le saisissent. A Lui appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Qui peut intercéder auprès de Lui sans Sa permission ? Il connaît leur passé et leur futur. Et, de Sa science, ils n’embrassent que ce qu’Il veut. Son Trône « Kursîy » déborde les cieux et la terre, dont la garde ne Lui coûte aucune peine. Et Il est le Très-Haut, le Très-Grand.

Le Verset de la Lumière Divine

 ۞ ٱللَّهُ نُورُ ٱلسَّمَـٰوَ ٰ⁠تِ وَٱلۡأَرۡضِۚ مَثَلُ نُورِهِۦ كَمِشۡكَوٰةࣲ فِیهَا مِصۡبَاحٌۖ ٱلۡمِصۡبَاحُ فِی زُجَاجَةٍۖ ٱلزُّجَاجَةُ كَأَنَّهَا كَوۡكَبࣱ دُرِّیࣱّ یُوقَدُ مِن شَجَرَةࣲ مُّبَـٰرَكَةࣲ زَیۡتُونَةࣲ لَّا شَرۡقِیَّةࣲ وَلَا غَرۡبِیَّةࣲ یَكَادُ زَیۡتُهَا یُضِیۤءُ وَلَوۡ لَمۡ تَمۡسَسۡهُ نَارࣱۚ نُّورٌ عَلَىٰ نُورࣲۚ یَهۡدِی ٱللَّهُ لِنُورِهِۦ مَن یَشَاۤءُۚ وَیَضۡرِبُ ٱللَّهُ ٱلۡأَمۡثَـٰلَ لِلنَّاسِۗ وَٱللَّهُ بِكُلِّ شَیۡءٍ عَلِیمࣱ 

[Sourate AN-NOUR : 35]

Allah est la Lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un (récipient de) cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat ; son combustible vient d’un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l’huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Allah guide vers Sa lumière qui Il veut. Et Allah propose aux hommes des paraboles et Allah est Omniscient.

  • Pour présenter le Saint Coran le livre des Musulmans voici deux versets et un hadith qui éclairent vraiment à son sujet.

وَإِذَا لَمۡ تَأۡتِهِم بِـَٔايَةٖ قَالُواْ لَوۡلَا ٱجۡتَبَيۡتَهَاۚ قُلۡ إِنَّمَآ أَتَّبِعُ مَا يُوحَىٰٓ إِلَيَّ مِن رَّبِّيۚ هَٰذَا بَصَآئِرُ مِن رَّبِّكُمۡ وَهُدٗى وَرَحۡمَةٞ لِّقَوۡمٖ يُؤۡمِنُونَ }

[Sourate AL-A`RÃF : 203]

Quand tu ne leur apportes pas de miracles, ils disent : “Pourquoi ne l’inventes-tu pas ? ” Dis : “Je ne fais que suivre ce qui m’est révélé de mon Seigneur. Ces [versets coraniques] sont des preuves illuminantes venant de votre Seigneur, un guide et une miséricorde pour des gens qui croient.

{وَنُنَزِّلُ مِنَ ٱلۡقُرۡءَانِ مَا هُوَ شِفَآ وَرَحۡمَةٞ لِّلۡمُؤۡمِنِينَ وَلَا يَزِيدُ ٱلظَّٰلِمِينَ إِلَّا خَسَارٗا }

[Sourate AL-ISRÃ ‘: 82]

Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu’accroître la perdition des injustes.

Hadith

Selon Abdallah Ibn Mas’ud, que Dieu soit satisfait de lui, le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Ce coran est un festin offert par Dieu. Acceptez donc son invitation autant que vous le pouvez. Ce Coran est le lien qui vous lie à Dieu. Il est la claire lumière qui s’y tient fermement, et il est le salut pour celui qui le suit. Il ne comprend aucun écart auquel il faudrait remédier, ni aucune tortuosité qu’il conviendrait de redresser. Ses merveilles n’ont pas de fin, et sa récitation fréquente n’en use pas la saveur. Récitez-le car Dieu vous récompense pour sa récitation : pour chaque lettre vous recevez dix bonnes actions. Et je ne vous dis pas qu’ALIF-LAM-MIM est une lettre mais qu’ALIF est une lettre, LAM est une lettre, et MIM est une lettre [Al-Hakim]

  • Que dire du Prophète Mouhammad ﷺ ?  Pour ne pas être accusé de prêcher pour ma propre chapelle, je préfère laisser la parole aux pires ennemis du Prophète ﷺ, les polythéistes de la Mecque, à partir de l’an 610, date de la première révélation du Saint Coran et de l’institution de la nouvelle religion, l’Islam. Ensuite aux grands penseurs occidentaux, non musulmans parfois même non croyants

Les Quraysh قريش dès l’annonce de la nouvelle religion qui rejetait leurs divinités ancestrales, prirent Seydina Mouhammad ﷺ comme l’un des pires ennemis de leurs traditions et de leur communauté. Ils tuèrent ceux qu’ils pouvaient tuer, torturèrent d’autres, complotèrent nuit et jour pour assassiner le Prophète ﷺ. Pourtant, ils Lui reconnaissaient une honnêteté́ inégalable. Il l’appelaient al-Amine « le Digne de confiance » et lui confiaient leurs dépôts les plus précieux. Ils savaient tous que lorsque le Prophète ﷺ prédisait un malheur pour quiconque d’entre eux, ce malheur se réalisait exactement comme il l’avait décrit. Ces faits sont vérifiables dans les ouvrages authentiques et scientifiquement reconnus relatant la vie du Prophète ﷺ.

Les penseurs occidentaux

Manifestement, l’admiration pour le prophète de l’islam, Mouammad ﷺ, a largement dépassé les frontières de la Oummah islamique.  De grands penseurs de l’histoire comme Lamartine, Victor Hugo, Mahatma Gandhi, George Bernard Shaw ont exprimé des avis très favorable à l’égard du dernier envoyé d ‘Allah le Très Haut. Des hommages d’autant plus remarquables que la majorité de ces personnalités n’étaient ni musulmanes, ni même croyantes, ce qui rend leur reconnaissance d’autant plus digne de respect.

Dans The 100: A ranking of the Most Influential persons in History. Un ouvrage écrit par l’astrophysicien et essayiste américain Michael Hart, l’auteur présente un classement des cent personnalités ayant plus influencé l’histoire de l’humanité, Le Prophète de l’islam, Seydina Mouhammad ﷺ y occupe la première place.

Par ailleurs, en 1958, Victor Hugo a consacré un poème élogieux à la mémoire du Prophète Mouhammad ﷺ, intitulé « L’an neuf de l’Hégire », dans lequel il évoque sa mort avec respect et admiration

ALPHONSE DE LAMARTINE, POETE, ROMANCIER ET DRAMATURGE FRANÇAIS (1790- 1869)

« Si la grandeur du dessein, la petitesse des moyens, l’immensité de la réussite sont les trois mesures du génie de l’homme, qui osera comparer humainement un grand homme de l’histoire moderne à Mohammad ?

A toutes les échelles où l’on mesure la grandeur humaine, quel homme fut le plus grand ? » Extrait de : Histoire de la Turquie, Paris, 1854. Tome 1 et Livre 1, p. 280.

GEORGE BERNARD SHAW, CRTIQUE MUSICAL ET DRAMATURGE IRLANDAIS (1856-1950)

« Je l’ai étudié- le merveilleux homme – et à mon avis, loin d’être un anté-christ, il mérite le titre de Sauveur de l’humanité ». Extrait de : Georges Bernard Shaw dans The Genuine Islam.

MAHATMA GANDHI, DIRIGEANT POLITIQUE DE L’INDE (1869-1948)

« Plus j’étudie plus j’apprends que la force de 1’Islam ne se puise pas dans l’épée ». Extrait de : Young Indiâ.MAHATMA GANDHI, DIRIGEANT POLITIQUE DE L’INDE (1869-1948)

Léon Tolstoï (Lev Nikolaïevitch Tolstoï) (1828-1910) écrivain russe parlant du Prophète Mouhammad ﷺ :

J’ai lu passionnément ton excellent sermon

qui m’a énormément plu, et je me presse

de répondre, en déclarant ma grande 

joie d’avoir une liaison avec un aussi grand

homme que toi.

 I.2 Aux origines du développement personnel

Le développement personnel est historiquement né dans les années 1960, à Esalen, en Californie (États-Unis).

Cependant, bien avant cette période, Dale Breckenridge Carnegie, né Dale Harbison Carnagey le 24 novembre 1888 à Maryville (Missouri) et décédé le 1er novembre 1955 à Forest Hills, dans l’Etat de New York, s’est imposé comme l’un des pionniers du développement personnel appliquée au monde de l’entreprise. Ecrivain et conférencier américain, il a développé une méthode de communication et de gestion des relations interpersonnelles qui porte aujourd’hui son nom.

Il est l’auteur du best-seller, Comment se faire des amis (How to Win Friends and Influence People), que j’ai eu le plaisir de lire, publié pour la première fois en 1936 à seulement cinq mille exemplaires et vendu, jusqu’à l’édition 58 — soit à l’été 2010 —, à quelque 40 millions d’exemplaires à travers le monde. Traduit en 37 langues, ce livre constitue une version enrichie d’un précédent ouvrage intitulé Public Speaking and Influencing Men in Business

Toutefois, la première grande figure à incarner la nouvelle vision humaniste, qui s’intéresse plus spécifiquement à tout ce qui anime et fait grandir une personne, est Abraham Maslow (1908-1970). En 1943, il élabore la célèbre pyramide des besoins en cinq niveaux. Selon lui, aucune étape ne peut être franchie tant que la précédente n’a pas été satisfaite :

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