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Environnement

Sénégal: l’Anacim alerte sur des « risques d’événements pluviométriques extrêmes » 

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« Construisez votre succès à partir de vos échecs. Le découragement et l’échec sont les étapes les plus sûres pour parvenir au succès.  » Dale Carnegie

 L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (ANACIM) alerte sur des risques d’événements pluviométriques extrêmes, particulièrement sur la façade ouest au cours de la prochaine saison des pluies.

L’ANACIM a émis cette alerte dans son bulletin de prévision saisonnière pour l’hivernage 2023 au Sénégal.

Les prévisionnistes tablent sur un cumul pluviométrique excédentaire dans la période mai-juin-juillet (MJJ) sur une bonne partie du territoire, avec un démarrage ‘’précoce’’ de l’hivernage, surtout sur la partie nord, centre et ouest du pays et normal sur le reste du territoire’’. L’installation de la saison des pluies pourrait toutefois ‘’être suivie par des pauses sèches moyennes à longues, surtout sur la partie Est’’.

Mais le cumul sera ‘’normal à excédentaire’’ sur une bonne partie du territoire sénégalais pour la période juin-juillet-août.

L’ANACIM rappelle que « les pluies saisonnières au Sénégal sont en grande partie influencées par les conditions des températures de surface de la mer (TSM) des océans Pacifique et Atlantique ». Elle souligne que « l’analyse des TSM au niveau du Pacifique montre une situation neutre avec un début de réchauffement observé sur le Pacifique Est et qui s’étendra sur tout le bassin et tendra vers une situation « El Niño » à partir du mois de mai, tout en se renforçant au cours de la saison des pluies ».

Elle signale que « sur les côtes sénégalo-mauritaniennes (…), des conditions chaudes (…) se maintiendront au cours des prochains mois ». En revanche, sur le golfe de Guinée, les conditions seront « normales à légèrement chaudes » durant toute la saison.

« La configuration des eaux de surface sur l’Atlantique (un dipôle positif) combinée aux perspectives d’une situation « El Niño» sur le Pacifique sera favorable à une bonne rentrée de la mousson en début de saison et qui baissera en intensité à partir du mois de juillet », ajoutent les prévisionnistes.

Ils annoncent qu’un autre bulletin sera ‘’émis à la fin de la troisième décade du mois de mai 2023 pour la mise à jour de la prévision sur les périodes juin-juillet-août (JJA) et juillet-août-septembre (JAS) 2023’’.

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Environnement

Sénégal : la superficie des aires marines protégées passée de 114 000 à 682 435 ha en 11 ans

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« L’homme est très-difficile à connaître ; pour ne pas se tromper, il faut ne le juger que sur les actions du moment, et seulement pour ce moment.  » Napoléon Bonaparte

La superficie totale des aires marines protégées (AMP) du Sénégal est passée de 114 000 ha en 2012 à 682 435 ha en 2023, a annoncé jeudi du directeur des aires marines communautaires protégées (DAMCP), le colonel Mamadou Sidibé.

« Le nombre d’aires marines protégées (AMP), qui était à 7 aires en 2012 est passée à 17 AMP en 2023 avec une superficie passant de 114 000 à 682 435 ha », a-t-il déclaré lors d’un atelier de  validation d’une l’étude intitulée :  »Analyse de faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal sur la base de la finance carbone ».

Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet aires marines protégées, pilotée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, de concert avec l’Agence française de développement (AFD) à Dakar.

Sur les 17 aires marines protégées dont dispose désormais le Sénégal,  « 14 AMP (82%) sont situées dans des zones de mangrove, avec des superficies à restaurer », a-t-il précisé.

Il a rappelé que le Sénégal a été désigné pour abriter le sixième congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC 6), prévue en 2027, pour  la première fois sur le continent africain.

« Dans cette perspective, a-t-il relevé,  cet atelier offrira l’opportunité de capitaliser cette étude carbone afin de l’inscrire dans les potentiels mécanismes d’autofinancement pour la conservation de la biodiversité marine et côtière ».

Le colonel Mamadou Sidibé a invité les pouvoirs publics et autres  décideurs à davantage accorder une attention particulière à la valorisation de la biodiversité et de ses services écosystémiques ainsi qu’à son intégration dans tous les aspects de la planification.

« Il est aujourd’hui établi que la conservation de la diversité biologique est dans une large mesure, tributaire de la perception du public et de la conviction des décideurs. La conservation de la diversité biologique a une valeur aussi compétitive que les ressources des secteurs dits porteurs », a-t-il fait valoir.

« Le maitre mot reste la conservation de la biodiversité au profit de la communauté et la  promotion du développement socio-économique durable des communautés riveraines des aires protégées au Sénégal et au-delà », a-t-il conclu.

La direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) a été créée en 2014.

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Environnement

Côte d’Ivoire-Agriculture: vers une méthode de production de cacao sans déforestation

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« Il n’y a point de hasard ; tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance. »Voltaire

A travers le projet Promire, la FAO appuie la Côte d’Ivoire à promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de C02. Ce projet est implémenté dans trois régions du pays, à savoir l’Agnéby-Tiassa, la Mé et la Région du Sud-Comoé.

L’agriculture contribue à la déforestation à hauteur de 62%, dont 38% à cause de la production cacaoyère.

e Projet Promire vise à promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire. Il a été lancé le 27 juillet 2021 et est mis en œuvre conjointement par la FAO et le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.

Son délai d’exécution est de cinq ans, de 2021 à 2026, et sera exécuté dans trois régions du pays, à savoir la Région de la Mé, la Région du Sud-Comoé et la Région de l’Agneby Tiassa, notamment dans 10 villages de chacune de ces régions, soit dans 30 villages au total.

L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts à travers le mécanisme REDD+, un mécanisme international auquel la Côte d’Ivoire a adhéré en juin 2011.

Les résultats attendus au terme du projet dans les trois régions, sont 3.650 ha de systèmes agroforestiers réhabilités, 1.500 ha de forêts restaurés, 4.000 hectares de paysages améliorés et l’élaboration de 23 plans de développements locaux.

La Côte d’Ivoire est un pays agricole. Des études ont montré que la culture de cacao était le principal moteur de la déforestation. 

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Environnement

Togo: l’Etat veut inscrire la lutte contre les changements climatiques dans la Loi

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„Rester soi-même, avec l’énergie du désespoir et imposer son identité, peu importait laquelle d’ailleurs, jusqu’à la destruction totale du gène de la bêtise.“ —  Ken Bugul

Au Togo, le gouvernement veut introduire une loi afin de renforcer la lutte contre les changements climatiques. Le gouvernement a adopté en conseil des ministres un avant-projet de loi « portant lutte contre les changements climatiques« .

« Il est apparu nécessaire de prendre des mesures visant à renforcer la mise en œuvre des activités à fort potentiel de réduction des gaz à effet de serre ainsi que la promotion du développement des technologies innovantes en matière de changements climatiques », indique le gouvernement dans le communiqué sanctionnant les travaux.

Cette adoption s’inscrit, du reste, « dans le cadre des réformes prioritaires inscrites dans la feuille de route gouvernementale », notamment en lien avec la législation environnementale.

Notons que ce projet de loi, qui devra désormais avoir l’approbation de l’assemblée, fait suite à l’adoption d’un décret par l’exécutif il y a à peine quelques mois pour stimuler le stockage de carbone au Togo, toujours en lien avec la lutte contre les changements climatiques.

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