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Environnement

Togo: l’Etat veut inscrire la lutte contre les changements climatiques dans la Loi

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„Rester soi-même, avec l’énergie du désespoir et imposer son identité, peu importait laquelle d’ailleurs, jusqu’à la destruction totale du gène de la bêtise.“ —  Ken Bugul

Au Togo, le gouvernement veut introduire une loi afin de renforcer la lutte contre les changements climatiques. Le gouvernement a adopté en conseil des ministres un avant-projet de loi « portant lutte contre les changements climatiques« .

« Il est apparu nécessaire de prendre des mesures visant à renforcer la mise en œuvre des activités à fort potentiel de réduction des gaz à effet de serre ainsi que la promotion du développement des technologies innovantes en matière de changements climatiques », indique le gouvernement dans le communiqué sanctionnant les travaux.

Cette adoption s’inscrit, du reste, « dans le cadre des réformes prioritaires inscrites dans la feuille de route gouvernementale », notamment en lien avec la législation environnementale.

Notons que ce projet de loi, qui devra désormais avoir l’approbation de l’assemblée, fait suite à l’adoption d’un décret par l’exécutif il y a à peine quelques mois pour stimuler le stockage de carbone au Togo, toujours en lien avec la lutte contre les changements climatiques.

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Environnement

Sénégal : la superficie des aires marines protégées passée de 114 000 à 682 435 ha en 11 ans

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« L’homme est très-difficile à connaître ; pour ne pas se tromper, il faut ne le juger que sur les actions du moment, et seulement pour ce moment.  » Napoléon Bonaparte

La superficie totale des aires marines protégées (AMP) du Sénégal est passée de 114 000 ha en 2012 à 682 435 ha en 2023, a annoncé jeudi du directeur des aires marines communautaires protégées (DAMCP), le colonel Mamadou Sidibé.

« Le nombre d’aires marines protégées (AMP), qui était à 7 aires en 2012 est passée à 17 AMP en 2023 avec une superficie passant de 114 000 à 682 435 ha », a-t-il déclaré lors d’un atelier de  validation d’une l’étude intitulée :  »Analyse de faisabilité des différentes options de financement de la restauration des mangroves au Sénégal sur la base de la finance carbone ».

Cette étude a été réalisée dans le cadre du projet aires marines protégées, pilotée par le ministère de l’Environnement, du Développement durable et de la Transition écologique, de concert avec l’Agence française de développement (AFD) à Dakar.

Sur les 17 aires marines protégées dont dispose désormais le Sénégal,  « 14 AMP (82%) sont situées dans des zones de mangrove, avec des superficies à restaurer », a-t-il précisé.

Il a rappelé que le Sénégal a été désigné pour abriter le sixième congrès international sur les aires marines protégées (IMPAC 6), prévue en 2027, pour  la première fois sur le continent africain.

« Dans cette perspective, a-t-il relevé,  cet atelier offrira l’opportunité de capitaliser cette étude carbone afin de l’inscrire dans les potentiels mécanismes d’autofinancement pour la conservation de la biodiversité marine et côtière ».

Le colonel Mamadou Sidibé a invité les pouvoirs publics et autres  décideurs à davantage accorder une attention particulière à la valorisation de la biodiversité et de ses services écosystémiques ainsi qu’à son intégration dans tous les aspects de la planification.

« Il est aujourd’hui établi que la conservation de la diversité biologique est dans une large mesure, tributaire de la perception du public et de la conviction des décideurs. La conservation de la diversité biologique a une valeur aussi compétitive que les ressources des secteurs dits porteurs », a-t-il fait valoir.

« Le maitre mot reste la conservation de la biodiversité au profit de la communauté et la  promotion du développement socio-économique durable des communautés riveraines des aires protégées au Sénégal et au-delà », a-t-il conclu.

La direction des aires marines communautaires protégées (DAMCP) a été créée en 2014.

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Environnement

Côte d’Ivoire-Agriculture: vers une méthode de production de cacao sans déforestation

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« Il n’y a point de hasard ; tout est épreuve, ou punition, ou récompense, ou prévoyance. »Voltaire

A travers le projet Promire, la FAO appuie la Côte d’Ivoire à promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de C02. Ce projet est implémenté dans trois régions du pays, à savoir l’Agnéby-Tiassa, la Mé et la Région du Sud-Comoé.

L’agriculture contribue à la déforestation à hauteur de 62%, dont 38% à cause de la production cacaoyère.

e Projet Promire vise à promouvoir une production de cacao sans déforestation pour réduire les émissions de gaz à effet de serre en Côte d’Ivoire. Il a été lancé le 27 juillet 2021 et est mis en œuvre conjointement par la FAO et le ministère ivoirien de l’Environnement et du développement durable.

Son délai d’exécution est de cinq ans, de 2021 à 2026, et sera exécuté dans trois régions du pays, à savoir la Région de la Mé, la Région du Sud-Comoé et la Région de l’Agneby Tiassa, notamment dans 10 villages de chacune de ces régions, soit dans 30 villages au total.

L’objectif principal de ce projet est de contribuer à la réduction des émissions de gaz à effet de serre issues de la déforestation et de la dégradation des forêts à travers le mécanisme REDD+, un mécanisme international auquel la Côte d’Ivoire a adhéré en juin 2011.

Les résultats attendus au terme du projet dans les trois régions, sont 3.650 ha de systèmes agroforestiers réhabilités, 1.500 ha de forêts restaurés, 4.000 hectares de paysages améliorés et l’élaboration de 23 plans de développements locaux.

La Côte d’Ivoire est un pays agricole. Des études ont montré que la culture de cacao était le principal moteur de la déforestation. 

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Environnement

Sénégal: Baisse de la pluviométrie d’ici à l’horizon 2035 selon une étude 

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„Rester soi-même, avec l’énergie du désespoir et imposer son identité, peu importait laquelle d’ailleurs, jusqu’à la destruction totale du gène de la bêtise.“ —  Ken Bugul

Des études menées dans le cadre du Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal dans cinq régions éco-géographiques ont révélé une augmentation générales des températures et une baisse de la pluviométrie d’ici à 2035. En cause: le changement climatique, selon Gabriel Pierre Ndiaye chargé du projet.

« Les études climatiques globales ont révélé une augmentation des températures et une baisse des précipitations d’ici 2035, voire 2050 dans toutes les régions du pays », a dit M. Ndiaye dans un entretien accordé à l’APS.

Des études ont été menées à Kaffrine, à Ziguinchor, à Matam, à Saint-Louis et à Kédougou.

Lancé en 2019 pour une durée de trois ans, le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal a été prolongé jusqu’en mars 2023. Il plaide pour l’intégration des risques des changements climatiques dans la planification et la budgétisation des Etats.

Les études de vulnérabilité se sont déroulées dans cinq secteurs de développement, à partir de plusieurs modélisations climatiques sur la base des émissions de gaz, de l’augmentation des températures, ou encore de l’évolution des précipitations, a précisé le coordonnateur du projet.

Il a indiqué que les résultats de l’étude dans le secteur de l’agriculture, ont montré une baisse des rendements agricoles et une salinisation des terres notamment à Kaffrine et à Matam. Pour la santé, il est apparu une recrudescence de certaines maladies, comme le paludisme ou encore la fièvre de la vallée du Rift dans le nord du pays.

Selon Gabriel Pierre Ndiaye, « la baisse des précipitations et l’augmentation des températures favorisent l’apparition de certaines maladies ». « Les inondations récurrentes sont à l’origine de la dégradation de certaines infrastructures des transports terrestres. La forte canicule va impacter sur la durée de vie de nos routes » a-t-il ajouté.

Le Projet d’appui au plan national d’adaptation du Sénégal est financé par le Fonds mondial pour l’environnement et le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD).

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