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Politique

Les Mauritaniens appelés aux urnes ce samedi

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« Soyez une lampe, ou un canot de sauvetage, ou une échelle. Aidez l’âme de quelqu’un à guérir. » Rumi

Ce samedi 13 mai, les Mauritaniens vont élire leurs députés, conseils régionaux et conseils municipaux à l’occasion du premier scrutin organisé depuis l’accession au pouvoir en 2019 du président Mohamed Ould Ghazouani.

Les 1,8 millions d’électeurs choisiront leurs élus parmi les vingt-cinq formations politiques en lice pour ces élections législatives, régionales et municipales.

Au total, 176 députés, 15 conseils régionaux et 238 conseils municipaux seront élus à l’issue de ce vote. Un second tour est prévu le 27 mai pour la moitié des 176 députés que compte l’Assemblée nationale.

De nombreux observateurs considèrent ces joutes électorales comme un test pour Mohamed Ould Ghazouani qui devrait solliciter un second mandat auprès de ses concitoyens à la présidentielle de 2024.

Mais, le parti de la majorité présidentielle devrait largement l’emporter. El Insaf est en effet la seule formation politique à avoir présenté des candidats dans toutes les circonscriptions.

Le mouvement islamiste Tewassoul, premier parti d’opposition dans l’Assemblée sortante, et le Sawab, d’obédience nationaliste arabe, allié avec le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid, deuxième de la dernière présidentielle, dont la formation n’est pas autorisée, sont les principaux challengers d’El Insaf.

L’innovation majeure de ces élections est l’obligation pour chaque parti de présenter une liste nationale jeune avec des candidats âgés de moins de 35 ans. Une liste leur accordant d’office 11 députés sera fournie le jour du vote.

Les formations en compétitions devront également désigner au moins deux personnes en situation de handicap parmi leurs candidats.

La campagne qui s’est terminée jeudi 11 mai s’est déroulée sans violence et on s’attend à un scrutin sans heurts. Les résultats officiels devraient être communiqués 48 heures après le scrutin.

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Politique

Un tribunal tunisien autorise Imed Daimi à se présenter à l’élection présidentielle

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Le tribunal administratif tunisien a confirmé vendredi l’appel de l’éminent politicien Imed Daimi pour qu’il soit autorisé à revenir dans la course à l’élection présidentielle prévue le 6 octobre, a déclaré M. Daimi.

L’Assemblée générale judiciaire du Tribunal administratif a en effet accepté, sur la forme et sur le fonds, le recours déposé par Imed Daimi.

Ce recours annule la décision de l’Instance supérieure indépendante pour les élections de l’éjecter de la course à l’élection présidentielle et annule également le verdict prononcé par le Tribunal administratif, en première instance.

Après cette décision, six candidats sont désormais en lice pour la présidentielle, à savoir Kais Saied, Zouhaier Maghzaoui, Ayachi Zammel, Abdeltif Mekki, Mondher Zenaidi et Imed Daimi.

La liste définitive des candidats à l’élection présidentielle sera dévoilée au plus tard la semaine prochaine.

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Politique

Niger: un an après le coup d’État, le général Tiani dresse son bilan

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Cela fait tout juste un an ce vendredi 26 juillet que la junte militaire du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP) a pris le pouvoir au Niger, avec un coup d’État militaire qui a renversé le président Mohamed Bazoum.

Le général Abdourahamane Tiani, président du CNSP, a prononcé un discours jeudi soir à cette occasion sur la télévision d’État RTN. Aucune annonce, mais une rétrospective en forme de satisfecit.

Le général Tiani a commencé par justifier le coup d’État qu’il a dirigé il y a un an par les « menaces existentielles » qui pesaient sur le pays, à commencer par « les obscurs rivages du terrorisme », en dépit du « placement du pays sous tutelle des bases militaires étrangères. »

Le général Tiani a également cité le « pillage des ressources », attribuées au régime déchu, présenté comme « vassalisé » par « l’ancienne puissance coloniale » – la France n’étant pas nommément citée.

Pour répondre à ce qui est présenté comme l’« immense espoir » suscité par ce coup d’État, le général Tiani affirme avoir lancé la « refondation » du pays autour de quatre axes : le renforcement de la sécurité et de la cohésion sociale, la promotion de la bonne gouvernance, le développement des bases de production et l’accélération des réformes sociales. Le président du CNSP affirme avoir pour cela « tiré les leçons de l’impact des sanctions illégales, iniques et inhumaines d’une Cédéao aux ordres. »

Sur le plan de la défense, « la montée en puissance de nos forces sur le théâtre des opérations ne fait plus aucun doute », estime le général Tiani. Dans la lutte contre le terrorisme ou contre le grand banditisme, « nos forces de sécurité engrangent des succès », a-t-il encore martelé, tout en rendant « hommage » aux « lourds sacrifices consentis » par les soldats nigériens. Le général Tiani a promis de poursuivre le renforcement des capacités des forces armées avec l’« acquisition des moyens requis. »

Estimant que la conquête de la souveraineté passe avant tout par l’exploitation des ressources nationales, le général Tiani a cité le lancement d’un programme d’irrigation, et l’engagement des autorités à utiliser prioritairement les personnels et entreprises locales dans l’exploitation des ressources naturelles.

« Toute société minière ou pétrolière (…) se verra retirer son permis » si elle viole les dispositions légales, a également affirmé le général Tiani, en prenant plusieurs exemples, dont celui d’Imouraren. Et de promettre le lancement prochain d’une raffinerie de pétrole et d’un complexe pétrochimique à Dosso.

Sur le plan géopolitique, le général Tiani s’est réjoui de la création, au début du mois, avec le Burkina Faso et le Mali, de la Confédération des États du Sahel, « malgré les embûches posés par ceux que notre indépendance dérange ». Le général Tiani a ainsi remercié le président burkinabè de transition, le capitaine Ibrahim Traoré, et le président malien de transition, le colonel Assimi Goïta, « pour l’œuvre titanesque accomplie malgré toutes les menaces proférées et les complots ourdis ». Le général Tiani a réaffirmé l’engagement des trois pays sur le chemin « de la rupture avec l’ordre néocolonial » : « aucun État, aucune organisation inter-étatique ne nous dictera la conduite à tenir. (…) Notre marche vers la souveraineté pleine et entière est inexorable. »

Et de conclure en citant une série de mesures formant le bilan de cette première année au pouvoir : la dénonciation des accords de Défense qui liaient le Niger à la France, le renvoi de l’ambassadeur de France, la suspension de « certains médias propagandistes français » (RFI et France 24), le retrait du G5 Sahel, l’abrogation de la loi sur les trafics illicites de migrants, le retrait de la Cédéao, la dénonciation de l’accord militaire avec le Bénin, la nationalisation de la société nationale des eaux, la dénonciation de la convention fiscale établie avec la France, ou encore la dénonciation de l’accord sur le statut du personnel militaire des États-Unis.

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Politique

Sénégal: Le Président de l’assemblée nationale convoque les membres du bureau convoqués

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Le président de l’Assemblée nationale Amadou Mame Diop a convoqué en réunion les membres du bureau à la salle de conférence de la Présidence. La rencontre est prévue, ce vendredi 26 juillet 2024.

Sur la convocation publiée, ce jeudi 25 juillet, il est précisé comme ordre du jour : « Informations ». Sans autre précision.

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