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Politique

Soudan : reprise des combats à Khartoum

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« La facilité avec laquelle nous renonçons, souvent, à notre culture ne s’explique que par notre ignorance de celle-ci, et non par une attitude progressiste adoptée en connaissance de cause. » Cheich Anta Diop

Les hostilités ont repris à Khartoum, la capitale du Soudan après une brève accalmie, due à une trêve de courte durée négociée par la communauté internationale.

De fortes explosions accompagnées de tirs d’armes automatiques lourdes ont retenti mercredi à Khartoum et ses environs, les forces loyales au chef de la junte, Abdel Fatah al-Burhan, étant passées à l’offensive contre les combattants des Forces spéciales rapides rebelles dirigées par son rival Mohamed Hamden Dagalo.

Des informations indiquent que les deux parties ne sont pas encore totalement engagées dans la trêve, se reprochant mutuellement des « actes de provocation ».

La trêve devait entrer en vigueur lundi soir, mais des fusillades sporadiques ont été signalées à Khartoum et dans la ville jumelle voisine d’Omdurman.

Selon certaines sources, les deux parties sont convaincues qu’elles sont capables de remporter une victoire militaire.

L’accalmie des combats a permis l’évacuation de dizaines de milliers de personnes, soudanaises et non soudanaises.

Au moins 500 personnes ont trouvé la mort en plus de dix jours d’affrontements entre Burhan et les hommes de Dagalo, dans une apparente lutte pour le pouvoir.

Trois tentatives précédentes de trêve ont été ignorées par les belligérants, notamment vendredi, lorsque les Soudanais ont marqué la fin du mois sacré du jeûne ou Ramadan.

Avant les affrontements armés, des tensions ont éclaté entre les deux généraux au sujet de l’avenir de la transition vers un régime civil et de la direction des forces de sécurité soudanaises.

Le Soudan est sous régime militaire depuis des décennies et est toujours confronté à des milices armées dans la région troublée du Darfour.

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Politique

Mali : démarrage de la campagne référendaire

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« La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »Martin Luther King 

En prélude à la présidentielle censée avoir lieu en février-mars 2024, marquant ainsi la fin de la transition, les autorités maliennes ont enclenché un processus visant à adopter une nouvelle Constitution, le 18 juin prochain.

Bien que ce rôle devrait normalement revenir à la nouvelle autorité indépendante de gestion des élections (AIGE), c’est plutôt le ministère de l’Administration territoriale qui organise ce scrutin. La campagne qui s’est ouverte le vendredi dernier, devrait durer jusqu’au vendredi 16 juin 2023 à minuit.

Elle se tient dans une atmosphère très timide et tendue. Le plus étrange dans cette situation c’est que ce sont les alliés du régime du défunt président IBK renversé, en août 2020 qui semblent être en première ligne pour la victoire du « Oui » au sortir du scrutin référendaire du 18 juin prochain. Des partis comme l’Adema, le RPM, l’UM-RDA et bien d’autres formations de premier plan sous le précédent régime sont très en vue dans cette campagne.

Certaines personnalités qui étaient des privilégiées sous le régime de feu IBK comme l’éphémère président de l’Assemblée nationale, Moussa Timbiné,  ont aussi accepté de soutenir le projet de Constitution porté par les autorités de la Transition. Le cas qui suscite le plus de réaction, c’est le parti de feu Soumaïla Cissé, défunt chef de file de l’opposition malienne, Union pour la République et la Démocratie (URD) dont les deux tendances créées après la disparition de leur leader soutiennent également ce projet de texte fondamental.

Pour le moment, le camp qui prône le rejet de ce projet est très divisé. On y retrouve des figures du mouvement de contestation à l’origine du renversement de feu IBK, à savoir le Mouvement du 5 juin – Rassemblement des forces patriotiques (M5 RFP). Cette tendance est surtout conduite par l’ancien Premier ministre sous ATT, Modibo Sidibé.

A elle s’ajoutent également des partis politiques et organisations civiles signataires de « l’Appel du 20 février 2023 pour sauver le Mali » estimant que le président de la transition n’a pas la légitimité nécessaire pour modifier la constitution. Il y a aussi la Ligue Malienne des Imams et Érudits pour la Solidarité islamique au Mali (Limama) qui s’insurge contre le maintien du mot « laïcité » dans le projet constitutionnel.

Dans ce camp également on peut citer des mouvements de l’ex-rébellion qui rejettent ce projet sous prétexte qu’il ne tient pas en compte les dispositions de l’Accord de paix signé en 2015. Ces mouvements ont même affirmé leur volonté d’empêcher la tenue du scrutin référendaire sur les territoires sous leur contrôle, dans le nord du Mali.

C’est dans ce contexte politique et social très tendu que ce tient la campagne en vue du référendum constitutionnel prévu le 18 juin prochain. Certains redoutent que ce projet, une fois adopté ne soit une manœuvre permettant aux militaires de se maintenir au pouvoir.

En effet, l’entrée en vigueur de cette loi fondamentale va abroger certains textes comme la Constitution du 25 février 1992 et la Charte de l’actuel Transition qui contiennent des dispositions rendant difficile la participation des militaires au pouvoir au prochain scrutin présidentiel en 2024. Sans compter le fait que ces textes ne leur garantissaient une amnistie totale en lien avec les deux coups d’Etat perpétrés en août 2020 et mai 2021.

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Côte d’Ivoire : le procureur de la République nommé au Conseil constitutionnel

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« La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »Martin Luther King

Le président de la République, Alassane Ouattara, a nommé ce mardi 6 juin 2023 par décret trois nouveaux conseillers au Conseil constitutionnel.

Le président Ouattara a nommé l’ex-ministre de la Justice Aimée Zebeyoux (magistrat hors hiérarchie), Richard Christophe Adou (magistrat hors hiérarchie) et Sébastien Yédoh Lath, enseignant-chercheur en droit public, agrégé des facultés de Droit.

Selon une source judiciaire, le magistrat hors hiérarchie Richard Christophe Adou nommé conseiller au Conseil constitutionnel est l’actuel procureur de la République. D’ici à sa prise de fonction le 27 juillet 2023, il pourrait être remplacé.

Ces nominations ont lieu dans le cadre du renouvellement des membres du Conseil constitutionnel. Composé de sept membres, cette institution qui régule le fonctionnement des pouvoirs publics, proclame également les résultats définitifs à l’élection présidentielle.

Le chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, a nommé le 9 mai 2023 par décret le magistrat hors hiérarchie, Chantal Nanaba Camara, à la tête du Conseil constitutionnel. Elle est la première femme à présider le Conseil constitutionnel de Côte d’Ivoire.

Chantal Nanaba Camara succède à compter du 21 juillet 2023 à M. Mamadou Koné, en poste depuis le 12 mars 2015, après la démission de Francis Wodié. Ce dernier avait assuré son intérim pendant deux ans, avant d’être confirmé à ce poste pour un mandat de six ans.

Ces trois nouvelles personnalités intègrent le collège des juges électoraux pour une durée de six ans à partir du 27 juillet 2023. Ils viennent remplacer les conseillers Jacqueline Oble, Ali Touré et Vincent Koua qui sont en fin de mandat.

 

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Politique

Sénégal: Khalifa Sall appelle à dépasser les clivages

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« La non-violence est une arme puissante et juste, qui tranche sans blesser et ennoblit l’homme qui la manie. C’est une épée qui guérit. »Martin Luther King 

Salam
« Mes chers compatriotes,

C’est avec le cœur lourd que nous avons vécu les événements de ces derniers jours. 
J’adresse mes condoléances aux familles des victimes et formule des prières de prompt rétablissement aux nombreux blessés. 

Le décès de nos enfants et la grande tristesse qui s’installe dans leurs familles constituent de grosses balafres. 

Ces événements désastreux sont hélas le fruit d’une rupture de confiance entre acteurs politiques et de frustrations accumulées depuis que la sélection des protagonistes politiques aux joutes électorales est devenue une règle. 

Elle a fini de diviser notre pays en camps retranchés dans leurs certitudes.

La haine est en train de prendre le pas sur le bon sens, et finit par faire le lit de tous les outrages, de tous les excès. Il nous faut sortir de cet engrenage en passe de mener notre pays dans l’abîme.

Mes chers concitoyens

J’appelle le président de la République à prendre de la hauteur en mettant en avant la primauté de l’intérêt national.


Qu’il sache que, de par sa fonction, il est comptable des colères et des angoisses de son peuple. Il lui faut, en « bon médecin », prendre le pouls de ses concitoyens et prescrire la bonne posologie. C’est une obligation morale vis-à-vis de ce grand peuple qui lui a tout donné. Et la bonne ordonnance consiste à : organiser des élections libres et transparentes, des élections inclusives où seul le peuple aura le dernier mot. 

Mes chers compatriotes

Dans ce contexte de montée des périls, la réconciliation des Sénégalais doit être le maître-mot. Il ne peut y avoir d’idéal commun si les cœurs ne sont pas apaisés, si les différences dressent des barricades. 

La République, garante de la cohésion sociale, est la meilleure promesse que nous pouvons faire à notre peuple. 

C’est pourquoi nous devons construire l’avenir avec tous les Sénégalais, autour des principes fondamentaux de la République et qui serve la démocratie et le peuple. 

Notre devoir est de réconcilier les Sénégalais et de mobiliser les énergies, toutes les énergies, pour le grand dessein national. »

Khalifa Ababacar Sall


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