santé et bien-être
Des efforts accrus doivent être déployés à l’échelle mondiale pour endiguer la menace croissante que représente le paludisme

“Le seul intérêt de l’argent est son emploi.”Benjamin Franklin
De nouvelles données de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) révèlent qu’environ 2,2 milliards de cas de paludisme et 12,7 millions de décès dus à cette maladie ont été évités depuis 2000. Toutefois, la maladie constitue toujours une grave menace pour la santé dans le monde, en particulier dans la Région africaine de l’OMS.
Selon le dernier Rapport sur le paludisme dans le monde de l’OMS, on estimait à 263 millions le nombre de cas de paludisme et à 597 000 le nombre de décès dus à cette maladie dans le monde en 2023. Cela représente environ 11 millions de cas de plus qu’en 2022, et presque le même nombre de décès. Environ 95 % des décès sont survenus dans la Région africaine de l’OMS, où de nombreuses personnes à risque n’ont toujours pas accès aux services requis pour prévenir, détecter et traiter cette maladie.
« Personne ne devrait mourir du paludisme. Pourtant, cette maladie continue de nuire de manière disproportionnée aux personnes vivant dans la Région africaine, en particulier aux jeunes enfants et aux femmes enceintes », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Un ensemble plus vaste d’outils salvateurs offre désormais une meilleure protection contre cette maladie, mais il reste nécessaire de mener des actions renforcées et d’engager des investissements accrus dans les pays africains durement touchés pour endiguer la menace. »
Des progrès manifestes dans de nombreux pays
En novembre 2024, 44 pays et 1 territoire ont été certifiés exempts de paludisme par l’OMS, et de nombreux autres se dirigent peu à peu vers cet objectif. Sur les 83 pays d’endémie palustre, 25 pays signalent aujourd’hui moins de 10 cas de paludisme par an, contre 4 pays en 2000.
Depuis 2015, la Région africaine de l’OMS a par ailleurs enregistré une réduction de 16 % de son taux de mortalité palustre. Cependant, le taux de 52,4 décès pour 100 000 personnes à risque en 2023 (estimation) reste plus de deux fois supérieur à l’objectif de 23 décès pour 100 000 personnes fixé dans la Stratégie technique mondiale de lutte contre le paludisme 2016-2030, et davantage d’efforts doivent être consentis.
Cette année, les ministres de la santé des 11 pays africains assumant les deux tiers de la charge mondiale du paludisme (Burkina Faso, Cameroun, Ghana, Mali, Mozambique, Niger, Nigéria, Ouganda, République démocratique du Congo, République-Unie de Tanzanie et Soudan) ont signé une déclaration dans laquelle ils s’engageaient à réduire durablement et équitablement la charge de morbidité et à s’attaquer aux causes profondes en consolidant les systèmes de santé nationaux, en renforçant la coordination et en garantissant une utilisation stratégique de l’information, entre autres mesures.
Un recours élargi à des outils efficaces fait renaître l’espoir
Parallèlement à l’intensification de l’engagement politique, le déploiement à plus grande échelle d’outils recommandés par l’OMS est en passe de permettre de nouvelles avancées dans les pays d’endémie palustre. En décembre 2024, 17 pays avaient intégré le vaccin antipaludique à leurs programmes nationaux de vaccination de l’enfant. La généralisation des vaccins en Afrique devrait sauver des dizaines de milliers de jeunes vies chaque année.
Les moustiquaires de nouvelle génération, qui apportent une meilleure protection contre le paludisme que les moustiquaires imprégnées uniquement d’un pyréthrinoïde, sont de plus en plus accessibles, ce qui favorise la lutte contre la résistance des moustiques aux pyréthrinoïdes. En 2023, ces nouveaux types de moustiquaires représentaient 78 % des 195 millions de moustiquaires livrées en Afrique subsaharienne, contre 59 % en 2022.
Le financement demeure un obstacle majeur aux progrès futurs
Le financement de la lutte contre le paludisme à l’échelle mondiale reste insuffisant pour inverser les tendances actuelles, en particulier dans les pays africains durement touchés. En 2023, le financement total a atteint environ 4 milliards de dollars des États-Unis (USD), ce qui est bien en deçà de l’objectif de financement de 8,3 milliards USD établi dans le cadre de la Stratégie technique mondiale. L’insuffisance des fonds alloués a entraîné une prise en charge bien insuffisante des moustiquaires imprégnées d’insecticide, des médicaments et d’autres outils salvateurs, situation dont les personnes les plus vulnérables face à la maladie ont le plus souffert.
Au-delà du financement, les pays d’endémie palustre continuent de se heurter à des systèmes de santé fragiles, à une surveillance insuffisante et à des menaces biologiques croissantes telles que la résistance aux médicaments et aux insecticides. Dans de nombreuses régions, les conflits, la violence, les catastrophes naturelles, les changements climatiques et les déplacements de population exacerbent les inégalités en matière de santé déjà omniprésentes auxquelles sont confrontées les personnes les plus exposées au paludisme, notamment les femmes et les filles enceintes, les enfants de moins de 5 ans, les peuples autochtones, les migrants, les personnes handicapées et les personnes vivant dans des zones reculées où l’accès aux soins de santé est limité.
Combler les lacunes dans la prise en charge du paludisme au moyen d’actions fondées sur l’équité
Le Rapport sur le paludisme dans le monde de cette année souligne la nécessité d’une riposte plus inclusive et plus efficace pour atteindre les personnes les plus vulnérables face à la maladie. L’OMS demande instamment aux pays d’accorder un degré de priorité élevé aux soins de santé primaires, qui constituent le fondement de systèmes de santé équitables et efficaces. Les pays sont encouragés à adopter des stratégies qui s’attaquent aux causes profondes du paludisme en remédiant aux inégalités de genre et en agissant sur d’autres déterminants de la santé.
L’OMS appelle par ailleurs à investir dans des systèmes de données robustes permettant de procéder au suivi des inégalités en matière de santé, notamment par la collecte et l’analyse de données ventilées selon le sexe, l’âge et d’autres caractéristiques sociales. L’équité, l’égalité des genres et les droits humains devraient être les pierres angulaires de l’innovation en matière de lutte contre le paludisme, et les personnes les plus touchées par cette maladie devraient être associées à la conception et à l’évaluation de nouveaux outils et de nouvelles approches.
santé et bien-être
L’OMS et le Medicines Patent Pool annoncent un accord de sous-licence pour la technologie de tests de diagnostic rapides

« Rester soi-même dans un monde qui tente constamment de te changer est le plus grand accomplissement. » Ralph Waldo Emerson
L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et le Medicines Patent Pool (MPP) ont annoncé aujourd’hui un accord de sous-licence entre le MPP et une société nigériane de technologies de la santé, Codix Bio, pour commencer le développement et la fabrication de tests de diagnostic rapides (TDR) utilisant la technologie transférée par le fabricant mondial de produits de diagnostic in vitro, SD Biosensor.
Cet accord contribuera à faire progresser l’accès équitable à des outils de diagnostic vitaux grâce à la production locale, en augmentant la capacité de fabrication dans la Région africaine.
La nouvelle technologie de TDR est particulièrement utile pour les pays à revenu faible ou intermédiaire, car elle est facile à utiliser dans les établissements de santé et ne nécessite pas d’équipement supplémentaire.
Les tests sont très sensibles et peuvent générer des résultats en 20 minutes. Codix Bio se concentrera d’abord sur la production de TDR pour le VIH, mais cette technologie peut également être utilisée pour la fabrication de tests de diagnostic du paludisme et de la syphilis, entre autres.
Elle peut également être rapidement adaptée pour d’autres maladies, ce qui s’avérera précieux en cas d’urgences sanitaires et de pandémies, et contribura à améliorer la sécurité et l’équité en matière de santé.
« La sous-licence de la technologie de TDR de SD Biosensor marque une étape majeure dans le renforcement des capacités de fabrication dans les régions où elle est le plus nécessaire », a déclaré la Dre Yukiko Nakatani, Sous-Directrice générale de l’OMS, Accès aux médicaments et aux produits de santé.
« Elle peut contribuer à faire progresser les engagements mondiaux pris lors de l’Assemblée mondiale de la Santé de 2023 pour promouvoir un accès équitable aux produits de diagnostic en tant que pierre angulaire de la couverture sanitaire universelle et de la préparation aux pandémies ».
« Nous sommes ravis d’avoir signé ce premier accord de sous-licence de TDR avec Codix Bio. Ce jour marque un grand pas en avant dans la diversification de la production des produits de diagnostic et la garantie d’un accès là où il est le plus nécessaire », a déclaré M. Charles Gore, Directeur exécutif du Medicines Patent Pool.
« Cela montre comment l’octroi de licences volontaires et le transfert coordonné de technologies peuvent autonomiser les fabricants dans les pays à revenu faible ou intermédiaire, contribuant ainsi à remodeler les chaînes d’approvisionnement mondiales pour les rendre plus équitables et plus résilientes. »
santé et bien-être
Centrafrique : L’Etat et les Nations Unies signent un projet pour accélérer l’accès à la Couverture Sanitaire Universelle

« Ceux qui ne font rien ne se trompent jamais. » – Théodore de Banville
Le Gouvernement de la République Centrafricaine a franchi une étape majeure vers le renforcement de son système de santé avec la signature officielle du projet intitulé « Accélération de l’accès à la Couverture Sanitaire Universelle à travers la mobilisation des Volontaires des Nations Unies (2025–2027) ». Ce projet ambitieux vise à combler le déficit en ressources humaines qualifiées dans le secteur de la santé.
La cérémonie de signature s’est tenue ce jour au bureau de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) à Bangui, entre le Dr Pierre SOMSE, Ministre de la Santé et de la Population, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en République Centrafricaine, Monsieur Mohamed Ag Ayoya, et la Représentante de l’OMS, Dr Marie Roseline Darnycka BELIZAIRE.
Le projet en chiffres et objectifs :
Ce partenariat stratégique prévoit le recrutement et le déploiement de 546 Volontaires des Nations Unies (VNU) dans les structures sanitaires des sept régions sanitaires du pays. Ces VNU, spécialisés en gynécologie-obstétrique, chirurgie, anesthésie-réanimation et pédiatrie, viendront combler les lacunes en matière de spécialités médicales dans des régions où l’accès aux soins reste limité.
En collaborant avec le Ministère de la Santé, l’OMS et le système des Nations Unies, l’objectif est de renforcer la résilience du pays et d’assurer un accès universel aux soins de santé.
La majorité des Volontaires seront déployés dans les zones rurales et reculées, où les besoins sont les plus urgents. Le projet prévoit le recrutement de 62 gynécologues, 62 pédiatres, 57 réanimateurs anesthésistes, 67 chirurgiens, 5 chirurgiens-dentistes, 5 médecins ophtalmologues, 5 médecins ORL, 176 sages-femmes diplômées d’État et 102 spécialistes diplômés d’État.
Le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies en RCA, Mohamed Ag Ayoya, a expliqué que ce projet n’a pas pour but de remplacer les capacités locales, mais de les compléter. Il a précisé que cela s’inscrit pleinement dans le cadre des efforts du Gouvernement centrafricain pour renforcer les ressources humaines en santé, notamment en permettant aux communautés les plus éloignées d’avoir accès aux soins.
Il a également salué les efforts du Gouvernement pour garantir que les Centrafricains soient formés dans tous les domaines de la santé, tout en soulignant que la capacité nationale actuelle ne permet pas d’assurer la présence d’un professionnel de santé dans toutes les localités du pays.
Aligné sur les priorités du Plan National de Développement Sanitaire III (PNDS III), ce projet marque un pas important vers l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) à l’horizon 2030, particulièrement en ce qui concerne l’accès universel à des soins de santé de qualité.
santé et bien-être
Mozambique: La digitalisation révolutionne la riposte du paludisme

« Il arrive souvent de ne rien obtenir parce que l’on ne tente rien ».Jacques Deval
Filipe Basílio, responsable du suivi et de l’évaluation du programme de lutte contre le paludisme dans la province de Nampula, au nord du Mozambique, rappelle la tâche difficile de collecte et d’analyse des données dans son travail quotidien : « Tous les outils de tenue de dossiers étaient manuels et il fallait beaucoup de temps pour que les données parviennent au ministère. En effet, les distributeurs communautaires soumettaient leurs rapports à leur superviseur en fin de journée. Celui-ci les transmettait ensuite au niveau du district, puis au niveau provincial. Ce n’est qu’après toutes ces étapes que le ministère recevait les informations », explique-t-il.
Le Ministère de la santé du pays a été confronté à un énorme défi dans le traitement de grands volumes de données provenant de plusieurs domaines de son programme de lutte contre le paludisme. Les autorités sanitaires ont été submergées par de grands volumes de données provenant de diverses sources, ce qui a rendu la collecte et l’analyse des données dispersées et laborieuses, réduisant leur capacité à répondre rapidement aux besoins des communautés.
Pour relever ce défi, le Ministère de la santé a créé en 2022 un référentiel de données appelé Système d’information intégré sur le paludisme. En intégrant ses principaux systèmes de données – données de campagne, données de supervision, données épidémiologiques et données entomologiques – et en les reliant à un tableau de bord visuel et convivial, le ministère a pu recevoir des données en temps réel du terrain, ce qui a permis d’en améliorer la qualité.
En 2023, le pays a commencé à numériser les campagnes de lutte contre le paludisme. Il a commencé par des campagnes de distribution de moustiquaires, puis de chimioprévention saisonnière du paludisme, et a terminé par des campagnes de pulvérisation intra-domiciliaire à effet rémanent. Toutes ces campagnes sont désormais entièrement numérisées et intégrées. Un utilisateur peut se connecter et consulter toutes les informations sur les campagnes, y compris la couverture et les performances, ce qui facilite énormément l’analyse. Les résultats ont été presque immédiats. La durée des campagnes, qui variait de sept à 14 jours, est ainsi tombée à seulement cinq jours.
« Nous analysons les données et savons ce qui se passe en temps réel », explique le Dr Baltazar Candrinho, directeur du Programme national de lutte contre le paludisme au Mozambique. « Nous n’avons plus besoin d’attendre des jours que quelqu’un signale un problème. Nous pouvons suivre la couverture et les performances de l’équipe, et surveiller les niveaux de stock. Si un village n’a pas reçu de moustiquaires ou n’a pas été visité par nos équipes, nous savons exactement où il se trouve grâce au GPS. »
Le ministère a formé son personnel dans les 11 provinces. Il a ensuite relayé cette formation auprès des distributeurs communautaires, qui mènent des entretiens et recueillent des données au sein de leurs communautés. L’objectif est d’améliorer la collecte et l’analyse des données pour la prise de décisions au niveau des districts.
« Au niveau central, nous utilisons déjà ces données pour prendre nos décisions, mais les districts doivent faire de même. C’est un processus de changement de mentalité », explique le Dr Candrinho. Concernant la collecte, la gestion et l’enregistrement des données, le Mozambique détient l’un des programmes de lutte contre le paludisme les plus avancés au monde et est l’un des rares pays à avoir entièrement digitalisé ses trois campagnes de lutte contre le paludisme.
« Au cours de la première année d’introduction de la digitalisation, il a été difficile de trouver des distributeurs communautaires à l’aise avec les appareils mobiles, car beaucoup avaient reçu une éducation limitée », explique Basílio. « Grâce à la formation, les choses ont changé. Aujourd’hui, les membres de la communauté demandent à devenir distributeurs parce qu’ils s’intéressent au processus numérique. »
Le Mozambique est le chef de file en Afrique dans la digitalisation de la lutte contre le paludisme, établissant une référence en matière d’innovation sanitaire régionale.
« Au moment où nous exécutons le projet visant à faire progresser la mise en place de référentiels nationaux de données sur le paludisme, le Mozambique fournira des enseignements précieux et les meilleures pratiques, guidant ce qui a fonctionné et la raison pour laquelle cela a fonctionné à mesure que nous étendons les activités à d’autres pays », déclare le Dr Lawrence Kazembe, chef d’équipe du Programme de santé publique de précision au Bureau régional de l’OMS pour l’Afrique, qui met en œuvre des innovations similaires dans d’autres pays africains.
Le paludisme est endémique au Mozambique, représentant 3,4 % des cas dans le monde. Le Mozambique est le cinquième pays au monde enregistrant le plus grand nombre de cas. En 2024, plus de 11 millions de cas ont été signalés, exposant l’ensemble de la population à un risque élevé, la prévalence la plus forte de la maladie étant observée dans le nord du pays et le long de la côte de l’océan Indien.
En 2024, le pays a lancé trois campagnes de lutte contre le paludisme grâce au processus numérique, marquant une étape vers une compréhension encore plus complète du fardeau de la maladie, y compris des tendances de mortalité au sein de toutes les communautés du pays.
« Grâce à l’initiative « D’une charge élevée à un fort impact » dirigée par l’OMS, nous avons préconisé et soutenu une planification fondée sur les données et fourni des cadres pour la surveillance du paludisme, l’analyse des données, ainsi que des conseils sur la manière d’aligner la numérisation des données sur les processus de prise de décision fondés sur les lignes directrices de l’OMS », explique la Dre Eva de Carvalho, Médecin responsable du paludisme à l’OMS au Mozambique.
La numérisation permet d’utiliser des données factuelles provenant de multiples sources d’information afin d’assurer une allocation efficace des ressources aux communautés les plus touchées et aux populations vulnérables. Elle facilite l’évaluation des programmes et en améliore la performance.
Le pays prévoit d’étendre cette approche à d’autres domaines de sa réponse sanitaire. L’initiative a déjà été lancée avec le programme de lutte contre les maladies tropicales négligées. Cette approche aura en fin de compte un impact sur les résultats sanitaires pour les utilisateurs finaux, et donc sur les personnes. « À terme, si nous sommes plus efficaces, la communauté en bénéficiera certainement », explique le Dr Candrinho.
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