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Société

Justice: premier procès en Suisse ce lundi pour Tariq Ramadan, accusé de viol

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L’islamologue, sous la menace d’un procès pour viol contre quatre plaignantes en France, doit être jugé à partir de ce lundi à Genève pour des faits concernant une femme qui l’accuse de rapports sexuels non consentis, ce qu’il nie en bloc.

La plaignante suisse, qui dit vivre sous la menace et souhaite donc être appelée sous le prénom d’emprunt de «Brigitte», avait une quarantaine d’années à l’époque des faits, qui remontent à près de 15 ans.

Elle assure que l’islamologue l’a soumise à des actes sexuels brutaux accompagnés de coups et d’insultes, le soir du 28 octobre 2008, dans une chambre d’hôtel à Genève.

Tariq Ramadan, âgé de 60 ans aujourd’hui et menacé d’un procès en France pour des faits similaires, a reconnu l’avoir rencontrée mais affirmé au cours de l’enquête avoir renoncé à avoir une relation sexuelle avec elle.

L’intellectuel suisse, figure charismatique et contestée de l’islam européen, risque entre deux et dix ans de prison. Joint par l’AFP, l’un de ses avocats français, Me Philippe Ohayon, s’est refusé à tout commentaire avant ce procès très attendu, qui devrait durer deux à trois jours.

Le jugement sera prononcé le 24 mai, a précisé à l’AFP la justice genevoise. Tariq Ramadan pourra faire appel.

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Société

Sénégal : Décès du Pr. Madior Diouf, universitaire et ancien ministre

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Professeur de littérature à l’université Cheikh Anta Diop, Madior Diouf  a rendu l’âme.  Le natif de Fatick a été ministre de la Culture dans le second gouvernement de Moustapha Niasse. 

Il a été aussi secrétaire général du Rassemblement national démocratique (RND), parti créé le 3 février 1976 par Cheikh Anta Diop qui promeut une vision démocratique alternative. 

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Société

Afrique Sud: Les familles des victimes de l’apartheid intentent une action en dommages et intérêts contre le gouvernement

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Vingt-cinq familles de victimes et survivants de crimes politiques commis à l’époque de l’apartheid ont poursuivi le président sud-africain Cyril Ramaphosa et son gouvernement pour ce qu’ils considèrent comme un manquement à l’obligation d’enquêter correctement sur ces infractions et de rendre la justice.

Le groupe demande environ 167 millions de rands (9 millions de dollars) de dommages et intérêts, selon l’affaire déposée à la Haute Cour de Pretoria, la capitale, lundi, et partagée par la Fondation pour les droits de l’homme, une ONG soutenant les familles, jeudi.

Ils demandent également une ordonnance obligeant M. Ramaphosa à créer une commission d’enquête sur « l’ingérence politique qui a entraîné la suppression de plusieurs centaines de crimes graves liés au passé de l’Afrique du Sud », selon une déclaration publiée par les requérants.

Un porte-parole de M. Ramaphosa a déclaré que son équipe juridique répondrait aux documents judiciaires en conséquence et que le président n’avait jamais interféré avec le travail des agences chargées de l’application de la loi ou ne leur avait jamais ordonné de ne pas poursuivre les crimes commis à l’époque de l’apartheid.

L’Afrique du Sud a été dirigée par une minorité blanche pendant des décennies, appliquant une ségrégation raciale institutionnalisée, avant de devenir une démocratie multiraciale en 1994.

Le Congrès national africain (ANC) gouverne depuis lors, mais a été contraint l’année dernière de partager le pouvoir avec des partis plus petits après avoir perdu sa majorité lors d’une élection nationale.

Le premier requérant dans cette affaire est Lukhanyo Calata, le fils de Fort Calata, l’un des quatre militants anti-apartheid connus sous le nom des « quatre de Cradock » qui ont été tués en 1985.

Personne n’a été poursuivi dans cette affaire et une troisième enquête doit commencer cette année, mais de nombreuses personnalités liées aux meurtres sont décédées, selon la déclaration.

« La justice retardée de cette manière a fait en sorte que nos familles soient définitivement privées de justice », a déclaré M. Calata.

Parmi les autres requérants figurent deux survivants du massacre de Highgate, en 1993, au cours duquel un groupe d’hommes masqués a abattu cinq clients dans un bar d’hôtel, ainsi que les membres des familles d’autres militants anti-apartheid qui ont été tués ou qui ont disparu.

L’Afrique du Sud a mis en place sa Commission vérité et réconciliation (CVR) en 1996 pour aider à mettre au jour les violations des droits de l’homme perpétrées sous le régime de l’apartheid. Après sa dissolution en 2002, la CVR a remis une liste de plusieurs centaines de cas aux procureurs de l’État pour qu’ils poursuivent l’enquête, mais nombre d’entre eux n’ont jamais été poursuivis.

« La suppression des efforts de responsabilisation après la CVR a entraîné la perte de témoins, d’auteurs et de preuves, ce qui rend les poursuites judiciaires impossibles dans la plupart des cas et prive les survivants et les familles des victimes de leurs droits à la justice, à la vérité et à la clôture », a déclaré Odette Geldenhuys, une avocate représentant les requérants.

L’indemnisation demandée prend la forme de « dommages-intérêts constitutionnels », accordés lorsqu’un tribunal juge qu’il y a eu violation de droits constitutionnels par l’État.

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Société

Sénégal : Assistance judiciaire, le Bâtonnier déplore un encours de 3 milliards de FCFA

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Lors de la rentrée solennelle des cours et tribunaux, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Sénégal, Mamadou Seck, a mis en lumière les difficultés auxquelles le Barreau est confronté.

Selon lui, cette institution républicaine, garante des principes de l’État de droit, ne dispose pas toujours des moyens nécessaires pour remplir pleinement sa mission de service public.

« La dotation annuelle à l’assistance judiciaire, fixée à 800 millions de FCFA, n’a pas été versée depuis plusieurs années, laissant un encours de plus de 3 milliards de FCFA », a-t-il déclaré.

Il a également évoqué les nouvelles exigences communautaires, notamment la création d’une École d’avocats pour la formation initiale et continue, ainsi que la préparation à l’examen du Certificat d’aptitude à la profession d’avocat (CAPA).

Le bâtonnier a salué l’octroi d’un terrain d’un hectare à Diamniadio et d’une aide financière de 500 millions de FCFA, représentant un quart du budget nécessaire à la construction des infrastructures.

Mamadou Seck a plaidé pour un renforcement du mécanisme de l’assistance juridictionnelle, estimant qu’il pourrait permettre un maillage national conforme à la carte judiciaire et contribuer à l’emploi des jeunes. À terme, l’École d’avocats prévoit de recruter et de former au moins 100 jeunes pour la préparation au CAPA.

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