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Economie

Sénégal-Elevage : Plus de 79 milliards pour le ministère

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« Ne vous contentez pas des histoires de ceux qui vous ont précédé. Allez de l’avant et construisez votre propre histoire. » Rumi

Le budget dédié au ministère de l’élevage est estimé à 79 milliards de Cfa.

Les députés ont voté, jeudi, le projet de budget 2023 du ministère de l’Élevage et des Productions animales. Il est établit à plus de 79 milliards de Cfa.

C’est officiel, le budget 2022 du ministère de l’élévage a été voté ce jeudi 8 décembre 2022 à l’assemblée nationale. Il avoisinne presque les 80 milliards de Fcfa.

Alors avec un budget important, quels sont les chantiers importants que ces fonds vont financer ?

Jusqu’à présent, les politiques de modernisation de l’élevage au Sénégal se sont focalisées sur les soins à apporter au bétail. Des spécialistes estiment qu’il faut maintenant prendre en compte toute la chaîne de valeur et, surtout, stabiliser le bétail dans sa zone de prédilection.

1/ La maitrise de l’eau, premier impératif.

Contrairement à une idée répandue, le Sénégal regorge suffisamment d’eau de surface et dans son sous-sol.Beaucoup de sénégalais ne savent pas, certainement, que les ressources en eau les plus importantes du sous -sol de notre pays se trouvent dans le département de Linguère, pourtant réputé zone aride.

Les investissements dans ce domaine auront pour objectif, de mettre en œuvre un vaste programme d’irrigation sur l’ensemble du territoire national, de forages, de stockage des eaux de pluie et d’approvisionnement en eau potable.

Le budget de l’armée pourrait être augmenté, pour lui permettre de participer à la mise en œuvre du programme de forages, dans le cadre de son concept « Armée- Nation. »
Notre armée dispose d’un matériel de forage perfectionné qui est sous utilisé.

Après la mise en œuvre du programme du premier quinquennat, il ne devrait plus exister au Sénégal de zones où les populations n’ont pas accès à l’eau potable.
Si ce pari n’est pas gagné jusqu’à présent, c’est parce que, pour l’essentiel, le Sénégal a recours aux partenaires au développement pour les investissements relatifs à l’approvisionnement en eau potable des populations.
La tendance devrait être inversée par des investissements tirés du budget national

Article à lire

2/La reconstitution du capital semencier.

C’est un domaine sur lequel on a beaucoup épilogué et, on a toujours l’impression de faire du surplace .En dépit des tentatives des différents gouvernements, on assiste de plus en plus à une dégénérescence de la qualité des semences d’arachide, pilier de l’agriculture Sénégalaise.
De par notre expérience dans le secteur de l’agriculture, nous pensons que cette mission ne peut être directement accomplie par le ministère de l’agriculture.

Elle devrait être confiée à un service autonome, avec un cahier des charges et des moyens conséquents.
Le service de l’ANCAR (Agence Nationale de Conseil Agricole et Rural) renforcé, pourrait certainement être une solution. Il dispose déjà d’une expérience réussie dans la reconstitution du capital semencier communautaire du maïs, de l’arachide et des céréales sèches.


3/L’approvisionnement en intrants pour les cultures et la fertilisation des sols.

Le premier acte pour une solution à ce problème, devrait être la nationalisation des ICS (Industries Chimiques du Sénégal) et des phosphates de Matam. Il est difficilement acceptable que le Sénégal, disposant de matières premières pour la fabrication de certains engrais, n’arrive point à approvisionner à temps, et en quantité les paysans pendant la saison des pluies.
Ces sociétés nationalisées devront faire l’objet d’un contrôle strict et périodique, pour qu’elles ne subissent les travers de certaines autres qui les ont précédées.
Pour notre pays, la souveraineté agricole devrait commencer par une souveraineté en intrants, pour augmenter substantiellement la production.

Parallèlement, un programme de compostage national sera mis en œuvre, pour développer l’agriculture biologique.
Une attention particulière sera apportée aux études environnementales, pour limiter les effets négatifs des engrais sur l’écosystème. Des programmes de défense et de restauration des sols et, des écosystèmes fragiles seront aussi mis en œuvre.

Jusqu’à présent, les politiques de modernisation de l’élevage au Sénégal se sont focalisées sur les soins à apporter au bétail.

4/La dotation en matériel agricole.

Elle concerne deux volets ; le matériel moderne et le matériel attelé. Depuis la fin du « programme agricole », de l’époque du Président Senghor, dans les années 80, les gouvernements qui se sont succédé ont, soit peu investi pour l’acquisition de matériel agricole, soit consacré plus de moyens à l’achat de tracteurs et autres matériels modernes, au détriment du matériel attelé.
En attendant la formation en nombre suffisant des agriculteurs du futur, le matériel attelé doit être la priorité.

La méthode d’exploitation familiale à laquelle s’adonne la majorité des paysans sénégalais, ne requiert pas l’utilisation de tracteurs à grande échelle. Dans sa première phase, le plan devra équiper massivement les paysans en matériel attelé .La fabrication du matériel sera confiée à l’industrie locale et au secteur de l’artisanat. La productivité et les revenus du plus grand nombre de producteurs devraient augmenter.

5/L’encadrement des paysans.

Si l’Inde, pays que nous avons pris comme modèle, a réussi la révolution verte, c’est grâce, en partie, à la mise en œuvre d’une bonne politique d’encadrement de ses paysans.
C’est incompréhensible, que le Sénégal ait abandonné le système d’encadrement des paysans, dont la majorité est illettrée et analphabète.

Aucun pays au monde n’a réussi à développer son agriculture et son élevage sans encadrement durable des acteurs.
Pour ce faire, l’État devrait fusionner l’ANCAR et l’INADA (Agence Nationale d’Insertion et de Développement Agricole ex REVA.) Cette nouvelle structure devra établir une parfaite collaboration avec l’ISRA et les organisations de producteurs. Il s’agira, comme en Inde, d’encadrer le paysan, depuis l’acquisition des semences, jusqu’à la vente de son produit.
La gestion des semences aussi devrait être confiée à la nouvelle structure, qui mettra en place des instruments de stockage et de conservation.

Le ministère de l’agriculture pourrait directement confier la mission d’aménagement des terres à des sociétés privées, sur la base d’un appel d’offre ou d’un accord de partenariat.
En tous les cas, il a été constaté que, les coûts d ‘aménagement à l’hectare de la CSS (Compagnie Sucrière Sénégalaise) sont beaucoup moins chers que ceux de la SAED. Des gains importants pourraient ainsi être réalisés.
Le paradoxe, c’est que, pour les mêmes types d’aménagement, les coûts sont moins chers au Mali et au Burkina Faso. Et pour autant, ce sont les mêmes entreprises qui réalisent les aménagements au Sénégal.

Le service du Génie Rural, en collaboration avec les services décentralisés du ministère de l’agriculture, renforcés, DRDR (Directions Régionales du Développement Rural) et SDDR (Services Départementaux du Développement Rural), pourrait assurer le suivi des travaux d’aménagement.
L’apport de la SODEFITEX (Société de Développement et de Fibres Textiles) sera d’un intérêt certain, compte tenu de son expérience dans le domaine de la formation et de l’encadrement des paysans.

6/La formation des agriculteurs du futur.

Il s’agira de créer un collège agricole dans chaque région agro écologique. Le recrutement se fera sur la base de tests pour les élèves titulaires du BFEM et, pour les jeunes ruraux qui souhaiteraient mener des activités agricoles. Le concours ne sera pas de mise, car, il faudra former un grand nombre d’agriculteurs de type nouveau, pour remplacer progressivement les paysans actuels aux méthodes culturales archaïques et, en voie de disparition.
Ces collèges n’auront pas la même vocation que l’ENCR de Bambey qui forme des encadreurs.

L’utilisation massive de main d’œuvre n’a jamais été une solution aux problèmes de l’agriculture.
Depuis sa naissance dans le croissant fertile, indiqué plus haut, l’agriculture s’est toujours inscrite dans une trame de développement de sa productivité par l’apport de nouvelles techniques. Cette dynamique lui a toujours permis de libérer de la main d’œuvre pour d’autres secteurs.

Aujourd’hui, en France, les agriculteurs constituent moins de 4% de la population active. Ils nourrissent, tout de même, plus de 66 millions d’habitants. En Inde, pays peuplé d’environ un milliard trois cents millions d’habitants, les producteurs agricoles ne représentent que 55% de la population .Au Sénégal, 70% de la population active, constituée par des paysans, n’arrive pas à nourrir moins de 13 millions d’habitants.

La mission de ces agriculteurs du futur sera, impérativement, dans un délai bien prescrit, de permettre à notre pays d’atteindre l’autosuffisance et de tendre vers la souveraineté alimentaire.
L’État devra les accompagner en mettant à leur disposition des terres, de l’eau, des semences, des intrants et du matériel agricole. Il devra aussi les accompagner pour l’accès au marché.

7/ La création d’activités de micro agro business.

L’État devrait promouvoir un vaste programme d’activités de transformation de produits agricoles locaux. Un matériel adapté aux conditions locales de transformation pourrait être mis à la disposition des paysans et, particulièrement aux groupements féminins, a l’instar de ce qui se fait en Inde.

Le paysan aurait ainsi un double revenu de sa production ; celui tiré de la vente en l’état et celui relatif à la commercialisation du produit qui a subi une valeur ajoutée.
Pour la réussite du programme, l’ITA (Institut de Technologie Alimentaire) et l’ONFP (Office National de Formation Professionnelle) devraient être fusionnés.

La nouvelle structure aura des démembrements à l’échelle régionale et départementale, pour la formation des paysans et, particulièrement les femmes, aux techniques de transformation et de conservation des produits de l’agriculture.
Des activités non- agricoles devraient être suscitées en milieu rural.

8/ La promotion de l’horticulture.

La promotion de l’horticulture devrait être une activité phare du Plan d’Investissement. Le Sénégal disposant d’avantages comparatifs certains dans ce domaine, une politique d’exportation des produits de l’horticulture devrait être mise en œuvre. L’objectif serait de procurer plus de revenus au secteur privé ainsi qu’à l’État, pour renforcer les investissements. Cela devrait aussi permettre à notre pays de réduire sensiblement le déficit de sa balance commerciale.

9/ la modernisation de l’élevage.

L’élevage devrait faire l’objet d’un traitement particulier dans le Plan d’investissement. La base de la solution aux problèmes de l’élevage réside dans la stabulation. Quand nous aurons réussi de la stabulation, nous pouvons prétendre avoir trouvé la solution à l’essentiel des difficultés du sous-secteur. Pour cela, une Agence autonome, chargée de la stabulation et de la Modernisation de l’Élevage (ASME) devrait être créée.

L’Agence sera chargée de la construction d’une multitude d’abris couverts, principalement dans les zones à fort potentiel d’élevage. Ces abris seront dotés de systèmes d’approvisionnement en eau pour le breuvage du bétail et de parcs de vaccination. L’aliment de bétail sera subventionné par l’État et, des espaces pour des cultures fourragères y seront aménagés. L’Agence conclura un accord de partenariat avec des cabinets vétérinaires privés, pour le suivi médical du cheptel.

Le programme d’insémination artificiel sera renforcé pour une production en qualité et, en quantité de lait et de viande. L’Agence procèdera aussi à une réorganisation des circuits commerciaux du marché du lait et de la viande. Elle assurera la formation et l’encadrement des éleveurs. Elle devra en même temps, œuvrer, pour un accord de partenariat avec les mutuelles de crédits et le système bancaire, pour faciliter l’accès au crédit des éleveurs.

10/un ministère de l’agriculture fort.

Pour piloter cet ambitieux Plan d’Investissement, un ministère de l’agriculture fort devrait être créé.

On pourrait même instaurer un Vice Premier Ministre en charge de l’Agriculture, de l’Élevage et de l’Hydraulique Rurale. A défaut, le ministre de l’agriculture devrait être le seul ministre d’État du gouvernement. Le ministère serait de souveraineté et premier dans l’ordre protocolaire. Le ministre en charge de l’agriculture devrait avoir une ascendance sur les autres ministres, particulièrement sur le ministre des finances, de la bonne volonté de qui, dépend la diligence dans la mise en œuvre du Plan.

Sur la base de cette vision, le ministère de l’agriculture, sur les instructions du Chef de l’État, devra élaborer une politique de Rénovation de l’Agriculture et de l’Élevage du Sénégal, « Yeesal Mbay Ak Ciaamu Sénégal », et de manière inclusive. Les acteurs du monde rural joueront un rôle de premier plan pour l’élaboration de cette politique. Des espaces d’expression et de contribution seront créés pour les paysans et les éleveurs.

Les partis politiques au pouvoir et ceux de l’opposition seront fortement impliqués.
De par son caractère inclusif et consensuel, cette politique pourrait être consacrée « CONSTITUTION AGRICOLE DU SENEGAL. »

Nous n’avons pas la prétention d’avoir fait le tour du secteur de l’agriculture et du sous-secteur de l’élevage. Mais, nous pensons que ces orientations ci-dessus, peuvent constituer le sous bassement d’un Sénégal Nouveau ,qui pourrait être construit à partir d’un PIN (Plan d’Investissement National), dont les termes de référence seraient élaborés de façon consensuelle par l’État et les acteurs économiques et politiques de notre pays.

Avec Habib SY

Ancien ministre de l’agriculture, de l’élevage et de l’hydraulique

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La BADEA va mobiliser 10 milliards FCFA au profit des PME togolaises

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Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

Au Togo, les petites et moyennes entreprises (PME) vont bénéficier d’un appui supplémentaire de la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) pour soutenir leur développement.  Le gouvernement a en effet conclu jeudi 3 octobre, une convention d’une valeur de 10 milliards de FCFA avec la Banque de développement, en marge de la rencontre internationale Africa SME Champions Forum de Lomé, destinée au soutien aux PME. 

La signature de cet accord a été effectuée par le ministre de l’Économie et des Finances, Sani Yaya, et le Directeur général de la Banque, Sidi Ould Tah.

Cette importante facilité, s’accompagne également d’un second financement de 200 millions de FCFA, « destiné à l‘assistance technique des PME », selon les précisions du ministre de l’économie. 

« J’invite les PME à se mobiliser pour en bénéficier. », a exhorté la cheffe du gouvernement, Victoire Tomegah-Dogbe, présente lors de la signature. 

En sus de cette première entente, il a été signé une seconde convention avec l’AGF pour renforcer les garanties des PME. Les deux institutions financières vont conforter le mécanisme de garantie aux PME à travers des lignes et un intéressementau capital, a-t-on indiqué. 

Au Togo, ces accords s’annoncent quelques mois après que la BADEA, active dans plusieurs sur plusieurs projets de développement, bien que plus timide que d’autres acteurs, a annoncé son ambition de renforcer son portefeuille dans le pays.

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Le Burkina pose une condition pour la reprise des vols d’Air France

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 Un homme demanda au prophète ﷺ‬ : « Donne-moi un conseil. » Il lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » L’homme revint à la charge plusieurs fois et le Prophète lui répétait : « Ne te mets pas en colère. » Rapporté par Boukhâry.

La compagnie aérienne française a suspendu ses vols au Burkina Faso, début août 2023, à la suite des évènements survenus au Niger.

Le gouvernement va examiner la requête d’Air France, désirant reprendre ses vols au Burkina Faso, a rapporté, jeudi l’Agence d’information du Burkina (AIB).

L’AIB qui cite des « sources de premières mains » a ajouté que cette reprise est conditionnée.

Les autorités de la transition ont exigé, toujours selon l’Agence, que « le Quai d’Orsay reconsidère d’abord le classement total en rouge du pays ».

C’est ce classement par le ministère français des Affaires étrangères qui avait prévalu à la suspension des vols le 7 août 2023, quelques jours après le coup d’état au Niger qui a renversé Mohamed Bazoun.

La compagnie aérienne française avait ensuite annoncé la reprise de ses vols pour le 12 août 2023, mais l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC) lui a opposé un refus catégorique pour le motif qu’elle devrait d’abord obtenir une approbation de son nouveau programme de vols. Depuis, Air France a multiplié les prorogations de sa suspension.

Toujours selon les informations de l’AIB, l’ANAC a soumis en début octobre au ministère en charge des Transports, une requête de Air France désirant reprendre ses vols au Burkina Faso.

Le gouvernement a donc imposé le retrait du pays de la « zone rouge » avant d’y répondre favorablement.

Depuis la prise du pouvoir, en septembre 2022, par le capitaine Traoré, huit mois après le coup d’État du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba contre Roch Marc Christian Kaboré, les relations entre la France et le Burkina se sont considérablement détériorées.

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Le pétrole baisse encore après les stocks américains, inquiétudes sur la demande

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“La grande affaire et la seule qu’on doive avoir, c’est de vivre heureux.” “L’homme est né pour l’action, comme le feu tend en haut et la pierre en bas.

Les cours du pétrole poursuivent leur baisse jeudi, après leur chute de la veille en raison des craintes liées à la demande et de l’augmentation considérable des stocks d’essence aux Etats-Unis.

Vers 09H05 GMT (11H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en décembre, perdait 1,14% à 84,83 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate WTI pour livraison en novembre, baissait de 1,16% à 83,24 dollars.

La baisse des cours est en partie due à « la faiblesse des données » hebdomadaires de l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA) sur la demande d’essence aux États-Unis publiées mercredi, affirme Stephen Innes, analyste pour SPI AM.

Le rapport de l’EIA a fait ressortir le plus faible volume de livraisons d’essence aux États-Unis depuis 25 ans pour cette période de l’année. Les stocks d’essence ont progressé de 6,5 millions de barils durant la semaine achevée le 29 septembre.

« L’accumulation des stocks d’essence s’est répercutée sur les marchés du brut, dans un contexte d’inquiétude quant à une éventuelle récession en 2024 due à la hausse des taux d’intérêt« , explique M. Innes.

« Les craintes concernant la demande (…) l’emportent soudainement sur le déficit de l’offre« , qui a dominé pourtant le sentiment du marché pendant plusieurs semaines, souligne Neil Wilson, analyste de Finalto.

« Actuellement, la morosité économique est au coeur des préoccupations et constitue le principal moteur des prix« , confirme Tamas Varga, de chez PVM Energy.

La hausse des cours « amorcée au début du mois de juillet s’est brusquement interrompue la semaine dernière, même si l’Arabie saoudite et la Russie ne montrent aucun signe d’intention de revenir sur leur politique de production« , note l’analyste.

L’Arabie saoudite comme la Russie ont en effet confirmé mercredi la poursuite de leurs baisses de production et d’exportations jusqu’à la fin de l’année, Moscou précisant toutefois qu’une analyse serait menée en novembre pour déterminer s’il convient de diminuer ou d’augmenter sa coupe.

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