Economie
Economie verte : Baisse record des émissions de CO2 de 7% en 2020 liée au Covid-19

Comme quoi le coronavirus à du bon! Jamais une telle diminution n’avait été observée auparavant. Pour autant, cela ne suffit pas pour réduire le réchauffement climatique et ses impacts.
Les émissions de CO2 d’origine fossile ont connu une baisse record de 7% en 2020, liée aux mesures de confinement prises contre l’épidémie de Covid-19, selon le bilan annuel du Global carbon project (GCP) publié vendredi 11 décembre. Ce rapport s’intéresse aux émissions annuelles de CO2 d’origine fossile et à leur persistance dans l’atmosphère, responsables du changement climatique et de son lot de catastrophes.
Ce rapport est traditionnellement publié lors des conférences de l’Onu sur le climat. Cette année, sa publication intervient dans un contexte particulier, car la 26e COP prévue à Glasgow a été repoussée d’un an. Un sommet en ligne se tiendra samedi avec plusieurs chefs d’État pour marquer le cinquième anniversaire de l’accord de Paris.
Ses résultats sont aussi inédits, avec une baisse estimée à 7% des émissions mondiales de CO2 fossiles sur l’année, soit 2,4 milliards de tonnes. Au plus fort du confinement au printemps, elles ont même chuté d’environ 17% comparé à 2019. Jamais une telle diminution n’avait été observée auparavant, selon un communiqué de presse. Lors des précédentes crises mondiales (1945, 1981, 1992, 2009), elles n’avaient jamais dépassé 0,9 milliard de tonnes.
«La diminution des émissions en 2020 semble plus prononcée aux États-Unis (-12%), dans l’UE-27 (-11%) et en Inde (-9%), l’effet des restrictions Covid-19 s’ajoutant à une tendance précédente, et étant moins prononcée en Chine (-1,7%), où les mesures de restriction ont été prises au début de l’année et ont été plus limitées dans le temps», selon le communiqué. En Chine, les émissions ont augmenté de 2% en 2018. «Il n’y aurait pas eu le Covid-19, cette croissance se serait probablement poursuivie», a expliqué Philippe Ciais, chercheur au Laboratoire des sciences du climat et de l’environnement lors d’une visioconférence.
Par secteur, les réductions d’émissions de CO2 ont été plus marquées dans les transports de surface, qui représentent 21% des émissions mondiales. Elles «ont été réduites de moitié dans les pays au plus fort du confinement», selon le communiqué. Celles de l’aviation se sont effondrées de 75%. Elles ne représentent que 2,8% des émissions mondiales mais ne cessent de croître. Les émissions de l’industrie (22% des émissions mondiales) «ont été réduites de 30% dans les pays au plus fort du confinement».
Sur une période de temps plus longue, «la croissance des émissions mondiales a été de 0,9% par an en moyenne entre 2010 et 2019», après 3% par an entre 2000 et 2009. Pour autant, cela ne suffit pas pour réduire le réchauffement climatique et ses impacts, les émissions de CO2 se maintenant à des niveaux élevés. De plus, leur diminution liée à la crise du coronavirus devrait être de courte durée. «En Chine, les émissions ont déjà renoué en avril avec le niveau qu’elles avaient précédemment», indique Philippe Ciais. «On peut s’attendre à ce qu’il y ait un rebond en 2021.»
«C’est un répit temporaire», poursuit-il. «Le moyen d’atténuer le changement climatique n’est pas d’arrêter les activités mais d’accélérer la transition vers des énergies bas carbone», insiste le chercheur. De plus, la diminution des émissions de CO2 n’entraîne pas une réduction de la concentration de CO2 dans l’atmosphère, rappelle-t-il. Elle a été multipliée par près de 1,5 entre 1750 et 2019. «La grande question est de savoir si les investissements liés à la relance économique vont permettre de créer une véritable augmentation dans les énergies bas carbone et une réduction visible des émissions», indique Philippe Ciais.
Quelque 12.800 milliards de dollars ont été promis ces derniers mois, dont 11.000 par les États du G20, pour soutenir entreprises ou ménages, soit trois fois plus qu’après la crise de 2008. Mais selon quatorze instituts de recherche, les pays du G20 ont annoncé au moins 234 milliards de dollars d’argent public en faveur des énergies fossiles, 151 milliards pour les énergies propres.
Economie
Les prix du pétrole soutenus par les restrictions sur les exportations des produits russes

Le Messager d’Allah ﷺ a dit : « La prudence provient d’Allah et la précipitation provient du diable. »
Le prix du pétrole grimpait vendredi, porté par l’annonce de restrictions des exportations russes d’essence et de gazole, malgré la perspective de futures hausses des taux d’intérêt américains.
Vers 11h00 GMT (13h00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, prenait 0,74% à 94,06 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison le même mois, montait de 0,96% à 90,60 dollars. En réponse à sa pénurie intérieure de carburant qui fait s’envoler les prix dans le pays, la Russie a introduit jeudi des restrictions aux exportations concernant l’essence et le gazole.
Cette décision « a immédiatement fait passer les cours (du brut, ndlr) en territoire positif », commente Tamas Varga, analyste chez PVM Energy. D’autant que l’Arabie saoudite et la Russie prévoient de priver le marché de 1,3 million de barils par jour jusqu’à la fin de l’année. La hausse des prix reste cependant modérée par plusieurs facteurs.
Bien que la Réserve fédérale américaine (Fed) ait annoncé mercredi ne pas relever ses taux d’intérêts, la banque centrale américaine a indiqué qu’elle prévoit de le faire plus tard cette année. Une éventualité « destructive de la demande », car pénalisant la croissance, indique Han Tan, analyste chez Exinity. Un contexte de taux élevés est par ailleurs « associé à un sentiment d’aversion au risque », note Stephen Innes, de SPI AM.
Ce phénomène limite l’envolée des prix de l’or noir, actif considéré comme volatil, et dope a contrario le dollar, valeur refuge. Le pétrole se négociant en dollar, son appréciation désavantage les acheteurs disposant de devises étrangères, qui voient leur pouvoir d’achat diminuer. A l’inverse, un dollar moins fort soutient traditionnellement la demande.
Economie
Sénégal-Energie : ContourGlobal signe un accord avec Wärtsilä sur la centrale du Cap des Biches

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe technologique Wärtsilä a annoncé, ce lundi 28 août, avoir signé un accord de service à long terme de deux ans avec ContourGlobal. L’accord couvre la centrale électrique du Cap des Biches de la société américaine à Dakar (Sénégal). « La centrale délivre une puissance de 86 MW.
Economie
Sénégal-Armement : Le géant chinois Norinco ouvre ses portes à Dakar

Usez, n’abusez pas ; ni l’abstinence ni l’excès ne rendent un homme heureux. Voltaire
Le groupe de défense chinois, China North Industries Corporation (Norinco) s’est implanté à Dakar. Ce géant en matière de vente d’armement compte augmenter son rayonnement en Afrique à travers cette installation.
Ce bureau ouvert dans la capitale sénégalaise participera à soutenir son expansion commerciale en Afrique de l’Ouest d’après le quotidien chinois South China Morning Post repris par l’agence Ecofin.
Norinco va tenter de gagner des parts d’un marché longtemps dominé par la Russie qui a vu ses capacités en approvisionnement diminuées avec la guerre en Ukraine.
Le contexte tendu de la région est plutôt propice avec l’augmentation de la demande en maturiel militaire dans des pays comme le Mali, le Niger, le Burkina Faso et la Guinée où des juntes ont pris le pouvoir ces dernières années.
D’après Paul Nantulya, chercheur spécialiste de la Chine au Centre d’études stratégiques pour l’Afrique (CESA), un organisme rattaché au département de la Défense des USA, « l’ouverture du bureau de vente de Norinco à Dakar vise essentiellement à augmenter les ventes d’armes en Afrique de l’Ouest, en particulier à la lumière des lourdes sanctions imposées aux entreprises de défense russes et du sentiment anti-français croissant dans la région, qui pourrait compliquer le rôle de la France en tant que premier partenaire militaire de bon nombre des pays de la région ».
Le géant chinois avait auparavant ouvert des bureaux en Afrique du Sud, au Nigeria et en Angola.
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