Connect with us
pub

Politique

Le communiqué du Conseil des Ministres du mercredi 07 Février 2024

Published

on

Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 07 février 2024 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, Son Excellence, Monsieur Macky SALL. 

A l’entame de sa communication, le Président de la République est revenu sur le vote par l’Assemblée nationale, de la proposition de loi fixant la nouvelle date du scrutin présidentiel au 15 décembre 2024 en réaffirmant sa décision de ne pas prendre part à l’élection.

Le Chef de l’Etat a notamment renouvelé sa confiance au Premier Ministre Amadou BA et à l’ensemble des ministres, et demandé au Gouvernement de prendre toutes les dispositions requises, pour l’organisation dans les meilleures conditions du scrutin présidentiel à la nouvelle date fixée.

Le Président de la République a particulièrement réitéré sa détermination à poursuivre le dialogue avec tous les acteurs politiques et les forces vives de la Nation, en vue de renforcer, d’une part, notre démocratie à travers un processus électoral transparent, libre et inclusif et, d’autre part, la crédibilité de nos institutions.

Dans ce contexte, le Chef de l’Etat, a décidé d’engager les voies et moyens de mettre en œuvre un processus pragmatique d’apaisement et de réconciliation pour préserver la paix et consolider la stabilité de la nation.

Dans cette dynamique, le Président de la République, garant de l’unité nationale et du fonctionnement régulier des institutions, a demandé au Gouvernement, notamment au Garde des Sceaux, Ministre de la Justice de prendre les dispositions nécessaires pour matérialiser sa volonté de pacifier l’espace public dans la perspective du dialogue national et de l’organisation de la prochaine élection présidentielle.

Le Chef de l’Etat, a par ailleurs, insisté, sur l’impérieuse nécessité de consolider la solidarité gouvernementale, de veiller au bon fonctionnement des administrations, de poursuivre la mise en œuvre optimale des politiques publiques, et d’améliorer les postures républicaines à toute épreuve.

Abordant le développement de l’entreprenariat et des petites et moyennes entreprises, le Chef de l’Etat est revenu sur le bilan des activités de la Délégation générale à l’Entreprenariat rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), pour soutenir l’insertion et l’emploi des jeunes, renforcer l’inclusion financière et l’autonomisation économique des femmes à travers les trois (3) volets :
formation, formalisation et financement.

Le Président de la République a salué la contribution la DER/FJ à la bonne mise en œuvre du Programme «XEYU NDAW NI » et félicite la Déléguée générale et l’ensemble de ses équipes pour les performances remarquables sur la période 2018-2023 qui sont relevées par les statistiques disponibles ainsi qu’il suit :
● 115 milliards de FCFA injectés dans l’accompagnement des initiatives entrepreneuriales des
femmes et des jeunes ;
● 252 657 initiatives entrepreneuriales de femmes et de jeunes financées dont 6 286 TPE et
PME accompagnées ;
● 15 437 bénéficiaires formés sur des compétences entrepreneuriales ;
● 1 862 entreprises assistées techniquement, 500 startups accompagnées et financées avec
un impact global de 265 230 emplois créés et consolidés.
 

Suite à ces remarquables résultats notés, le Chef de l’Etat a demandé au Premier Ministre d’accentuer les efforts du Gouvernement sur la formation professionnelle et le financement des jeunes afin de promouvoir « Un Sénégal d’entrepreneurs », soutenu par des instruments publics d’encadrement et de financement consolidés et optimisés dans leurs interventions auprès des cibles.

Le Président de la République a, en outre, souligné la nécessité d’asseoir la promotion des PME/PMI en développant davantage les mécanismes de garantie par la capitalisation des actions du Fonds de Garantie des Investissements prioritaires (FONGIP), après dix (10) années d’interventions.

Le Chef de l’Etat a, à cet égard, demandé au Premier Ministre à travailler, avec les Ministres en charge des Finances, de l’Economie, du Commerce et des PME, du Développement industriel et l’APIX, à la relance du Conseil Présidentiel de l’Investissement avec une nouvelle formule pragmatique, autour des thématiques relatives à l’Entreprenariat et au financement de l’Economie nationale.

Revenant sur l’évaluation de la mise en œuvre des reformes de la fonction publique locale, le Président de la République a demandé au Premier Ministre, et aux Ministres en charge des Finances et des Collectivités territoriales, de prendre toutes les dispositions pour une évaluation de la mise en œuvre des différentes composantes de la fonction publique locale avec l’application de la loi n° 2011- 08 du 30 mars 2011 relative au Statut général des fonctionnaires des Collectivités territoriales.

Le Chef de l’Etat a rappelé son attachement à la professionnalisation du capital humain en service dans les collectivités territoriales et a demandé au Ministre des Collectivités territoriales de renforcer le cadre de supervision des activités du Centre national de la Fonction publique locale et de la Formation, structure fondamentale, dont le fonctionnement optimal reste un gage d’une gouvernance performante des Collectivités territoriales.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les
sujets suivants :
● l’organisation du pèlerinage aux Lieux saints de l’Islam : en demandant au Premier Ministre et au Ministre des Affaires étrangères et des Sénégalais de l’Extérieur de prendre toutes les dispositions nécessaires avec les acteurs publics et les opérateurs privés, en vue
d’assurer l’organisation dans les meilleures conditions, de l’édition 2024 du Pèlerinage aux Lieux Saints de L’islam ;

● des préparatifs de l’appel de Seydina Limamou Laye : en demandant au Gouvernement, de prendre toutes les mesures requises, en liaison avec les organisateurs, pour assurer le bon déroulement des célébrations de la 144ème édition de l’Appel de Seydina Limamou Laye.

Dans sa communication, le Premier Ministre a tout d’abord réitéré sa loyauté au Président de la République et marqué son soutien à sa décision du 03 février 2024 suite à son message à la nation.

Le Premier Ministre a également remercié le Chef de l’Etat pour la confiance renouvelée à son endroit ainsi qu’au Gouvernement en demandant aux ministres de prendre les dispositions nécessaires pour une bonne organisation du dialogue national et la parfaite conduite du processus électoral.

 Le Premier Ministre est enfin revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en
évoquant :
● la rencontre des banques centrales sur les changements climatiques ;
● l’audience avec les acteurs syndicaux .

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

● le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait une
communication sur le suivi campagne commercialisation de l’arachide 2023/2024, la
campagne de contre saison froide 2023/2024, les prévisions de mise en valeur en 2024 dans
la Vallée du Fleuve Sénégal et les exportations de produits horticoles ;
● le Ministre de la Pêche et de l’Economie maritime a fait une communication sur la nouvelle
Stratégie nationale de Développement durable de l’Aquaculture 2023-2032 (SNDAq 2023-
2032).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES
Le Président de la République a pris la décision suivante :

● Madame Oulimata SARR, Expert financier, ancienne ministre, est nommée Président du
Comité national de l’Initiative pour la Transparence dans les Industries extractives (ITIE).

Fait à Dakar, le 07 février 2024
Le Ministre du Commerce, de la Consommation
et des Petites et moyennes Entreprises,
Porte-parole du Gouvernement
Abdou Karim FOFANA

Continue Reading
Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Politique

Côte d’Ivoire: Tidjane Thiam démissionne de la présidence du PDCI-RDA

Published

on

Tidjane Thiam a démissionné de la présidence du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), selon une déclaration officielle du président par intérim Ernest N’Koumo Mobio datée du 11 mai 2025. Cette décision intervient dans un contexte marqué par la radiation de Thiam de la liste électorale ivoirienne. Ce que le parti qualifie de harcèlement judiciaire.

Le Tribunal de première instance d’Abidjan a en effet prononcé, le 22 avril 2025, la radiation de l’ex-CEO de Crédit Suisse au motif qu’il aurait perdu sa nationalité ivoirienne, une condition d’éligibilité cruciale pour l’élection présidentielle d’octobre 2025. Le jugement se base sur l’article 48 du Code de la nationalité ivoirienne de 1961, qui prévoit la perte automatique de la nationalité pour tout Ivoirien majeur ayant volontairement acquis une nationalité étrangère. Thiam, qui avait obtenu la nationalité française en 1987 avant de s’en libérer le 19 mars 2025, se trouve confronté à cet argument juridique, malgré son insistance sur le respect des procédures légales.

Dans une vidéo diffusée peu après cette décision, Thiam a dénoncé ce qu’il considère comme une « agression injuste » et un « raisonnement juridique inique » destiné à l’écarter de la course à la présidence. « En fait, ce qui se passe, c’est que le pouvoir vient d’éliminer à travers un raisonnement juridique inique et incompréhensible, son rival le plus sérieux à l’élection présidentielle du 25 octobre 2025 ainsi que les sondages le démontrent » a-t-il déclaré. Il a ajouté que « ce n’est pas normal et ce n’est pas à l’image que je souhaite que notre pays donne de lui-même. Je n’accepterais pas cette agression, parce qu’elle est injuste, injustifiée et incompréhensible. Soyez assurés que je suis absolument déterminé à être le candidat à la présidence de la République. »

Malgré cette radiation, Thiam avait affirmé sa détermination à poursuivre sa campagne : « Je vous dis, ce soir, la possibilité pour les Ivoiriens de choisir en toute liberté, sans crainte, celui ou celle qui doit diriger est une question de dignité. Vous pouvez compter sur moi pour mener ce combat. »

Il avait également assuré avoir commandité un sondage avec une organisation de renommée mondiale pour mesurer son avance sur ses concurrents, affirmant être « en tête de ce sondage et très largement, avec un solde très positif, devançant l’ex-président Laurent Gbagbo, qui est deuxième ». Thiam avait même promis de diffuser ces résultats, se disant convaincu qu’au second tour, il l’emporterait avec « 57% des voix contre 41% pour M. Alassane Ouattara, soit plus de 15% d’écart ».

Cependant, face à l’incertitude juridique entourant sa candidature et les défis internes au sein du PDCI, Thiam a choisi de se retirer. Conformément aux statuts du parti, Ernest N’Koumo Mobio, vice-président le plus âgé, a pris les rênes par intérim, lançant un appel à la cohésion et à la discipline pour préserver l’unité du parti en cette période de turbulence.

Ce retrait intervient à cinq mois de l’élection présidentielle, laissant l’un des principaux partis d’opposition ivoiriens en quête d’un nouveau leadership à un moment critique pour l’équilibre politique national.

Continue Reading

Politique

Sénégal : Barthélémy Dias tourne la page, la rupture avec Khalifa Sall officialisée

Published

on

C’est une séparation qui marque un tournant dans la scène politique sénégalaise. Après des années de compagnonnage, Barthélémy Dias met fin à son alliance avec Khalifa Sall, son mentor et leader de la coalition Taxawu Sénégal. Une rupture qualifiée « d’amiable », mais qui révèle les tensions latentes d’un long malaise politique. Désormais, Dias trace sa propre voie, annonçant la création de son propre mouvement, en perspective de l’échéance présidentielle à venir.

L’actualité politique sénégalaise est dominée ce lundi par la rupture consommée entre Barthélémy Dias et Khalifa Sall, deux figures majeures de la scène dakaroise et anciens maires de la capitale. Après des années d’alliance, le maire déchu de Dakar a décidé de s’émanciper politiquement en lançant son propre mouvement, marquant ainsi la fin de son compagnonnage avec le leader de la coalition Taxawu Sénégal.

Selon Le Quotidien, “après avoir vécu dans l’ombre de Khalifa pendant des années, Barthélémy Dias est sur le point de s’émanciper en mettant en place son propre mouvement politique pour aller à la conquête de 2029”. Une ambition confirmée par plusieurs sources médiatiques, qui s’accordent à dire que cette séparation, bien que qualifiée d’“amiable”, révèle des tensions plus profondes.

Les Échos rapporte que les rumeurs de mésentente entre les deux hommes se sont concrétisées ce week-end. Le journal affirme que Barthélémy Dias avait exprimé son intention de quitter Taxawu Sénégal depuis plus de six mois. Khalifa Sall aurait tenté de le retenir, sans succès, avant d’annoncer officiellement ce départ. Pour Source A, le déclencheur de ce divorce politique serait les résultats des dernières législatives de novembre 2024. La perte de ses mandats de député et de maire, ainsi que l’absence de perspectives claires au sein de Taxawu Sénégal, auraient motivé Barthélémy Dias à couper le cordon ombilical avec son ex-mentor.

En toile de fond de cette actualité, les journaux s’intéressent aussi au dialogue politique convoqué par le président Bassirou Diomaye Faye pour le 28 mai prochain. Une initiative qui divise profondément l’opposition. Les Échos note que Khalifa Sall, Oumar Sarr et la Ligue Démocratique de Nicolas Ndiaye ont confirmé leur participation, tandis que d’autres figures telles que Modou Diagne Fada, Amadou Bâ ou le Parti socialiste restent en attente. L’AFP de Mbaye Dione, quant à elle, devrait se prononcer le 15 mai.

La presse évoque également les suites de la politique de “reddition des comptes” engagée par le nouveau régime. Dans les colonnes de L’Observateur, l’ancien ministre Mansour Faye, mis en accusation devant la Haute Cour de justice avec quatre autres ex-ministres, dénonce une entreprise visant l’ancien président Macky Sall : “C’est Macky Sall qui est tout simplement visé, mais ils vont lamentablement échouer”, a-t-il déclaré. Le même journal revient aussi sur un scandale financier impliquant Birima Mangara, ancien ministre, autour d’un dépôt à terme de 10 milliards de FCFA non reversé au Trésor public.

Enfin, Enquête met en lumière la présence du président Diomaye Faye à l’Africa CEO Forum à Abidjan. “Diomaye sort de l’enfermement”, titre le journal, soulignant que ce déplacement marque son retour sur la scène économique internationale.

Dans un registre plus économique, Le Soleil annonce que la Société financière internationale (SFI), filiale du groupe Banque mondiale, va octroyer un financement de 583 milliards de FCFA au Sénégal. Ce soutien vise à impulser une transformation économique durable, à travers la promotion de chaînes de valeur locales.

Continue Reading

Politique

Gambie: l’Etat publie les actifs de l’ancien Président Yahya Jammeh

Published

on

Le ministère de la Justice gambien a rendu public vendredi un inventaire détaillé des biens confisqués à l’ancien président Yahya Jammeh, comprenant des actifs financiers, des propriétés immobilières et divers équipements d’une valeur totale dépassant 1,24 milliard de dalasis gambiens, soit environ 17 millions de dollars.

Les documents rendus publics comprennent une liste des véhicules, tracteurs, matériaux ferreux et autres articles vendus par la Commission Janneh, un complément de cette liste pour les matériaux ferreux, un inventaire des tracteurs alloués et vendus aux conseils locaux, un répertoire des meubles et aménagements cédés par le receveur Augustus Prom sur ordre de la Commission Janneh, un rapport récapitulatif sur le bétail vendu par la division du shérif du pouvoir judiciaire gambien et un relevé des biens immobiliers, véhicules et actions cédés par le receveur Alpha Kapital au nom du gouvernement.

L’inventaire révèle des actifs financiers incluant 14,32% des actions de Gam Petroleum (551 millions 250 000 GMD), des actions dans Comium Gambia Ltd (5 millions 750 000 GMD) et des dividendes totalisant plus de 100 millions GMD. Les propriétés immobilières vendues atteignent environ 202,75 millions GMD, comprenant notamment une propriété à Kerr Serign (50 millions GMD) et un bien à Brufut Gardens (41,75 millions GMD).

Le ministère a également indiqué avoir demandé à la division du shérif de fournir l’identité des acheteurs et les prix de vente pour chaque transaction concernant le bétail. Ces informations seront rendues publiques dès leur réception, ont indiqué les autorités gambiennes dans un communiqué parvenu à APA.

Elles ont réaffirmé leur engagement pour la transparence et l’obligation de rendre compte, soulignant l’importance du droit du public à être informé sur les affaires d’intérêt national.

Arrivé au pouvoir en 1994, Jammeh a quitté le pouvoir sous la pression militaire de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), après avoir refusé de reconnaître sa défaite face à Adama Barrow à l’élection présidentielle de décembre 2016.

Continue Reading

Tendance