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Politique

Sénégal: Le communiqué du Conseil des ministres du mercredi 24 mai 2023

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« Brûlez les ponts derrière vous et voyez comme vous travaillez bien quand vous savez que vous ne pouvez reculer. »Napoléon Hill

 Le Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 24 mai 2023 au Palais de la République, sous la présidence du Chef de l’Etat, son Excellence, Monsieur Macky SALL.

A l’entame de sa communication, le Président de la République a adressé ses chaleureuses félicitations aux lionceaux du Football U17, champions d’Afrique, et à leur encadrement, après la brillante victoire du Sénégal lors de la finale de la Coupe d’Afrique des nations de la catégorie, qui s’est déroulée en Algérie. Le Chef de l’Etat a aussi félicité le Premier Ministre, et Ministre des Sports, la Fédération sénégalaise de Football (FSF), les dirigeants de clubs, les encadreurs et éducateurs sportifs, pour le travail remarquable accompli afin de positionner le football national au sommet du Football africain, avec cinq (5) sacres continentaux obtenus en moins de deux ans.

Le Président de la République a réitéré ses directives pour l’accroissement de l’accompagnement de l’Etat au développement du football local dans toutes ses composantes.

Abordant la célébration de la fête de la Pentecôte, le Chef de l’Etat a saisi l’occasion de ce Conseil, pour adresser ses chaleureuses félicitations à la communauté chrétienne et demander au Gouvernement de veiller, avec les organisateurs, au bon déroulement du Pèlerinage marial de Popenguine.

Revenant sur le Dialogue national, le Chef de l’Etat a rappelé au Gouvernement son engagement permanent, depuis 2012, à consolider le dialogue avec toutes les forces vives de la Nation, afin d’asseoir la paix et la stabilité sociale dans le cadre de notre marche résolue vers un Sénégal émergent à l’horizon 2035. Dans l’esprit de la journée du dialogue national, instaurée en 2016 – et des acquis des travaux du Comité de pilotage du dialogue national, freinés par la pandémie de COVID 19 – le Président de la République a décidé d’organiser, le mardi 30 mai 2023 au Palais de la République, le lancement du dialogue avec les représentants des acteurs politiques, économiques, sociaux, culturels, des chefs religieux et coutumiers, des jeunes et des femmes, afin d’échanger et de bâtir des consensus durables sur des questions majeures relatives à la vie nationale, et à l’avenir du pays.

S’agissant de la maitrise stratégique du développement du secteur pétrolier et gazier, le Président de la République a rappelé l’entrée du Sénégal, en fin 2023, dans le cercle des pays producteurs et exportateurs d’hydrocarbures, avec la phase d’exploitation de nos différents projets pétroliers et gaziers (Sangomar, Grand Tortue Ahmeyin (GTA), Yakaar/Teranga…). Dès lors, le Chef de l’Etat a indiqué au Gouvernement, l’urgence de prendre toutes les mesures adéquates pour assurer un suivi particulier de cette période fondamentale dans la reconfiguration de l’économie nationale, au regard des opportunités et enjeux signalés.

A cet effet, le Chef de l’Etat a rappelé la tenue de plusieurs concertations qui ont eu lieu en 2018 et 2021 pour renforcer le consensus national autour de la gouvernance inclusive du secteur et de la gestion des recettes issues de l’exploitation des ressources nationales d’hydrocarbures avec la validation de deux (2) principes directeurs fondamentaux :

  1. l’impératif de l’affectation intégrale des fonds collectés dans le budget de l’Etat ;
  2. la création d’un Fonds intergénérationnel confié au FONSIS, par le biais d’un mandat express de l’Etat, conformément à la loi n° 2022-09 du 19 avril 2022 relative à la répartition et à l’encadrement de la gestion des recettes issues de l’exploitation des hydrocarbures.

Le Président de la République a, par ailleurs, signalé l’urgence de stabiliser les projets et les tracés du Réseau gazier du Sénégal (RGS), ainsi que le projet de Document de Stratégie nationale de développement du secteur pétrolier et gazier. A cet égard, le Chef de l’Etat a demandé au Ministre du Pétrole et des Energies de finaliser, en relation avec le Secrétariat permanent du COS – PETROGAZ, la préparation de la prochaine session de l’instance qu’il présidera prochainement, avec l’implication de tous les partenaires de l’Etat.

Sur le climat social, la gestion et le suivi des affaires intérieures, le Chef de l’Etat est revenu sur les sujets suivants :

  • la situation dans les universités publiques : en demandant au Premier Ministre et au Ministre de l’Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’engager sans délais des concertations avec les recteurs et les directeurs des CROUS, en vue d’accélérer la réalisation et la mise en service des nouvelles infrastructures académiques et sociales programmées.

Le Chef de l’Etat a en outre invité le Gouvernement à veiller à l’amélioration du cadre de vie dans les campus et à la stabilité sociale dans les universités publiques ;

  • le suivi du projet des classes préparatoires aux grandes écoles : en demandant au Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, d’initier un plan national de développement des classes préparatoires, tenant compte de l’actualisation de nos programmes de formation, de l’installation fonctionnelle des lycées d’excellence, de la montée en puissance de nos écoles d’ingénieurs et d’autres projets de classes préparatoires accompagnés par l’Etat à travers un cadre de partenariat public-privé juridiquement maitrisé.

Poursuivant sa communication, le Président de la République a magnifié l’initiative du Sénégal ayant conduit à l’adoption, par acclamation, le vendredi 20 mai au Conseil exécutif de l’Unesco, d’une importante résolution sur l’eau, intitulée « 9ème Forum Mondial de l’Eau » de Dakar, présentée par la Délégation Permanente du Sénégal auprès de l’UNESCO.

Le Chef de l’Etat a salué ce succès diplomatique majeur, qui confirme le leadership du Sénégal sur les thématiques visant à garantir l’accès de tous à l’eau et à l’assainissement et assurer une gestion durable des ressources en eau (ODD 6).

Au chapitre de la coopération et partenariats, le Président de la République s’est félicité de la visite de la Princesse Astrid, conduisant une très forte délégation d’entrepreneurs belges en mission économique au Sénégal.

Dans sa communication, le Premier Ministre est revenu sur le suivi de la coordination de l’activité gouvernementale en évoquant :

  • le Conseil interministériel sur la prévention et la gestion des inondations ;
  • le Salon de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Mobilité ; · les missions à l’étranger des agents de l’Etat ;
  • la séance de questions orales à l’Assemblée nationale. 3 Communiqué du Conseil des Ministres du 24 mai 2023

AU TITRE DES COMMUNICATIONS DES MINISTRES

  • le Ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire a fait un point sur les prévisions pluviométriques, la préparation de la campagne agricole 2023/2024 et le suivi des exportations de produits horticoles ;
  • le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement et le Ministre en charge de la Prévention et de la gestion des inondations ont fait une communication sur le processus de formulation du Programme décennal de Gestion des Inondations 2023-2032.

AU TITRE DES TEXTES LEGISLATIFS ET REGLEMENTAIRES

Le Conseil a examiné et adopté :

  • le projet de décret fixant les règles d’organisation et de fonctionnement de l’Agence nationale d’Insertion et de Développement agricole (ANIDA).

AU TITRE DES MESURES INDIVIDUELLES Le Président de la République a pris les décisions suivantes :

  • Monsieur Mouhamed Mahmoud DIOP, Administrateur civil principal de classe exceptionnelle, précédemment, Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et du Renouveau du Service public, est nommé Secrétaire général du Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public.
  • Monsieur Amath SALL, Ingénieur informaticien, est nommé Directeur des Systèmes d’Informations au Ministère de la Fonction publique et de la Transformation du Secteur public, poste vacant.
  • Monsieur Ibrahima WANE, Expert financier, précédemment Conseiller Technique financier au Ministère des Mines et de la Géologie, est nommé Secrétaire technique en charge des Mines du Comité national de Suivi du Contenu local.
  • Monsieur Saloum Ndiaye, Expert en développement territorial, est nommé Coordonnateur national du Projet Mobilier national.
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Politique

Côte d’Ivoire : « A la date d’aujourd’hui, je n’ai pas encore pris de décision, mais je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays » (Alassane Ouattara)

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Le corps diplomatique accrédité en Côte d’Ivoire a présenté ses vœux de Nouvel An au président ivoirien, Alassane Ouattara, le jeudi 9 janvier 2025, lors d’une cérémonie solennelle au palais présidentiel d’Abidjan.

Lors de cette rencontre, le chef de l’exécutif ivoirien a indiqué qu’il n’avait pas encore pris de décision concernant sa candidature à la présidentielle de 2025. Toutefois, il a assuré au corps diplomatique qu’il est en « pleine santé et désireux de continuer de servir » la Côte d’Ivoire.

« En 2020, je disais au corps diplomatique qu’il était dans mon intention de ne plus être candidat, estimant qu’il fallait passer la main à une nouvelle génération. Aujourd’hui, je peux vous dire que j’ai bien fait d’accepter la proposition de mon parti. À ce jour, je n’ai pas encore pris de décision. Mais, je peux aussi vous rassurer que je suis en pleine santé et désireux de continuer de servir mon pays », a déclaré Alassane Ouattara.

Il a ajouté : « Mais comme je l’ai également dit, mon parti dispose d’au moins une demi-douzaine de candidats qui sont dans cette salle. »

Le président ivoirien a par ailleurs exprimé sa confiance quant à l’élection présidentielle de 2025, précisant que celle-ci « qui aura lieu le 25 octobre 2025, sera paisible, démocratique et transparente. »

Avant cette déclaration, M. Ouattara s’est félicité des « avancées notables » réalisées par la Côte d’Ivoire, « malgré un contexte international difficile. » Il a mentionné que, sur le plan social, les actions menées par le gouvernement ont permis d’améliorer les conditions de vie des populations. « L’indice de sécurité est en baisse, et il n’y a pas eu d’attaques terroristes depuis mars 2020 », a-t-il ajouté.

« Nous poursuivrons nos efforts pour offrir aux Ivoiriens un havre de paix porteur d’espoir et d’espérance », a promis le président ivoirien.

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Politique

Guinée : le gouvernement envisage une présidentielle avant la fin de 2025

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Le porte-parole du gouvernement guinéen a estimé jeudi que l’élection présidentielle pourrait avoir lieu avant la fin de l’année 2025, dans ce pays dirigé par une junte depuis le coup d’État de 2021, lors d’un entretien avec Radio France Internationale (RFI).

La junte s’était initialement engagée, sous la pression internationale, à céder le pouvoir à des civils élus avant la fin de l’année 2024, une promesse qu’elle n’a pas tenue.

Ousmane Gaoual Diallo, le porte-parole, a déclaré jeudi que des élections présidentielles ou législatives pourraient se tenir en octobre, après un référendum pour l’adoption d’une nouvelle Constitution, « probablement » en mai.

À la question du journaliste sur la possibilité que le référendum se tienne en mai, le porte-parole a répondu : « Probablement au mois de mai. »

« Nous avons une longue période pluvieuse qui n’est pas propice à l’organisation des élections. Je pense qu’il faut compter à partir de septembre-octobre pour les élections suivantes », a-t-il ajouté, en référence aux scrutins présidentiel et législatif.

Le général Mamadi Doumbouya, à la tête de la junte, avait promis dans ses vœux du Nouvel an que 2025 serait une « année électorale cruciale pour parachever le retour à l’ordre constitutionnel », mais les autorités n’avaient jusqu’alors donné aucune indication concernant le calendrier.

M. Diallo, tout comme d’autres proches du chef de la junte, pousse pour que M. Doumbouya soit candidat à la présidentielle, bien que ce dernier ait à plusieurs reprises affirmé qu’il ne se présenterait pas.

La « charte de transition » établie par la junte peu après le coup d’État stipule qu’aucun membre de la junte ne doit se présenter aux élections. L’adoption d’une nouvelle Constitution pourrait lever cette restriction.

Ces propos interviennent dans un climat tendu, trois jours après une manifestation de l’opposition qui réclame le départ de la junte et dénonce un exercice de plus en plus autoritaire du pouvoir.

Selon la plateforme de l’opposition à l’origine de l’appel à manifester, Les Forces vives de Guinée, trois jeunes, dont deux mineurs, « ont été tués par balles par les agents des forces de défense et de sécurité ». Les autorités n’ont pas fourni de bilan officiel.

Le porte-parole du gouvernement s’est également exprimé sur la condamnation, mardi, à deux ans de prison ferme de l’opposant Aliou Bah pour « offense et diffamation » à l’encontre du chef de la junte, une décision qui a indigné l’opposition.

« Il ne faut pas considérer cela comme une volonté des autorités de museler ou de pousser à l’exil. Aucun responsable politique n’a été poussé à l’exil à ce jour pour des faits liés à la liberté d’expression ou à des critiques », a-t-il affirmé.

Anitta Hipper, porte-parole principale de l’Union européenne pour les affaires étrangères, a exprimé sur X son « inquiétude » après cette condamnation, appelant la Guinée à « respecter la liberté d’expression et le pluralisme politique ».

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Politique

Les États-Unis accusent la Russie de financer les deux parties de la guerre au Soudan

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Les États-Unis ont accusé lundi aux Nations unies la Russie de financer les deux parties belligérantes au Soudan, ce qui constitue une avancée par rapport à l’affirmation précédente de Washington selon laquelle Moscou jouait sur les deux tableaux du conflit pour promouvoir ses objectifs politiques.

La guerre a éclaté en avril 2023 dans le cadre d’une lutte pour le pouvoir entre les forces armées soudanaises et les forces paramilitaires de soutien rapide (RSF) avant une transition prévue vers un régime civil, déclenchant la plus grande crise de déplacement et de famine au monde.

En novembre, la Russie a opposé son veto à un projet de résolution du Conseil de sécurité des Nations unies qui appelait les parties belligérantes à cesser immédiatement les hostilités et à assurer l’acheminement de l’aide humanitaire. Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur du texte.

« La Russie a choisi l’obstruction : elle est restée seule alors qu’elle votait pour mettre en danger les civils, tout en finançant les deux parties du conflit – oui, c’est bien ce que j’ai dit : les deux parties », a déclaré lundi l’ambassadrice des États-Unis auprès de l’ONU, Linda Thomas-Greenfield, devant le Conseil, sans donner plus de détails.

Interrogé sur ce point, un porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU a déclaré que Washington était conscient de « l’intérêt constant de la Russie pour le commerce de l’or au Soudan » et qu’il condamnait tout soutien matériel aux parties belligérantes, « que ce soit par le biais du commerce illicite de l’or ou de la fourniture d’équipements militaires ».

« Nous pensons que la coopération des autorités soudanaises dans le domaine de l’extraction de l’or avec des entités et des individus russes sanctionnés pourrait s’avérer préjudiciable aux intérêts à long terme du Soudan et aux aspirations du peuple soudanais à mettre fin à la guerre », a déclaré le porte-parole de la mission américaine auprès de l’ONU.

L’ambassadeur adjoint de la Russie auprès de l’ONU, Dmitry Polyanskiy, a réagi en déclarant : « Nous regrettons que les États-Unis aient décidé de mettre fin à la guerre contre le Soudan : « Nous regrettons que les États-Unis essaient de juger les autres puissances mondiales à leur propre aune.

« Il est évident que dans la Pax Americana que nos collègues américains tentent de préserver à tout prix, les relations avec les autres pays ne sont fondées que sur leur exploitation et sur des projets criminels visant à l’enrichissement des États-Unis », a-t-il ajouté.

Reuters n’a pas été en mesure de contacter immédiatement les parties belligérantes du Soudan pour obtenir des commentaires.

En décembre, l’ambassadeur russe à l’ONU, Vassily Nebenzia, a rejeté ce qu’il a appelé les « fabrications répandues par les pays occidentaux et leurs médias » selon lesquelles Moscou essayait de jouer sur les deux tableaux pour tirer un avantage de la guerre.

Lors de ce qu’elle a déclaré être probablement sa dernière réunion du Conseil, Mme Thomas-Greenfield s’est montrée visiblement émotive en s’adressant à ses homologues au sujet du Soudan, une crise qui a été au centre de ses préoccupations au cours de ses quatre années passées au sein de l’organisation mondiale.

« Malgré la déception de ne pas avoir pu faire plus, de ne pas avoir pu faire plus, je garde espoir », a-t-elle déclaré. « J’espère que les représentants assis autour de cette table – les collègues qui sont devenus des amis – poursuivront cette mission sacrée, cette responsabilité ultime.

Mme Thomas-Greenfield a été nommée par le président Joe Biden. Donald Trump lui succédera le 20 janvier.

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